mercredi 23 septembre 2009

souvenir de lecture en suivant l'éphéméride

Me voilà à jour de l'éphéméride...
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pour mémoire j'utilise "366jours.free.fr", wikipédia et amazon pour la plus grande part...
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illustration : "la liseuse" de Lynda Schneider Granastein,
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1870

décès de Prosper Mérimée, écrivain Fils du peintre et écrivain Léonor Mérimée et de la peintre Anne Moreau, Prosper fit son droit et étudia aussi de nombreuses langues : le grec, l' arabe, l' anglais et le russe. Il est l’un des premiers traducteurs de la langue russe en français.
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Mérimée aimait le mysticisme, l’histoire et l’inhabituel. Il a été influencé par la fiction historique popularisée par Walter Scott et par la cruauté et les drames psychologiques d’Alexandre Pouchkine.
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Les histoires qu’il raconte sont souvent pleines de mystères et ont lieu à l’étranger, l’Espagne et la Russie étant des sources d’inspiration fréquentes. Une de ses nouvelles a inspiré l’opéra Carmen.
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Après avoir fait ses études de droit, il se livra bientôt tout entier à la littérature.
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Il entra pourtant dans l’administration et fut, après 1830, secrétaire du cabinet du comte d’Argout, passa rapidement par les bureaux des ministères du Commerce et de la Marine et succéda enfin à Ludovic Vitet en 1834 aux fonctions d’inspecteur général des Monuments historiques, où son père occupait la fonction de secrétaire, et qui lui permettait de poursuivre en toute liberté les travaux littéraires auxquels il devait sa précoce réputation.
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C’est à ce moment qu’il demanda à Viollet-le-Duc, d’effectuer une de ses premières restaurations d’édifice en France.
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Ce poste lui donna en outre l’occasion de faire dans le Midi, l’Ouest, le Centre de la France et en Corse des voyages d'inspection, dont il publia les relations (1836-1841).
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En 1843, il est élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres

et, en 1844, à l’Académie française en remplacement de Charles Nodier.
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Ayant pris fait et cause pour son ami le comte Libri, Mérimée est condamné à quinze jours de prison et à mille francs d’amende, il est écroué le 4 juillet 1852 à la Conciergerie.
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Mérimée publia aussi sous le voile de l’anonyme : la Jacquerie, scènes féodales, suivie de la Famille Carvajal (1828), et la Chronique du règne de Charles IX (1829) ;
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puis il signa de son nom les nouvelles, petits romans, épisodes historiques, notices archéologiques ou études littéraires, d'abord dans la Revue de Paris puis dans la Revue des Deux Mondes, et qui formèrent ensuite un certain nombre de volumes, sous leurs titres particuliers ou sous un titre collectif.
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Lus à peu près dans l'ordre :

