mercredi 30 septembre 2009

souvenir de lecture en suivant l'éphéméride

Court passage sur l'éphéméride aujourd'hui...
Deux inconnus en littérature... et je passe a un auteur que j'apprécie beaucoup : Elie Wiesel...

ais impossible de faire l'impasse sur le traducteur de la Bible et sur son premier imprimeur...
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illustration : "la liseuse" Mary Ferris Kelly .
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30 septembre 0345 naissance de Saint Jérôme, ermite, traducteur en latin de la Bible (la Vulgate), docteur de l'Eglise. Il est le Saint Patron archéologistes, des archivistes, des écoliers, exégètes, des libraires et des traducteurs.
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illustration : Saint Jérôme par Domenico Ghirlandaio en 1480 - Chiesa di Ognissanti de Florence.
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1452 Guttenberg publie son premier livre : la Bible.
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illustration : Strasbourg - Place Gutenberg - Statue de David d'Angers - « Et la lumière fut »

Le mot « bible » vient du grec ancien βιϐλία, c'est un mot neutre au pluriel qui signifie « livres ».
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Comme les papyrus égyptiens étaient particulièrement bien préparés à la ville du bord de mer de Byblos, les Grecs empruntèrent le terme de « biblios » pour désigner le « livre » et le mot s'est ainsi conservé jusqu'à nos jours.
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Ce mot parvint au français par l’intermédiaire du latin bíblia de même sens, à savoir : « les Livres (Saints) » ou « la Bibliothèque (sacrée) ».
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Patrick White, né le 28 mai 1912 à Londres et mort le 30 septembre 1990 à Sydney, est un écrivain australien d'expression anglaise lauréat du prix Nobel de littérature en 1973.
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Franchement, jamais entendu parler et encore moins lu...


