Pour le millefeuille
La Gastronomie considérée comme un art... je pense que les livres de Michèle Barrière, notamment "Natures mortes au Vatican" est celui qui y correspond le plus.
Sinon, voir également Camilleri qui en parle beaucoup dans ses polars. A d'ailleurs commis un livre de recettes.
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En cet automne 1814, toute l'Europe s'est donné rendez-vous à Vienne. A l'instigation des vainqueurs de Napoléon, un grand congrès va s'ouvrir pour régler la succession de l'Empire et la capitale autrichienne grouille de diplomates, d'espions, de courtisanes et de filous de tous poils aux intérêts les plus divers. Inquiète de cette effervescence, la police se serait bien passée d'un meurtre particulièrement sordide qui éveille les craintes d'un ultime complot napoléonien. Aussi, l'inspecteur Vladeski va-t-il devoir mener son enquête au sein même de la délégation française, dirigée par le très habile Talleyrand et son plus précieux atout pour séduire les congressistes, Antonin Carême, le meilleur cuisinier du monde...
Natures mortes au Vatican : Roman noir et gastronomique en Italie à la Renaissance de Michèle Barrière
Rome, automne 1570. On court les fêtes somptueuses des princes et des cardinaux. Le vin de Frascati coule à flot et les courtisanes sont belles. François - le héros de Meurtres à la pomme d'or, est devenu secrétaire de Bartolomeo Scappi, le cuisinier personnel du pape. Il l'aide à rédiger son Opera, recueil de quelque mille recettes, toutes plus délicieuses et innovantes les unes que les autres : tourte aux asperges, crème à la hongroise, gâteau d'aubergines, papardelles au bouillon de lièvre, pigeon a la sauge... François et ses amis, les peintres de la nouvelle maniera, des poètes et des chercheurs de merveilles s'adonnent à tous les plaisirs de la dolce vita. Mais des événements inquiétants se précipitent : le peintre Arcimboldo est enlevé, François est victime d'un odieux chantage, une fête amoureuse vire à l'orgie et au massacre. François saura-t-il déjouer les pièges d'un cardinal collectionneur d'art ? Echappera t-il à l'Inquisition. Le lecteur, friand d'aventures et de gastronomie, le suivra de Rome à Naples, puis jusqu'à Genève. Sa quête s'inscrit dans celle de l'Histoire, où les bouleversements de la fin de la Renaissance, les violences et la mort attisent le goût du beau et de la vie. RECUEIL DE RECETTES D'ÉPOQUE À LA FIN DU LIVRE.Natures mortes au Vatican a reçu le Prix Eugénie Brazier du roman de gourmandise, 2007.
Meurtres au potager du roy : Roman noir et gastronomique à Versailles au XVIIe siècle de Michèle Barrière
Château de Versailles, mai 1683. La mode est aux jardins. Louis XIV raffole des légumes primeurs : asperges, petits pois, melons... La Quintinie, directeur des jardins fruitiers et potagers royaux, en détient les secrets. Au Potager du Roy, puis chez un maraîcher du quartier de Pincourt à Paris, des champs de melons sont vandalisés, des jardiniers assassinés. L'existence d'un complot ne fait aucun doute. Benjamin Savoisy - premier garçon-jardinier du Potager - mène l'enquête dans les coulisses de Versailles où officient cuisiniers et maîtres d'hôtel. Elle l'entraînera jusqu'en Hollande, grande puissance coloniale réputée pour son commerce. Saura-t-il faire face aux manœuvres de séduction et aux traîtrises qui vont émailler son chemin ? Quatrième tome des aventures de la famille Savoisy, Meurtres au Potager du Roy poursuit l'histoire de la gastronomie. Il dévoile la révolution culinaire française en marche : les mélanges sucrés-salés sont abandonnés et les herbes potagères remplacent les épices ; le beurre et la crème apparaissent dans les sauces ; les fruits et les légumes jusqu'alors décriés font fureur. Ce roman historique fourmille d'informations sur la vie quotidienne, les fêtes et soupers de la Cour, l'art de manger au XVIIe siècle en Europe. Il met en scène de grands cuisiniers, des jardiniers de génie comme La Quintinie et Bonnefons, des botanistes ou des hommes de science : Tournefort, John Evelyn, Denis Papin...