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Tamango, un Noir, vend des êtres humains aux marchands d'esclaves contre de l'alcool, des armes…
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Un jour, sous l'effet de la colère — et surtout de l'alcool —, il livre sa propre femme aux négriers.
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Le lendemain, il réalise son erreur : fou de douleur, il tente alors de rattraper le navire sur lequel elle a été embarquée.
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Lorsqu'il y parvient, il tombe entre les mains du capitaine Ledoux qui le réduit à l'esclavage. Tamango se trouve alors dans la même situation que ceux qu'il vendait autrefois sans pitié.
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Vers la fin de la traversée, les Noirs dirigés par Tamango se rebellent contre l'équipage, et tuent tous les hommes blancs. Malheureusement, suite à une fausse manœuvre, beaucoup trouvent la mort.
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Voyant que ce meneur improvisé ne peut les ramener en Afrique, les Noirs sont désemparés. Tous meurent, sauf Tamango qui est sauvé à temps par un navire anglais en partance pour Kingston. Arrivé à destination, il travaille pour l'État, puis se fait engager comme musicien. Finalement, Tamango meurt d'une inflammation de la poitrine, causée par son alcoolisme.
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Dans cette nouvelle, Prosper Mérimée dénonce la traite des Noirs et ses ignominies. Son récit, aussi fort qu'émouvant, décrit le rôle que Tamango y joue, à savoir celui d'un homme aux prises avec les manœuvres perfides des esclavagistes blancs.
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Une beauté merveilleuse... Un corps parfait, des contours si purs, des formes exquises et voluptueuses. Mais un visage où l'Incroyable beauté le dispute au dédain, à l'ironie, à la froide cruauté...
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C'est Vénus sortie de terre, l'Idole redoutable et magnifique. Éternelle. Fascinante.
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À quoi songeait l'impétueux jeune homme en lui passant l'anneau nuptial ? Le malheureux ! Quel infernal hymen vient-il de sceller ? Car c'est elle qui viendra réclamer son dû le soir des noces.
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Le sage se moque des visions et des apparitions surnaturelles. Le raisonneur fait fi des mises en garde, il se rit de prétendus fantômes et des récits à dresser les cheveux sur la tête. Redoutable erreur..
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Don Juan est le fils espéré du comte don Carlos de Maraña qui veut faire de lui un homme brave tandis que sa mère rêve d’un fils pieu.
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C’est un enfant très gâté est élevé dans le luxe et l’abondance de biens. Dans sa jeunesse, il fut marqué par un tableau de Moralès qui représentait les tourments du purgatoire infligés à des pécheurs ; tableau qui ornait l’oratoire de la comtesse de Maraña, sa mère.
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A dix huit ans, Don Juan, doué pour la religion et les armes mais beaucoup moins pour le latin, fut envoyé à Salamanque dans l’une des plus prestigieuses écoles d’Espagne.
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Là, il fit la connaissance d’un étudiant qui le mit en garde d’un dénommé don Garcia. Don Garcia s’avèrera être le fils d’un ami de son père et prendra Don Juan sous son aile.
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Ensemble, les deux hommes décident de séduire deux sœurs : doña Fausta et doña Teresa de Ojeda. En tentant de les séduire, ils sont contraints de tuer don Cristoval et, au lieu de s’enfuir loin, par la ruse ils sèment leur adversaire.Les deux hommes vont parvenir à leurs fins.
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Don Juan se montre plus fidèle que Don Garcia mais il se lasse vite de cette jeune fille. Ses illusions sur l’amour sont remises en cause. Les deux hommes décident de s’échanger leur compagne mais Fausta alerte la maison et son père, pensant tuer Don Juan, poignarde sa fille.
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Don Juan, dans sa fuite, assassine le père de Fausta. Les deux hommes doivent quitter le pays ; ils décident de s’en aller en Flandres sur le front.
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Les deux seigneurs agissent alors sous les ordres du capitaine Gomare qui à sa mort lègue son argent à Don Juan afin qu’il lui fasse un enterrement chrétien. Nous pouvons voir que Don Juan n’est pas pieu mais qu’il a peur de l’enfer. De plus, il inspire la confiance pas tant par sa parole mais par comparaison avec son compagnon. Don Gracia décide de dépenser tout l’argent du commandant au jeu. Ils doivent partir au front et Don Gracia est tué.
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Don Juan décide de retourner en Espagne, à Séville. Il tombe malade et dresse la liste de toutes ses conquêtes ainsi que des professions de leurs maris. Un de ses amis lui fait alors remarquer qu’il n’y a qu’une femme de dieu qu’il n’a pas encore trompée ; il décide alors de séduire une none.
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Le dimanche, à l’église, il en trouve une fort à son goût et tente de l’approcher. Don Juan s’aperçoit que la religieuse n’est autre que doña Teresa qui refuse de se laisser séduire par son ancien amant ; il communique par message et Don Juan ne cesse de se référer au Cid de Corneille. Elle finit par lui céder en mettant en place une stratégie pour la faire sortir du couvent.
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En attendant doña Teresa, Don Juan assiste à son propre enterrement, il prend peur et tombe malade il fait appeler un prêtre pour se confesser. Cet homme lui conseille de se repentir immédiatement ; ce qu’il fait. Nous voyons ici le point de rupture majeur entre les deux versions du mythe de don Juan ; celui de Mérimée va se repentir alors que celui de Molière ou de Mozart va mourir.
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Comme nous l’avons dit, Don Juan décide de rentrer dans les ordres, il vend ses biens et fait construire une chapelle et un hôpital. Mais bien qu’il ait décidé d’arrêter de se battre, un inconnu, nommé don Pedro de Ojeda, venu venger son père et ses sœurs, le provoque en duel et don Juan ne peut résister.
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L'inconnu en question est le meurtrier de Don Garcia il voulait tuer Don Juan mais a manqué sa cible. Et alors qu’il n’a plus pratiqué les armes depuis longtemps il gagne le duel.
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Le père supérieur, pour éviter de ternir la réputation de son ordre, cache l’affaire à tous et don juan, désormais frère Ambroise dans les ordres, finit sa vie dans cette abbaye. A sa mort, ils se fait enterrer au pied de l’autel de la chapelle qu’il a fait construire avec pour épitaphe : « Aqui yacen los huesos y cenizas del peor hombre que ha habido en el mundo. Ruegen a Dios por él. » ("Ci-git le pire homme qui fut au monde").
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Mateo Falcone habite à la lisière d’une forêt à porto vecchio en Corse. Un jour, il décide de partir chasser avec sa femme.
