en passant par bibliobs... une info qui n'a fait aucun bruit...*
illustration : "la liseuse" de Diane Léonard
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C'est ainsi, le sarkozysme n'excluant pas toujours le respect des traditions républicaines : la nomination d'Eric de Chassey, que l'Elysée vient de rendre publique, aura été nettement plus calme que celle de Frédéric Mitterrand en juin 2008. Et surtout incomparablement moins houleuse que la non-nomination de Georges-Marc Benamou.
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(c)Sipa
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(c)Sipa *
A peine un an et demi après le dénouement de cet inénarrable feuilleton, le nouveau patron de l'académie de France sera donc un professeur d'art contemporain né en 1965 aux Etats-Unis, normalien, spécialiste de l'art abstrait, de la photographie et des Etats-Unis, qui enseigne à l'université François-Rabelais de Tours depuis 1999, et auquel on doit plusieurs livres, dont «la Violence décorative : Matisse et les Etats-Unis» (1998) et «Descendances abstraites de Matisse» (2009).
A peine un an et demi après le dénouement de cet inénarrable feuilleton, le nouveau patron de l'académie de France sera donc un professeur d'art contemporain né en 1965 aux Etats-Unis, normalien, spécialiste de l'art abstrait, de la photographie et des Etats-Unis, qui enseigne à l'université François-Rabelais de Tours depuis 1999, et auquel on doit plusieurs livres, dont «la Violence décorative : Matisse et les Etats-Unis» (1998) et «Descendances abstraites de Matisse» (2009).
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A l'occasion de la grande rétrospective Soulages, qui aura lieu au Centre Pompidou du 14 octobre prochain au 10 mars 2010, un colloque international sera précisément organisé à Beaubourg sous sa responsabilité scientifique en janvier 2010, en collaboration avec l'université François-Rabelais de Tours et l'Institut National de l'Histoire de l'Art.
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On voit par là qu'après l'éclectisme incarné par le très médiatique Frédéric Mitterrand, le choix d'Eric de Chassey est, d'abord, celui d'un intellectuel aux goûts pointus.
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Egalement critique d'art et commissaire d'exposition, il avait notamment piloté récemment, au musée des Beaux-Arts de Lyon, une exposition au titre prémonitoire : «Repartir à zéro, comme si la peinture n'avait jamais existé». Avouez que ça ne s'invente pas.
Egalement critique d'art et commissaire d'exposition, il avait notamment piloté récemment, au musée des Beaux-Arts de Lyon, une exposition au titre prémonitoire : «Repartir à zéro, comme si la peinture n'avait jamais existé». Avouez que ça ne s'invente pas.
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La procédure semble en tout cas, cette fois, avoir été scrupuleusement respectée, puisque le communiqué de l'Elysée le précise avec soin :
«Sur proposition du ministre de la Culture et de la Communication, le président de la République a nommé M. Eric de Chassey directeur de l'académie de France à Rome.»
La procédure semble en tout cas, cette fois, avoir été scrupuleusement respectée, puisque le communiqué de l'Elysée le précise avec soin :
«Sur proposition du ministre de la Culture et de la Communication, le président de la République a nommé M. Eric de Chassey directeur de l'académie de France à Rome.»
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Théoriquement, le voilà parti pour trois ans, renouvelables deux fois. -Par Grégoire Leménager
Théoriquement, le voilà parti pour trois ans, renouvelables deux fois. -Par Grégoire Leménager
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