samedi 12 septembre 2009

curiosité de lecture : préhistoire, nos ancètres archaïques

les femmes tuées par Joaquin sont toutes rondes, et le rituel des meurtres semble remonter le temps... jusqu'à la préhistoire... pétroglyphes de sang, graisse, et autres liquides corporels... feu, cannibalisme... Il est également question de gènetique, et de reconstitution.
.
ma curiosité de lectrice ce porte donc vers nos ancètres archaïques, histoire de me rafraîchir un peu la mémoire sur cette période. Il semble bien que Grangé ait bien étudié le dossier.
.
Deux sites particulièrement intéressants dont sont issus les renseignements suivants :
.
illustration : Vénus de Willendorf
L'original a été trouvé en Autriche. La « Vénus de Willendorf », mondialement célèbre, découverte en 1908, fait partie des objets d’art les plus connus de l’homme préhistorique. Le plus grand nombre de ces figurines a été découvert du sud de la Sibérie en passant par l’Ukraine et l’Europe centrale jusqu’en Europe occidentale.
.
Il s’agit de représentations féminines (statuettes) en os, ivoire, corne, terre cuite et – comme la « Willendorfoise » - en pierre. Des restes de peinture indiquent que ces « statuettes de Vénus » étaient à l’origine peints de couleur rouge.
.
D’un point de vue culturel, ces figurines de Vénus appartiennent aux cultures du paléolithique supérieur du Gravettien, Solutréen, Pavlovien ainsi que de la culture de Kostenki.Elles étaient souvent pointues aux pieds afin de faciler leur plantage dans la Terre certainement lors de rituels.
.
Ces statuettes représentent la Déesse archaïque, la première.La Déesse archaïque est aussi la Déesse archétypale, celle qui vit en nous, que certaines femmes ressentent naturellement et certains hommes aussi.
.
Pour pouvoir saisir son essence, il faut se connecter aux aspects de la femme les plus primitifs : la féminité, la force morale, la séduction, le côté Yin du Tao, les menstruations, la sexualité, la grossesse, l'accouchement, l'allaitement, la relation à l'enfant, la ménopause etc.
.
« Ce système ne se baserait pas sur une discrimination sexuelle, mais sur l'importance accordée au féminin, la femme incarnant la reproduction de l'espèce et son espoir de pérennité dans une dimension temporelle qui n'était pas linéaire comme elle le devint avec le patriarcat, mais circulaire et cyclique où prend naissance le mythe de « l'éternel retour ».


La grande colonisation humaine s’est déroulée en quelques dizaines de milliers d’années à partir d’environ – 100 000 ans.
.
Bien longtemps après Homo erectus, Homo sapiens part à la conquête des continents : Asie, Australie, Europe occidentale, recolonisation de l’Afrique et l’Amérique.
.
Même après la colonisation de la planète, la population mondiale reste restreinte. Le taux de mortalité infantile devait être énorme ainsi que celui des femmes pendant l’accouchement.
.
Les différents groupes emportent avec eux des gènes qui ne sont pas exactement semblables à ceux de la population d’origine.La raison en est simple. Chaque individu possède un patrimoine génétique commun mais il est unique.Sa combinaison génétique spécifique lui vient de son père et de sa mère.Au fil des générations, certains gènes peuvent disparaître et d’autres subsister.
.
Plus les siècles passent et plus notre patrimoine génétique s’éloigne de celui de nos ancêtres.
.
Les gènes n’expliquent pas tout quant aux différences physiques externes. L’environnement et le climat ont joué un rôle essentiel.
.
Un individu blond à la peau blanche est plus sujet au cancer de la peau par fort ensoleillement qu’un individu à peau noire.A l’inverse, une personne à peau noire synthétise moins la vitamine D qui est indispensable pour fixer le calcium dans les os qu’une personne à peau claire.
.
Notre organisme en fabrique naturellement sous l’influence des rayons ultraviolets du Soleil. Cela signifie qu’une personne à peau noire qui vit dans une zone peu ensoleillée est plus exposée au rachitisme.
.
A partir des recherches génétiques, on peut faire quelques suppositions et penser que lors de la colonisation de la planète, une « sélection » s’est opérée car certaines vulnérabilités provoquaient une plus grande mortalité.Ce n’est bien sûr qu’une hypothèse.
.
C’est en 1879 que les première peintures rupestres sont découvertes.
.
Devant les gravures de la grotte d’Altamira en Espagne, les préhistoriens restent sceptiques.
.
En effet, les peintures sont de véritables fresques artistiques qui leur semblent incompatibles avec les connaissances de ces hommes primitifs.
.
En 1940, la grotte de Lascaux permet aux chercheurs d’établir une chronologie des différents styles de l’art préhistorique.
.
A cette époque, les paléontologues pensent que les premières grottes ornées datent de – 23 000 ans et qu’il faut attendre – 15 000 ans pour voir apparaître les premières fresques peintes.
.
D'autres mystères sur l'art préhistorique reste totalement inexpliqué.
.
On peut citer les pétroglyphes anciens retrouvés en Amérique du Nord.
.
illustration : Pétroglyphes sur Newspaper Rock State Historic Monument