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Fortunato, son fils héritier, voit arriver un homme s’appelant Gianetto qui lui demande de le cacher, il accepta alors pour trois sous.
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Une dizaine de minutes plus tard, six hommes armés se présentent chez Mateo Falcone et demandent à Fortunato où est passé l’homme qu’ils poursuivaient.
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Aprés discussion, Fortunato accepta de dévoiler la cachette du bandit en échange d'une belle montre dont il rêvait, Matéo Falcone arriva une fois Gianetto capturé, Gianetto insulta Matéo et sa famille de traître.
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Puis une fois les six hommes et Gianetto partis, sa femme, devinant l’idée de son mari, le supplia d’arrêter mais sans l’écouter, il va, avec son fils, dans la forêt et l’abat d’un coup de fusil.
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Colomba a pour thème la vendetta, guerre privée de vengeance entre familles qui se « faisaient elles-mêmes justice », et dans le cadre de laquelle la famille dont un membre avait été offensé se devait d’exercer sa vengeance contre la famille de l’offenseur.
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Colomba della Rebbia a vu périr son père assassiné par son ennemi, l’avocat Barricini. L’assassin a su dérober son crime aux yeux de la justice, mais Colomba n’a pas mis l’espoir de sa vengeance dans la loi.
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Elle a un frère, Orso della Rebbia, lieutenant en demi-solde dans la garde impériale, qui doit bientôt revenir en Corse. C’est lui qui est maintenant le chef de la famille, et c’est lui qui, selon les idées de la Corse, doit venger son père : quand on a un ennemi, il lui faut choisir entre les trois S : schioppetto, stiletto o strada.
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Lorsque Orso si longtemps attendu revient enfin au pays, Colomba découvre que son séjour sur le continent lui a fait concevoir, de l’honneur et de la justice, d’autres sentiments que ceux de ses compatriotes et surtout de sa sœur : il déteste la vendetta.
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Colomba pousse alors avec un mélange d’amour fraternel et d’ardeur de vengeance son frère à un meurtre expiatoire, qu’elle aurait accompli elle-même si elle n’eût cru que l’exécution de la vengeance appartenait à son frère comme chef de la famille.
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Craignant qu’il ne soit abattu dès son retour à Pietranera, le village ancestral, Colomba a soin de couvrir Orso de son corps lorsqu’il passe devant la maison des Barricini. Pour aviver sa colère et sa haine contre ses ennemis, elle le mène à la place où son père a été tué puis, de retour à la maison, elle lui montre la chemise couverte de larges taches de sang de leur père et la lui jette sur ses genoux, avant de poser dessus les deux balles qui l’ont frappé.
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Excité par sa sœur et par l’opinion de ses compatriotes, Orso n’en continue pas moins de répugner à la vendetta lorsqu’il est attaqué dans la montagne par les deux fils de l’avocat Barricini.
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En état de légitime défense, Orso les tue et accomplit la vengeance de Colomba. Forcé, dans les premiers moments, de se cacher dans les maquis impénétrables qui servent de retraite aux bandits corses, une ordonnance de non-lieu sera rendue en sa faveur lorsque l’examen des cadavres et la déposition du colonel démontreront qu’il était seul au moment du combat et qu’il n’a fait que riposter à ses attaquants.
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Alors qu’il voyage dans le sud de l’Espagne, le narrateur, un archéologue, rencontre par hasard José Navarro, appelé Don José, le plus célèbre brigand qui soit, avant sa mort, ce dernier lui raconte sa belle et terrible histoire…
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Jeune soldat d'origine basque, il croise la route d’une bohémienne, Carmen, aussi belle que sensuelle et en tombe fou amoureux comme beaucoup d'hommes. Lorsqu’elle poignarde une collègue dans un établissement, il l'emmena au poste.
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Mais sur la route, par amour pour elle, il la relâche, et rentre ainsi dans l’illégalité. Après avoir été dégradé et avoir déserté, Don José devient contrebandier. Mais il apprend que Carmen est mariée à un autre homme du nom de Garcia.
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Après avoir collaboré avec lui sur des embûches et des crimes, il le tue, jaloux de son amour pour Carmen. Puis, Don José part à la recherche de cette dernière, et la retrouve aimant un toréador, nommé Lucas.
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Aveuglé par le chagrin, Don José la poignarde et l’enterre dans un bois… Quelque temps après, pris de remords, il ira se rendre à la police et sera condamné à mort sans rémission.
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Carmen est un opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d'après la nouvelle Carmen, de Prosper Mérimée.
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Créé le 3 mars 1875 à l'Opéra-Comique de Paris, c'est l'un des opéras français les plus joués au monde.
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illustration : Célestine Galli-Marié qui créa le rôle en 1875.
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Lokis
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raconte l'histoire d'un philologue prussien, Kurt Wittenbach, qui effectue un séjour d'études dans le château d'un mystérieux comte.
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Ce dernier, dont le nom est Michel Szémiot, conserve en effet dans sa bibliothèque de très anciens manuscrits baltes que l'érudit est venu consulter.
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Sa vie au château lui permet de découvrir peu à peu l'identité de son hôte, dont on apprend que la mère a été violée par un ours avant sa naissance, avant de sombrer dans la folie. Lui-même, quoique fort éduqué, démontre des traits particuliers, tels une grande taille et un intérêt fort pour la forêt, où néanmoins il ne chasse jamais.
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Malgré ces histoires inquiétantes, le comte est fiancé à une jeune noble d'origine polonaise. Au terme de la nuit de noces, celle-ci est retrouvée horriblement lacérée par une mâchoire animale, tandis que le comte a disparu, en laissant derrière lui des traces d'ours pleines de sang.
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Lors de la Commune, ses livres et papiers furent détruits par l'incendie de sa maison du 52, rue de Lille.
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Le romancier et critique d'art Louis Edmond Duranty, disciple de Champleury et qui fut portraituré par Degas, serait son fils naturel.
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Son décès avait été déclaré dans toute la capitale en 1869 alors qu’il n’était pas encore mort. Un démenti paru dans le Figaro détruisit finalement la rumeur.
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La « base Mérimée »