An de grâce 1556: François, étudiant en médecine à Montpellier, n'a qu'une idée en tête: devenir cuisinier. Aux dissections, il préfère l'étude du safran, de la cardamome, du gingembre, du macis et autre maniguette sous la houlette de l'apothicaire Laurent Catalan. Mais une série de morts suspectes sème le trouble dans la ville. Un mystérieux breuvage distribué par un apothicaire ambulant en est la cause. Laurent Catalan, en raison de ses origines juives et de ses sympathies pour les protestants est accusé de complicité et jeté en prison François mène l'enquête jusqu'à Bolog Parviendra-t-il à sauver Catalan?
Paris, 6 janvier 1393. Messire Jehan est retrouvé la gorge tranchée dans des étuves mal famées de la rue Tirechappe. Constance n'a alors qu'une seule idée : venger son mari. Elle se fait embaucher comme cuisinière par Isabelle la Maquerelle - la patronne des étuves. Elle doit affronter l'irascible Guillaume, - cuisinier à la cour du roi -, qui arrondit ses fins de mois aux étuves. Leurs joutes culinaires deviennent vite l'attraction majeure du quartier de la Grande Boucherie. Dans les rues bruyantes de la capitale, Constance découvre les étals des bouchers, des maraîchers ou des rôtisseurs, apprend à distinguer les poissonniers de mer et d'eau douce. Elle croise colporteurs et marchands d'oublies, goûte une tourte d'épinoches, achète les petits pâtés à la moelle d'Enguerrand le Gros, se régale d'une gaufre ou d'une dariole. A la cour de Charles VI, après le tragique épisode du Bal des Ardents, elle rencontre le célèbre cuisinier Taillevent, auteur du Viandier, - le premier best-seller gastronomique. Malgré les embûches, Constance mène l'enquête et utilise ses talents culinaires pour obtenir des informations. C'est à Bruges, sur la piste des assassins de son mari, qu'elle rencontrera l'amour ! Mais pourra-t-elle échapper au piège mortel qui lui est tendu et confondre ses ennemis ? Souper mortel aux étuves plonge le lecteur au cœur du Paris du Moyen Age. Après Meurtres à la pomme d'or (Agnès Viénot Editions, février 2006), Souper mortel aux étuves est le deuxième roman historique et gastronomique de Michèle Barrière. RECUEIL DE RECETTES D'ÉPOQUE À LA FIN DU LIVRE.
C'est un vieil homme qui s'éteint, péniblement alité. Pas n'importe quel homme, mais le plus grand critique gastronomique du monde, qui est parvenu à hausser un art mineur au rang des plus prestigieux, a fait et défait des réputations. Après quelques décennies de boustifailles, d'agapes, "des flots de vin, d'alcools en tout genre, après une vie dans le beurre, la crème, la sauce, la friture, l'excès à toute heure", le vieil homme tire sa révérence, rend son tablier, sa plume. Ce n'est rien, sinon qu'in extremis "une seule chose importe" : le souvenir d'une saveur, "vérité première et ultime de toute une vie". Quelque chose qui lui échappe. Quelque chose d'originel et de merveilleux. Une saveur oubliée, nichée au fond de la mémoire. Il cherche et il ne trouve pas.
La quête de cette saveur, qui pourrait bien être une gourmandise, tout au bout de la vie, est l'occasion de retracer pour le vieil homme l'itinéraire d'une existence vouée à la gastronomie. Un itinéraire tantôt dessiné dans la complaisance ou l'humilité tardive, tantôt redessiné sans concession par les proches de ce pape de la cuisine, les uns après les autres, et toujours à la première personne. Roman à plusieurs voix donc, en une langue parfumée et savoureuse, brossant le portrait d'un homme et le bilan complexe d'une vie à la fois faite de générosité et d'égoïsme. Pour un premier roman, Muriel Barbery réussit là un coup de maître
La quête de cette saveur, qui pourrait bien être une gourmandise, tout au bout de la vie, est l'occasion de retracer pour le vieil homme l'itinéraire d'une existence vouée à la gastronomie. Un itinéraire tantôt dessiné dans la complaisance ou l'humilité tardive, tantôt redessiné sans concession par les proches de ce pape de la cuisine, les uns après les autres, et toujours à la première personne. Roman à plusieurs voix donc, en une langue parfumée et savoureuse, brossant le portrait d'un homme et le bilan complexe d'une vie à la fois faite de générosité et d'égoïsme. Pour un premier roman, Muriel Barbery réussit là un coup de maître
Meurtrière obèse de 120 kg, Olive Martin a été condamnée à perpétuité pour avoir massacré sa mère et sa soeur, débitées en morceaux à la hache sur le sol de la cuisine familiale. Rosalind Leigh, qui a décidé de relater son histoire, réussit à surmonter le dégoût qu'inspire cette créature grotesque et prend le risque de plonger dans les abîmes d'une âme manipulatrice, habituée à être méprisée par son entourage.
La personnalité d'Olive Martin, qui a plaidé coupable et n'est jamais revenue sur ses aveux, ne cessera pas de hanter le lecteur, une fois l'énigme dénouée et le livre refermé. En effet, même si Olive est réhabilitée à l'issue d'une enquête qui devra lever le voile des apparences, le lecteur ne sera pas assuré d'avoir percé la part d'ombre du personnage. L'erreur judiciaire n'est pas toujours là où l'on croit.
Que se passe-t-il au Faisan Bleu, grand restaurant parisien, où les clients ont la fâcheuse habitude de s'écrouler brutalement à la fin du menu " dégustation " ? Intrigués par ces morts suspectes, le commissaire Legrand et son ami le docteur Hauterive conjuguent une fois de plus leurs talents pour enrayer l'hécatombe et tenter de résoudre une affaire qui les conduira jusqu'à un vieux grimoire de recettes de cuisine commandé par Catherine de Médicis à son aumônier, l'illustre botaniste André Thévet. Dans cette histoire qui puise ses sources dans les massacres de la Saint-Barthélemy, Alain Germain convie le lecteur à un fabuleux festin en mêlant les saveurs de la Renaissance à celles de nos trois étoiles d'aujourd'hui et l'invite à pénétrer dans l'antre de la haute gastronomie sur fond de guerres de Religion. L'auteur révèle aussi le surprenant secret que certaines plantes recèlent et dont l'usage n'est pas réservé à la seule médecine. Prenez-place et mettez-vous à table pour déguster les mots et les mets alléchants qui vous sont servis ici dans la plus pure tradition du roman noir.
Au coeur du quartier le plus mal famé de Londres où officie tant bien que mal frère Athelstan, La Nuit de Jérusalem est une taverne où escrocs, tire-laine, gueuses et fiers-à-bras aiment à se retrouver pour festoyer. Mais lorsque trois meurtres sont commis au beau milieu de la grande chasse aux rats annuelle, l'endroit devient soudain beaucoup moins attirant ! Les victimes : un pauvre hère pris pour un autre et deux prostituées. Or, les jeunes femmes étaient les filles de Guinevere la blonde, célèbre catin disparue vingt ans auparavant dans des conditions mystérieuses... S'il veut retrouver la quiétude de son église de St Erconwald, frère Athelstan, secrétaire du coroner de Londres, devra plonger dans le passé et faire face à des secrets bien gardés...
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