La préhistoire, les hommes préhistoriques
.
En un peu plus de 6 millions d'années les hominidés se sont diversifiés en plusieurs espèces qui ont développé leurs technologies et art respectifs... pour en savoir plus : http://www.hominides.com/html/prehistoire/prehistoire.html
.
Homo erectus dérive probablement de Homo habilis.
.
Il vivait il y a environ 1,7 à 0.5 millions d'années.
.
Ses origines se situent en Afrique de l’Est. C’est le début du quaternaire.
.
Cet hominidé va perdurer pendant presque 1,5 millions d’années ce qui est un vrai record.
.
Ce nouveau venu va cohabiter avec Homo habilis pendant des centaines de milliers d’années.
.
Puis, il va le supplanter et occuper toute l’Afrique.
Homo erectus quitte rapidement l’Afrique et en quelques dizaines de milliers d’années, on le retrouve au Proche-Orient. Par ce chemin, il atteint l’Eurasie.
.
Leur stature était proche de la nôtre en plus robuste. Il n’était probablement pas aussi velu qu’on l’imagine. Homo erectus était un excellent marcheur mais aussi un bon coureur.
.
Les plus anciennes empreintes d’hominidés datent de 3,75 millions d’années.
La bipédie était alors bien présente mais avec des caractéristiques encore simiesques.
.
illustration : Reconstitution Homo erectus. By Ryan Somma
.
Homo habilis est apparu en Afrique orientale il y a environ 2,5 millions d’années.
.
La stature n’a pas vraiment évolué depuis Australopithecus :
Taille : 1,20 m à 1,60 m pour un poids de 30 à 50 kg
.
Crâne épais avec une ébauche de front incliné au-dessus d’importantes arcades sourcilières
.
Face moins haute et moins saillante que chez l’Australopithecus
.
Leurs dents sont celles d’omnivores : incisives assez grandes et molaires plus petites
.
Mais si le squelette général n’a pas beaucoup évolué, par contre, le cerveau a augmenté pour atteindre 610 cm3.
.
La savane est devenue plus sèche et moins arborée. La station debout est donc bien maîtrisée. Homo habilis était sans conteste bipède.
.
Nous sommes à peu près certains que ce premier homo disposait d’un langage articulé. En effet, les moulages de son crâne montrent les aires de Broca et Wernicke : c’est là que le cerveau fabrique et traduit les mots.
.
Il est considéré comme un représentant archaïque d'Homo sapiens Homo sapiens ou l’Homme moderne, c’est-à-dire nous, serait apparu il y environ 200 000 ans.
.
Les racines d’Homo sapiens restent encore confuses et sont sans doute à rechercher en Afrique.
.
nos origines sont très mal connues et ne se basent que sur des hypothèses.
.
On sait seulement qu’entre 100 000 et 30 000 ans, plusieurs espèces d’hommes ont vécu côte à côte en Europe et en Asie.Mais, depuis, il n’en reste qu’une, la nôtre.
.
Crâne trouvé dans la grotte de Qafzeh, en Israël.
.
L'Homme de Tautavel
.
Dans la grotte de l’Arago, à Tautavel (pyrénnées orientales), les Homo Erectus ont fait une halte pendant plus de 300 000 ans.
.
Il faut préciser que l'expression homme de Tautavel ne désigne pas un hominidé mais un ensemble de fossiles d'hominidés du genre Homo, datant d'environ 300 à 450 000 ans.
.
Il est également à souligner que les paléontologues ne sont pas tous d’accord sur le fait que ces hominidés sont des Homo erectus. Pour eux, il s’agit bien d’une forme européenne d'Homo erectus. Ce sont des anténéandertaliens c’est-à-dire des prédécesseurs de l'Homme de Neandertal en Europe.
.
D’autres paléontologues pensent que « l’homme de Tautavel » serait un pré-néandertalien soit un ancêtre direct de l’homme de Neandertal. Ces hominidés seraient à classer chez les Homo heidelbergensis .