À partir de 1834, Prosper Mérimée commence à faire recenser sur l’ensemble du territoire français les ensembles architecturaux remarquables, annonçant avec un siècle d'avance « l'Inventaire Général des Monuments et Richesses Artistiques de la France » lancé par André Malraux.
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C'est pourquoi, en son honneur et en sa mémoire, le Ministère de la Culture et de la Communication a créé la base Mérimée, qui recense l’ensemble des monuments historiques et, au-delà, le « patrimoine architectural remarquable »
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pour en savoir plus : http://www.merimee.culture.fr/,

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1939
décès de Sigmund Freud, neurologue et psychiatre, le père de la psychanalyse. Il me semble en avoir déjà parlé à propos de Totem et tabou.

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1973

décès de Pablo Neruda, poète, diplomate et journaliste.
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Le 21 octobre 1971, Pablo Neruda obtient, après Gabriela Mistral en 1945 et Miguel Ángel Asturias en 1967, comme troisième écrivain d'Amérique Latine, le Prix Nobel de littérature.
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En 1972, il retourne au Chili et est triomphalement accueilli au stade de Santiago. Neruda rédige Incitación al Nixoncidio y elogio de la revolución (Incitation au nixoncide et éloge de la révolution).
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La maison de Neruda à Santiago est saccagée et ses livres sont jetés au bûcher.
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Le poète et homme politique meurt le 23 septembre 1973 d'un cancer du pancréas, à la clinique Santa Maria de Santiago. Son inhumation devient, malgré la surveillance policière, une manifestation de protestation contre la terreur militaire.
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En 1974, l'autobiographie de Neruda Confieso que he vivido (J'avoue avoir vécu), paraît à titre posthume,
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extrait :

«Je veux vivre dans un pays où il n'y a pas d'excommuniés.
Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette.
Je veux qu'on puisse entrer dans toutes les églises, dans toutes les imprimeries.
Je veux qu'on n'attende plus jamais personne à la porte d'un hôtel de ville pour l'arrêter, pour l'expulser.
Je veux que tous entrent et sortent en souriant de la mairie.
Je ne veux plus que quiconque fuie en gondole, que quiconque soit poursuivi par des motos.
Je veux que l'immense majorité, la seule majorité : tout le monde, puisse parler, lire, écouter, s'épanouir.»
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1994 décès de Madeleine Renaud, une des plus grandes dames du théâtre français.
L'improbable rencontre entre Harold, jeune homme suicidaire de 20 ans issu de la haute bourgeoisie, et Maude, une anticonformiste militante qui va fêter ses 80 ans.
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Elle va apprendre la vie à Harold, ce qu'est la joie, le bonheur et l'amour, ce qu'il n'a pas appris auprès d'une mère froide et stricte.
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je me souviens particulièrement de l'avoir vu jouer dans cette pièce, au théatre Renaud-Barrault (ancienne gare d'Orsay et future musée). Un grand moment de théatre et de lecture...
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Le maudianisme
Le maudianisme est un néologisme créé à la suite du film et désignant une façon d'être et de vivre. Basé sur les concepts de vie développés dans le film par l'intermédiaire du personnage de Maude, le maudianisme est une approche particulière de la vie : "Give me an L! Give me an I! Give me a V! Give me an E! L---I---V---E! LIVE! Otherwise you got nothing to talk about in the locker room!" (Maude)
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Le haroldisme
A l'inverse, on a créé le terme "Haroldisme" pour désigner une façon de vivre similaire à celle d'Harold, c'est-à-dire un manque d'intérêt global en l'existence, une tendance certaine à la procrastination, un caractère dépressif latent, etc.
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événement
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1991 Annonce officielle de la découverte d'un homme du Bronze, momifié par les neiges dans les Alpes de l'Otzal.
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illustration :Le mémorial Ötzi.
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Ötzi est mort assassiné. Cet étrange destin a fasciné et transformé la vie de ceux qui ont succombé à la passion de sa découverte.
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Mais parmi eux, certains qui l'ont approché d'un peu trop près semblent, comme Ötzi, avoir été victime d'un sort funeste.
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Ainsi petit à petit se dessine l'idée d'une véritable malédiction liée à la découverte de la momie. Ce récit haletant lève en partie le voile sur cet étrange et encombrant mystère, mêlant l'enquête scientifique et humaine.
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Une momie exceptionelle découvert en 1991 dans un glacier des Dolomites italiennes à Hauslabjoch , Otzi est un représentant de l'espèce Homo sapiens.
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La momie a été retouvée
à 3213 mètres d'altitude...
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Pris sous la neige immédiatement après sa mort, il a "bénéficié" d'un processus de momification naturelle.
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C'est actuellement la momie la plus ancienne connue : plusieurs laboratoires ont confirmé sa datation à 5300 ans BP (Before Present).
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Une étude des dents et des os d'Otzi, publiée dans la revue "La Recherche" en janvier 2004, a permis de mesurer les quantités d'éléments chimiques présents, comme le strontium, le plomb, l'oxygène, le carbone...
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Cet assemblages d'élements, et leurs proportions ont permis de déterminer la région natale de la momie. Nous savons donc maintenant qu'Otzi est né dans la région de l'Eisack en Italie, au sud est du lieu de son décès. (Wolfgang Muller et son équipe, Université de Camberra, Australie)
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La mort d'Otzi
Un éclat de flèche retrouvé dans son épaule, près du poumon gauche, laisse penser que l'Homme de Similaun est décédé de façon brutale.
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Le docteur Eduard Egarter Vigl (médecin légiste à Bolzano) a déclaré que le projectile avait sans doute sectionné une artère et entrainé un infection bactérienne.
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Par ailleurs la main d'Otzi présentait des blessures et son poignet une fracture. Une rixe ou un coombat pourraient donc être à l'origine de son décès.
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En juillet 2007, des équipes de chercheurs suisses et italiennes ont démontré que l'artère sous-clavière avait été sectionnée et avait provoqué une très importante hémorragie. Sans soins médicaux, il y a 5300 ans, en montagne, cette hémorragie signifait une mort certaine à court terme. (radiographie de l'épaule d'Otzi)
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Ce qu'Otzi nous a appris du mode de vie
au néolitique
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La découverte de cette momie nous apprend beaucoup sur l'habillement, les outils, l'alimentation des hommes du néolitique.
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De par le mode conservation (par le froid), c'est la première fois que nous pouvons réellement annalyser les matieres et techniques utilisées à cette époque.
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Habillement
Pour traverser les Alpes de l'Otzal, Otzi avait prévu un habillement chaud : sous vétement et jambières en peau, justaucorps en pelure, grand manteau en fibre végétale, bonnet et chaussure rembourés de foin.
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Equipement :
Otzi utilisait des sacs en écorce de bouleau, un arc (1.82 m) en if, un carquois avec une douzaine de flèches a pointes en silex, une lame de hache en cuivre.
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Alimentation :
nous savons qu'Otzi a mangé, dans les huits heures précédent sa mort, un repas constitué de céréales et de viandes (du cerf et du bouquetin).
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Tatouage :
le corps d'Otzi présente une soixantaine de tatoutages sous forme de croix et de traits. Une théorie veut que neuf d'entre-eux correspondent à des points d'acuponcture, et que ces tatouages aient été réalisés dans un but thérapeutique.
A ce jour, rien ne peut confirmer cette hypothèse.

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