Gallimard et sa filiale Denoël placent six titres parmi les quatorze sélectionnés pour le prix qui sera décerné le 2 novembre.
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illustration : "la liseuse" de de William Bartlett
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Mauvignier, Haenel, et NDiaye... beaucoup parlé d'eux... a noter tout de même que bien longtemps qu'une femme n'a pas remporter le Goncourt...
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bien que parmis ces 3, un faible pour Haenel...
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Sinon, le livre que j'ai envie de lire c'est celui de Guenassia...
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La première sélection du prix, rendue publique mardi 15 septembre par l’académie Goncourt, compte quatorze titres, dont cinq portent la marque Gallimard et un celle de sa filiale Denoël.
La première sélection du prix, rendue publique mardi 15 septembre par l’académie Goncourt, compte quatorze titres, dont cinq portent la marque Gallimard et un celle de sa filiale Denoël.
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Minuit est représenté par deux titres et Le Seuil, sa filiale L’Olivier, Grasset, Albin Michel, Stock et Lattès par un seul.
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(Photo : A la table des Goncourt © Olivier Dion)
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Déjà sélectionné par le Renaudot et le Médicis, David Foenkinos fait, avec sa sélection par le Goncourt, un sans-faute dans la première phase de la course aux prix devant Véronique Ovaldé, également sur la liste du Renaudot,
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Justine Lévy et Laurent Mauvignier, remarqués par le Médicis.
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Deux autres sélections suivront les 6 et 27 octobre, en vue de la proclamation du prix le 2 novembre.
Les quatorze titres sélectionnés
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Edem Awumey, Les pieds sales (Seuil)
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Dans la nuit parisienne, Askia et Olia poursuivent des ombres. Le premier est un Télémaque obscur au volant d'un taxi lugubre sur les traces du père. Quant à elle, elle traque avec son appareil photo des figures d'hommes et de femmes sans patrie, des terriens aux pieds sales à force de courir le monde.
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Comme ces clandestins qui, chaque aube que font les dieux de l'exode, remontent du Sud de leur enfance vers le Nord des errances.
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De l'Afrique aux rivages européens de Santa Cruz de Ténérife... Des êtres en quête de pain, d'espoir. De terre aussi. Olia pourra-t-elle aider Askia dans sa désespérance?
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Et si le dernier salut, le pays ultime au terme de leur périple, c'était l'amour dans le regard de l'autre? Pendant ce temps, les skinheads de la haine se tiennent prêts. A en finir avec celui qui reste l'étranger...
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Sorj Chalandon, La légende de nos pères (Grasset)
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Daniel Cordier, Alias Caracalla (Gallimard)
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David Foenkinos, La délicatesse (Gallimard)
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Eric Fottorino, L'homme qui m'aimait tout bas (Gallimard)
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Jean-Michel Guenassia, Le club des incorrigibles optimistes (Albin Michel)
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Yannick Haenel, Jan Karsky (Gallimard)
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Justine Lévy, Mauvaise fille (Stock)
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Laurent Mauvignier, Des hommes (Minuit)
Serge Mestre, La lumière et l'oubli (Denoël)
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1953, quelque part en Catalogne, deux adolescentes trompent la vigilance des gardes civils, sautent du train et s'enfuient à travers la campagne.
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Filles de Républicains espagnols, Esther et Julia échappent ainsi à leur sort dans une Espagne soumise au joug franquiste.
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Mais c'est trente-cinq ans plus tard, en France, qu'elles retrouvent la pleine mémoire de leur aventure. Par vagues successives, le souvenir brûlant les submerge et l'Espagne qu'elles ont fuie ressuscite en une fresque irréelle et terrible où se croisent de multiples destins : enfants martyrisés dans les couvents, lourds secrets des familles adoptives, médecins convaincus de pouvoir extirper "le gène du marxisme", résistants passeurs qui risquent leur vie à la frontière...
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Bien au-delà d'un classique roman historique, La Lumière et l'Oubli est une épopée du souvenir, où remontent d'étranges coïncidences familiales, révélant à chaque personnage la face cachée de ses origines.
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Marie NDiaye, Trois femmes puissantes (Gallimard)
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Véronique Ovaldé, Ce que je sais de Vera Candida (L'Olivier)
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Jean-Philippe Toussaint, La vérité sur Marie (Minuit)
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Delphine de Vigan, Les heures souterraines (JC Lattès)
2 commentaires:
David Foenkinos au Goncourt ??? J'hallucine.
Pourquoi pas Marc Levy !
mais non, tu ne rêves pas ! Marc Lévy a peut-être une chance, l'année prochaine...
vraiment tristounet cette année... quelques envie de lire... sans grande conviction... aucun vrai coup de coeur...
Pas encore regardé le "fémina", mais probablement tout aussi enthousiasmant...
Reste le Nobel... fichu pour Modiano, pas 2 français à la suite... Philips Roth ? si les suèdois sont revenus a de meilleurs sentiments envers les américains... Amos Oz, l'israélien ? mon chouchou ?
bonne journée, bonne lecture,
bises
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