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Alice Parizeau (née Alicja Poznańska le 25 juillet 1930 à Cracovie et décédée le 30 septembre 1990) était une écrivaine, une journaliste et une criminologue québécoise d'origine polonaise. Elle était par ailleurs l'épouse de Jacques Parizeau.
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Idem, auteur dont je n'ai jamais entendu parler....
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Eliezer Wiesel,
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Il est Prix Nobel de la paix et consacre une partie de son œuvre à l'étude de la Shoah dont il est rescapé.
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Le monde s'est tu lors de l'holocauste.
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«C'est pour cette raison que je me suis juré que jamais je ne garderai le silence là où l'homme endure la souffrance et l'humiliation»
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Trois jours après la libération du camp d'Auschwitz, en se regardant pour la première fois dans un miroir :
«De la profondeur du miroir, un corps me regardait. Le regard de ses yeux, alors qu'ils me regardaient, ne m'a plus jamais quitté».
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Né en Transylvanie (Roumanie), Elie Wiesel est l'un des survivants des
camps de concentration nazis. En 1939, la Transylvanie devient une partie de la Hongrie et selon les ordres de l'Allemagne, en 1944, les juifs hongrois sont envoyés dans des camps de concentration. Lui et son père parviennent à survivre jusqu'en avril 1945, date de la libération d'Auschwitz.
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Pris en charge par l'«Oeuvre au secours aux enfants», en 1945, il fait des études de philosophie à la Sorbonne. Puis il gagne sa vie en faisant de nombreux petits travaux.
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En 1958, grâce à François Mauriac, il publie l'ouvrage «La nuit», un récit poignant relatant l'holocauste. En 1963, il obtient la nationalité américaine et il devient titulaire de la chaire en sciences humaines de l'Université de Boston.
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Rebelle contre l'indifférence, il déclare : « Tant qu'un dissident est en prison, notre liberté ne sera pas vraie. Tant qu'un enfant a faim, nos vies seront remplies d'angoisse et de honte ».
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En 1988, il organise avec le président François Mitterrand une conférence regroupant 76 lauréats du Prix Nobel dont la mission est de réfléchir sur l'avenir de la planète. Tous les deux ans cette rencontre se renouvelle.
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À trente ans, il commence à décrire son expérience concentrationnaire, à témoigner pour les victimes de la Shoah. Ainsi commence une longue œuvre littéraire.
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Outre une quinzaine de romans, Élie Wiesel est l'auteur de trois pièces de théâtre, de nombreux essais traitant de sujets d'actualité, de judaïsme (avec notamment la série des Célébrations : hassidique, biblique, talmudique, prophétique, en attendant un prochain volume « mystique »), le lien entre tous ces ouvrages se situant dans la défense de la Mémoire.
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Plus qu'un romancier, un dramaturge ou un essayiste, Élie Wiesel se définit avant tout comme un « conteur ».
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illustration : Elie Wiesel, 2007 cast from 2001 original, Bronze by Miriam Baker
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De la Russie à l'Allemagne, l'Espagne et la Palestine, à travers un siècle marqué par la violence — pogroms, nazisme, guerres — voici le destin d'un jeune poète juif qui voulait tout ensemble vivre sa foi et son idéal communiste.
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Rêve fou qui s'effondrerait dans le silence et la mort s'il n'y avait ce rire qui soudain s'élève, libérateur et chargé d'espoir, même si nul n'en comprend vraiment le sens.
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Adam (ou le mystère du commencement), Abraham et Isaac (ou histoire du survivant), Joseph (ou l'éducation d'un juste), Job (ou le silence révolutionnaire), d'autres personnages bibliques sont ici évoqués par un conteur qui les fait émerger tout ruisselants de leur passé et du passé de ceux qui en transmirent la mémoire - et tout présents à ceux auxquels le poète ouvre cette immense symbolique pour aujourd'hui.
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"Enfant je lisais ces récits bibliques avec un émerveillement mêlé d'angoisse. J'imaginais Isaac sur l'autel, et je pleurais. Je voyais Joseph prince d'Egypte, et je riais".
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Cet émerveillement et cette angoisse, Elie Wiesel les fait partager à ses lecteurs dans cette interprétation à la fois poétique et critique qui s'appelle le midrash.
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Le hassidisme, ce mouvement qui est né au XVIIIe siècle dans le peuple juif dispersé aux confins de l'Europe centrale et orientale, n'a constitué ni une doctrine ni une idéologie.
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Il a été avant tout une façon d'être, de voir et de vivre.
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Au départ, un visionnaire solitaire : Israël Baal Shem-Tov, le Maître du bon nom. Aux Juifs opprimés par des siècles de persécution, il lance un étonnant appel à la joie.
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Et ses disciples, le grand Maguid, Levi-Yitzhak de Berditchev, Israël de Rizhin ou Rabbi Nahman de Bratzlav, à travers un étrange réseau de communications et de successions, vont surgir ici et là, susciter les enthousiasmes, animer des communautés.
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" Le hassidisme qui prêchait la fraternité et la réconciliation devint l'autel sur lequel tout un peuple fut immolé. Parfois, l'enfant en moi me dit que le monde ne méritait pas cette Loi, cet amour, ce message de spiritualité, ce chant qui accompagne l'homme sur sa route solitaire.
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Quand les temps sont trop durs, quand les souffrances sont trop grandes, les injustices trop flagrantes, il prend parfois l'envie aux hommes, à défaut d'inventer un monde meilleur, d'inventer un personnage, un héros qui les aide à vivre.
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C'est sûrement ainsi qu'est née, au sein de la communauté juive de Prague, alors en proie à de cruelles persécutions, la légende du Golem.
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Une créature artificielle à forme humaine, créée en 1580 à partir d'une masse d'argile par le célèbre rabbin Yehoudah Levaï de Prague, plus connu sous le nom de Maharal.
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Le Golem dont la mission sur Terre était de protéger les enfants d'Israël de ses ennemis...
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Je manque de temps aujourd'hui, mais quelques romans à lire au sujet du golem, dont Le Golem de Gustav Meyrink, Le Golem de Isaac Bashevis Singer, Le Golem de Moshe Idel, L'histoire vraie de Yossélé le Golem de Prague de Alix Brijatoff , deux polars : Le Golem de Londres de Ackroyd, Golems de Alain Delbe, sans oublier Frankenstein, ou, Le Prométhée moderne de Shelley Mary... et quelques autres...
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Parmi les passagers du vol New York Tel-Aviv, il y a Claudia, qui va retrouver l'homme qu'elle aime ; Razziel, qui a rendez-vous avec un mystérieux Sage qui l'a aidé quand il était en prison ; Yoav, qui retourne en Israël finir ses jours ; George Kirsten, qui espère se décharger d'un secret trop lourd pour lui, et Bruce Schwarz, qui souhaite échapper enfin à son destin d'éternel séducteur insatisfait.
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Mais l'avion fait un atterrissage forcé dans le Connecticut et les cinq voyageurs sont recueillis par le Juge et son adjoint, le Bossu.
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Enigmatique et inquiétant, le Juge impose à ses hôtes d'une nuit un interrogatoire serré : en quoi sont-ils coupables, innocents, responsables ? Tous comprennent alors qu'au terme de son enquête, le Juge prononcera une sentence de mort contre l'un d'entre eux...
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Du Temple qui fut la gloire de Jérusalem, il ne reste qu'une paroi de soubassement contre laquelle les Juifs sont venus pendant des siècles pleurer leur patrie perdue.
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Vers ce Mur des Lamentations convergent aujourd'hui les touristes du monde entier mais encore aussi d'innombrables pèlerins.
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Que veulent-ils, qui sont-ils, ces suppliants, ces mendiants ?Ecoutez-les, écoutez-le - écoutez celui qui les présente et parle au nom de tous, le jeune David venu des Carpathes après avoir passé par le feu de la fureur nazie, qui a survécu à l'holocauste de la deuxième guerre mondiale, comme tant d'autres de ses frères, comme tant d'autres générations au cours des âges à d'autres persécutions, d'autres guerres.
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Et voici justement que David est encore témoin d'une troisième guerre, celle des Six Jours, celle qui doit assurer à Israël la sécurité sur les frontières de son pays enfin retrouvé.
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C'est moins la bataille que le sens profond des combats, leur répercussion dans la conscience des siens que relate David, porte-parole et « double » de l'auteur qui, avec ce récit passionné, compose une somme où se mêlent légendes et traditions religieuses sur les thèmes qui se retrouvent dans toute son oeuvre de témoin inspiré, de poète.
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La nuit, La Nuit est le récit des souvenirs qu'Elie Wiesel conserve de la séparation d'avec sa mère et sa petite soeur qu'il ne reverra plus jamais et du camp où avec son père il partage la faim, le froid, les coups, les tortures... et la honte de perdre sa dignité d'homme quand il ne répondra pas à son père mourant.
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Frappé par une maladie incurable, Elhanan Rosenbaum voit peu à peu s'effacer sa mémoire.
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Bientôt, il ne sera plus qu'un oublié, un homme sans racines, dépossédé de sa propre histoire : son enfance roumaine, la guerre, l'amour de Talia, la découverte de la Palestine, les combats dans Jérusalem en 1948...
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Au récit qu'il entreprend pour léguer sa mémoire à Malkiel, son fils, se mêle l'enquête de celui-ci dans le village roumain de ses ancêtres.
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Voyage étrange qui lui permettra d'accepter sa propre identité, façonnée par une histoire qu'il a trop longtemps méconnue. - Une vaste fresque de cinquante ans d'histoire, en même temps que le destin d'un père et d'un fils que tant de choses éloignent l'un de l'autre et qui sont cependant indissociables.
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Le cinquième fils
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Comment le fils de Reuven Tamiroff, ce jeune Juif new-yorkais né d’un ghetto polonais, peut-il vivre, marqué par la malédiction qui a frappé les siens :
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une communauté emmurée et suppliciée par un officier SS que par dérision elle avait surnommé l'Ange;
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une famille mutilée par la tourmente;
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un père devenu silencieux sous le poids d'images épouvantables qui le poursuivent; titre mère, recrue d'horreur, que seule la folie a sauvée;
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et Ariel, ce frère inconnu, double disparu dans l'enfer nazi, avec lequelle narrateur, peu à peu, s'identifie ?
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A la fin de la guerre, Reuven Tamiroff avait choisi de faire lui même justice. Trente ans plus tard, son fils repart à la chasse au bourreau miraculeusement réchappé de l'attentat.
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Mais la vengeance a-t-elle, aujourd'hui, un sens? Faut-il, vraiment, verser encore le sang pour venger, le sang versé? Le jeune'homme hésite.
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L'intrigue elle-même est comme suspendue à cette hésitation. Et c'est le roman tout entier qui, du coup, culmine en une méditation grave et belle sur le crime, le pardon, le châtiment ou sur les paradoxes de la mémoire quand les fils tentent d'en reprendre aux pères le presque impossible fardeau.
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Le cas Sonderberg, pas encore lu...
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Jeune journaliste, Yedidyah évolue dans la rédaction d’un quotidien new-yorkais, avec ses intrigues et ses fidélités.
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Critique théâtral, époux d’une actrice, il participe de la comédie new-yorkaise. Les succès éphémères, les gloires oubliées : rien n’est plus joyeux qu’une nouvelle étoile, rien n’est plus mélancolique que son crépuscule.
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Mais voilà qu’on demande un jour à Yedidyah de « couvrir » le procès d’un certain Werner Sonderberg.
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L’accusé, jeune Allemand résidant aux Etats-Unis, est parti se promener avec son vieil oncle, visiteur de passage, dans les montagnes des Adirondacks. Le neveu en est revenu seul. Coupable ou non coupable ?
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Cette affaire déclenche en Yedidyah d’étranges et puissants échos. Sentant qu’il se heurte à un secret familial, il tente de sonder sa propre mémoire. Qui est-il vraiment ? Comment retrouver les visages disparus d’un père, d’une mère, d’un frère ?
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Offre de mission clandestine en Israël, épisodes de l’Occupation et de l’après-guerre, camaraderie de combat et désillusions : tout s’enchevêtre dans sa conscience. Le voilà guetté par la folie. Il a recours à l’hypnose pour retrouver les images de sa petite enfance, faire la paix avec lui-même et avec « une histoire qui, jusqu’à la fin des temps, fera honte à l’humanité ».
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