.
Bâti pour la marche, Homo Erectus, né sans doute au Kenya, il y a environ 1,8 millions d’années, atteint l’Europe, il y a un peu plus d'un million d'années.
.
Ses capacités exceptionnelles d’adaptation lui ont permis de vivre partout quel que soit l’environnement. C’est en quelque sorte, le globe-trotter de la préhistoire.
.
L'homme de Tautavel est également un Homo Erectus bien qu'une controverse existe à ce sujet. Les hominidés mis au jour à Tautavel figurent parmi les plus anciens restes humains trouvés à ce jour en Europe.
.
* Homo Erectus marche la tête bien haute ; sa stature est proche de la nôtre mais en plus robuste.
.
Ses membres sont bien proportionnés avec des jambes longues qui font de lui un bon marcheur.Il est souvent représenté avec un torse particulièrement velu mais il est probable que sa peau était plus lisse et foncée.
.
Son cerveau cube 1 300 cm3 environ. Il ne fait aucun doute qu’Homo Erectus employait un langage articulé. Ce n’était certes pas un intellectuel mais un homme entreprenant et curieux.
source :
http://www.dinosoria.com/tautavel.htm
.
Lucy, l’australopithèque
.
La plus connue des australopithèques est sans conteste Lucy. Cependant, cette australopithèque n’est qu’une espèce parmi beaucoup d’autres.L’histoire de l’humanité commence avec les premiers primates qui se sont redressés sur leurs pattes arrière pour devenir bipèdes. C’était il y a 6 à 8 millions d’années, très probablement en Afrique.
.
Ce n’est pas une, mais plusieurs espèces d’australopithèques qui occupaient l’Afrique entre – 5 et – 1 million d’années. Beaucoup ont cohabité ce qui a brouillé les pistes.
.
A mesure que les fossiles s’accumulent, notre arbre généalogique se complique et devient un véritable labyrinthe.
.
Son crâne était aussi développé que celui d’un chimpanzé (370 cm3).
Les australopithèques vivaient en groupe et utilisaient des outils sommaires, tels des galets brisés ou des fragments d’os.
.
Ses petites dents à l’émail épais nous ont appris qu’elle préférait manger des feuilles, des fruits tendres, des baies et des insectes.
.
A l’occasion, elle se faisait charognard.
.
Lucy et les siens vivaient dans une savane peuplée d’éléphants, de gazelles, de rhinocéros ou d’hippopotames. Les prédateurs étaient nombreux et n’hésitaient pas à s’attaquer aux australopithèques.
.
la découverte de Toumaï remet tout en cause car les fossiles ne sont pas du bon côté du Rift.
.
En effet, Toumaï a été découvert le 19 juillet 2001 par Ahounta Djimdoumalbaye à 2500 kilomètres à l'ouest du Grand Rift.
.
Cependant, les restes découverts sont encore insuffisants pour prouver la bipédie.
.
Pourtant, le trou occipital et l'usure des canines sont très proches des caractères propres aux hominidés.
.
Au total, à fin mars 2002, ce sont des restes fossiles appartenant à au moins cinq Sahelanthropus tchadensis et vivant dans l'actuel désert du Djourab voici environ sept millions d'années qui ont été mis au jour. Ces restes représentent un ensemble de documents scientifiques uniques au monde.
.
Sa capacité cranienne, d'environ 350 cm2, est équivalente à celle nos chimpanzés actuels.
.
Il est donc beaucoup trop tôt pour rejeter la théorie d’Y.Coppens.
.
Actuellement les débats sont vifs entre les découvreurs de Toumaï, d’Orrorin et d’Ardipethecus. Chacun pensant que son fossile se situe au début de la lignée humaine, juste après le dernier ancêtre commun.Mais, une question reste en suspend : est-ce la bipédie qui marque le commencement de notre lignée ?

Aucun commentaire: