mardi 8 septembre 2009

souvenirs de lecture et envie de lire...

dicton du jour :
À la bonne Dame de septembre,Tout fruit est bon à prendre
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Le matin, après la lecture de la presse, j'aime assez jeter un oeil sur l'éphéméride et des dictons, avant de rendre visite aux amis de lecture... souvent un simple mot m'évoque un bon souvenir de lecture... alors c'est parti pour une nouvelle chronique...
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Déjà le cher Pennac et la famille Malausène

Aux fruits de la passion de Daniel Pennac
Sensation dans la tribu Malaussène : Thérèse est amoureuse ! Thérèse la cassante ! Et de qui ? D'un conseiller référendaire à la Cour des comptes, un dénommé Marie-Colbert de Roberval, alias MC2. Dans le genre mésalliance, on ne peut pas faire mieux mais que peut-on contre l'amour, même dans une tribu où l'on a déjà connu beaucoup d'amours spectaculaires et malheureuses ? Chacun y va de son avis pourtant. Benjamin, le chef du clan Malaussène a un sombre pressentiment qui ne tardera pas à se vérifier. MC2, énarque distingué, prédisposé à veiller aux destinées de la nation est surtout intéressé par le talent de bouc émissaire de Benjamin et les dons de voyance de Thérèse, dons que malheureusement le mariage doit lui faire perdre. Le mariage aura bien lieu mais sera à peine consommé. S'ensuit une série de catastrophes, d'incendies, de morts violentes que Daniel Pennac enchaîne avec la verve et l'humour qui le caractérisent, ajoutant un épisode irrésistible à la saga de sa pittoresque tribu de Belleville.
note : me rappelle qu'il me reste toujours à lire "chagrin d'école"... que l'on m'a offert lors de sa sortie et jamais ouvert... je n'arrive pas à me décider...
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Saint-Adrien est le patron des bouchers, des soldats, des gardiens de prison et des professionnels de l’armement. Il est invoqué pour guérir la peste.
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Là facile, comment ne pas songer au magnifique roman de Camus.
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mais aussi à un auteur que j'aime bien ... rayon polar historique...

La Peste blonde de Philippe Bouin
Le 1er mai 1665, Nicolas de La Reynie reçoit une lettre anonyme dénonçant un trafic de perruques à Paris.
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La suite glace d'effroi : l'auteur de la missive prétend que les malfaiteurs ont infusé la peste dans lesdites perruques.
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Le lieutenant de police n'ignore pas que le mal a déjà frappé à Soissons et à Rouen. Autant dire aux portes de Paris. Des mesures d'urgence s'imposent, il faut mettre la capitale en quarantaine pour éviter la contagion.
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Dieudonné Danglet, lui , réquisitionne son année de gueux pour débusquer les coupables. Quand le fils de Fleur, « la reine ces ribaudes », est contaminé, c'est toute la cour des Miracles qui s'engage à ses côtés dans un combat sans merci.
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et bien sûr, j'ai trouvé le moyen d'avoir deux envies de lecture... incorrigible !
Peste de Chuck Palahniuk

Mais qui est donc Buster Casey, alias Rant ? Dans un futur où une partie de la population est " diurne " et l'autre " nocturne " selon un couvre-feu très strict, Peste prend la forme d'une biographie orale faite de rapports contradictoires émanant de témoins qui ont connu le mystérieux Buster de près ou de loin.
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arçon aux moeurs étranges, friand de morsures animales en tous genres pour certains, génial tueur en série ou répugnant individu pour d'autres, le véritable Buster Casey semble, au fil des récits, de plus en plus insaisissable et protéiforme.
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De quoi alimenter le mythe... Évangile subversif et grotesque où le rire donne la réplique à l'horreur, Peste décrit un monde qui marche sur la tête, où la vie est à mourir d'ennui et la mort positive et créatrice. Chuck Palahniuk explore, encore et toujours, les tréfonds de la vie moderne et dresse le portrait en creux d'une Amérique en mal de repères.
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La peste à Breslau de Marek Krajewski,
Breslau, en Pologne, dans les années 1920.
Dans un appartement bourgeois, deux prostituées sont retrouvées mortes, les dents de devant arrachées.
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On confie l'affaire à Eberhard Mock, sergent-chef à la brigade des Moeurs, pour qu'il mette la main sur l'auteur de cette effroyable mise en scène.
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Grâce à ses penchants prononcés pour la chair et l'alcool, aucun bordel, aucun cabaret, aucun proxénète ne lui sont inconnus.
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Touché par cette horreur, il s'acharne et fait jouer toutes ses relations pour mener l'enquête. Rien ne lui fait peur... Ni le respect de la hiérarchie, ni les interrogatoires musclés rondement menés en terrain hostile...
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Cependant, quand il s'avère que ce sont ses empreintes que l'on retrouve sur l'arme du crime, il ne s'agit plus pour Mock d'une simple investigation. Manipulation et corruption se mêlent au sang versé. Et s'il doit faire la lumière sur cette affaire, ce n'est plus seulement pour rétablir l'honneur des deux jeunes disparues, mais aussi pour sauver sa peau...

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