Bossuet, où je viens d'avoir le plaisir de relire une oraison funèbre, souvenir scolaire... et quelques autres... et où je m'aperçois que côté culture, j'ai de sacrès trous !
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illustration : "la liseuse" Peter Vilhelm Ilsted
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naissance
1627
Jacques Bossuet,
évêque, écrivain, académicien, précepteur du fils de Louis XIV.
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Originaire d'une famille de magistrats, il fut d'abord placé chez les Jésuites de Dijon, qui lui dispensèrent une éducation classique (apprentissage du grec et du latin).
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Il vint à 15 ans achever ses études à Paris, au collège de Navarre, où il eut pour maître Nicolas Cornet : il y étudia en profondeur la philosophie et la théologie.
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Pourtant destiné au sacerdoce, il fréquenta pour quelque temps les mondains : Corneille ne lui déplaisait pas, il s'adonnait à l'écriture de vers précieux et ne dénigrait pas l'Hôtel de Rambouillet.
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Ordonné sous-diacre à Langres en 1648, il rompit avec le siècle et rédigea une Méditation sur la Brièveté de la Vie, qui porte les traces de ses futurs ouvrages.
La même année, il exposa le principal de ses idées sur le rôle de la Providence, dans sa Méditation sur la félicité des saints. Il est considéré comme un des plus grands orateurs que la France ait jamais connus.
En 1652, reçu docteur en théologie, il est ordonné prêtre : il devient l'archidiacre de Sarrebourg dans le même temps, puis, en 1654, celui de Metz.
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Oraisons funèbres
Cette même année et les suivantes, il prononça ses Oraisons funèbres dans lesquelles il fait sentir avec ampleur et musicalité le néant des grandeurs humaines. Il prononça en 1669 l'Oraison funèbre de Henriette de France, reine d'Angleterre puis neuf mois plus tard celle de sa fille, Madame, Henriette d'Angleterre, duchesse d'Orléans, belle-soeur du roi, décédée subitement à l'âge de 26 ans, et dont l'oraison funèbre « ...Madame se meurt, Madame est morte... » est la plus fameuse et en 1683 celle de la reine Marie-Thérèse d'Autriche. Les oraisons funèbres ne sont qu'au nombre de douze ; ce sont des chefs-d'œuvre d'éloquence qui sont sans modèle depuis l'Antiquité.
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Sermon sur la mort et autres sermons
Henriette d'Angleterre avait 26 ans, lorsque, après avoir bu un verre d'eau de chicorée, elle ressentit de violentes douleurs abdominales. Elle mourut en quelques heures. L'hypothèse d'un empoisonnement fut écartée. Mais la brutalité de cette mort frappa vivement toute la cour. Sa mère était morte quelques mois plus tôt, le 16 novembre 1669.
Henriette d'Angleterre avait 26 ans, lorsque, après avoir bu un verre d'eau de chicorée, elle ressentit de violentes douleurs abdominales. Elle mourut en quelques heures. L'hypothèse d'un empoisonnement fut écartée. Mais la brutalité de cette mort frappa vivement toute la cour. Sa mère était morte quelques mois plus tôt, le 16 novembre 1669.
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Monseigneur, j'étais donc encore destiné à rendre ce devoir funèbre à très haute et très puissante princesse Henriette Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans.
Monseigneur, j'étais donc encore destiné à rendre ce devoir funèbre à très haute et très puissante princesse Henriette Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans.
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Elle, que j'avais vue si attentive pendant que je rendais le même devoir à la reine sa mère, devait être si tôt après le sujet d'un discours semblable, et ma triste voix était réservée à ce déplorable ministère. Ô vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de leurs destinées ! L'eût-elle cru, il y a dix mois ?
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Et vous, messieurs, eussiez-vous pensé, pendant qu'elle versait tant de larmes en ce lieu, qu'elle dût si tôt vous y rassembler pour la pleurer elle-même ? Princesse, le digne objet de l'admiration de deux grands royaumes, n'était-ce pas assez que l'Angleterre pleurât votre absence, sans être encore réduite à pleurer votre mort ?
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Et la France, qui vous revit, avec tant de joie, environnée d'un nouvel éclat, n'avait-elle plus d'autres pompes et d'autres triomphes pour vous, au retour de ce voyage fameux, d'où vous aviez remporté tant de gloire et de si belles espérances ? Vanité des vanités, et tout est vanité ! C'est la seule parole qui me reste ; c'est la seule réflexion que me permet, dans un accident si étrange, une si juste et si sensible douleur.
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Aussi n'ai-je point parcouru les livres sacrés pour y trouver quelque texte que je pusse appliquer à cette princesse. J'ai pris, sans étude et sans choix, les premières paroles que me présente l'Écclésiaste, où, quoique la vanité ait été si souvent nommée, elle ne l'est pas encore assez à mon gré pour le dessein que je me propose. Je veux dans un seul malheur déplorer toutes les calamités du genre humain, et dans une seule mort faire voir la mort et le néant de toutes les grandeurs humaines.
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Ce texte, qui convient à tous les états et à tous les événements de notre vie, par une raison particulière devient propre à mon lamentable sujet ; puisque jamais les vanités de la terre n'ont été si clairement découvertes, ni si hautement confondues. Non, après ce que nous venons de voir, la santé n'est qu'un nom, la vie n'est qu'un songe, la gloire n'est qu'une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu'un dangereux amusement : tout est vain en nous, excepté le sincère aveu que nous faisons devant Dieu de nos vanités, et le jugement arrêté qui nous fait mépriser tout ce que nous sommes. [...]
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Considérez, Messieurs, ces grandes puissances que nous regardons de si bas. Pendant que nous tremblons sous leur main, Dieu les frappe pour nous avertir. Leur élévation en est la cause ; et il les épargne si peu, qu'il ne craint pas de les sacrifier à l'instruction du reste des hommes. Chrétiens, ne murmurez pas si Madame a été choisie pour nous donner une telle instruction. Il n'y a rien ici de rude pour elle, puisque, comme vous le verrez dans la suite, Dieu la sauve par le même coup qui nous instruit. Nous devrions être assez convaincus de notre néant : mais s'il faut des coups de surprise à nos coeurs enchantés de l'amour du monde, celui-ci est assez grand et assez terrible.
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Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! Madame est morte !
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Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille ? Au premier bruit d'un mal si étrange, on accourut à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le coeur de cette princesse. Partout on entend des cris ; partout on voit la douleur et le désespoir, et l'image de la mort. Le Roi, la Reine, Monsieur, toute la cour, tout le peuple, tout est abattu, tout est désespéré ; et il me semble que je vois l'accomplissement de cette parole du prophète : le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de douleur et d'étonnement.
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Mais et les princes et les peuples gémissaient en vain ; en vain Monsieur, en vain le Roi même tenait Madame serrée par de si étroits embrassements. Alors ils pouvaient dire l'un et l'autre, avec saint Ambroise : Stringebam brachia, sed jam amiseram quam tenebam : "je serrais les bras ; mais j'avais déjà perdu ce que je tenais".
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La princesse leur échappait parmi des embrassements si tendres, et la mort plus puissante nous l'enlevait entre ces royales mains. Quoi donc ! elle devait périr si tôt ! Dans la plupart des hommes les changements se font peu à peu, et la mort les prépare ordinairement à son dernier coup.
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Madame cependant a passé du matin au soir, ainsi que l'herbe des champs. Le matin, elle fleurissait ; avec quelles grâces, vous le savez : le soir, nous la vîmes séchée ; et ces fortes expressions, par lesquelles l'écriture sainte exagère l'inconstance des choses humaines, devaient être pour cette princesse si précises et si littérales ! [...]
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Extraits de l'Oraison funèbre de Henriette-Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléansprononcée à Saint-Denis le 21 jour d'aoust, 1670 par Messire Jacques-Bénigne Bossuet
1871
Grazia Deledda, prix Nobel de littérature en 1926.
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Grazia Deledda (née le 27 septembre 1871 à Nuoro (en sarde, Nugoro), Italie, et morte à Rome le 15 août 1936) était une femme de lettres italienne de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
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Son oeuvre traite des thèmes forts de l'amour, la douleur, la mort, qui nourrissent les sentiments du péché et de la fatalité.
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On y trouve l'influence du vérisme de Giovanni Verga, mais aussi, du "décadentisme" de Gabriele D'Annunzio.
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C'est l'histoire d'un jeune homme de vingt-trois ans, sortant de prison, qui tombe amoureux, bien malgré lui, de la fiancée de son frère.
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Elias et Maddalena se sentent glisser vers le péché et tentent en vain d'y résister. Le mariage de Maddalena avec le frère d'Elias ne fera qu'attiser leur désir.
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Ni les années, ni même l'ordination d'Elias à la prêtrise ne les empêcheront de succomber à la tentation.
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Dans cette histoire d'inceste, il n'y a rien d'immoral ; le récit de la première chute des jeunes gens est mené avec une spontanéité, une force synthétique, une pureté de poète.
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Ce livre nous plonge à l'intérieur des consciences, plus particulièrement dans celle d'Elias qui oscille entre la terreur du péché, le désir du bien et l'abandon au mal. À nous qui sommes habitués aux complications d'une littérature savante et intellectuelle, ce livre, si cristallin et si sûr de sa profonde compréhension des souffrances de l'âme, semble se dérouler dans un monde onirique. C'est peut-être ce qui donne à l'histoire intime d'Elias la pureté d'une révélation.
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décès
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né à Siegburg (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) le 1er septembre 1854 et mort à Neustrelitz (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale) le 27 septembre 1921, est un compositeur allemand de musique classique, connu surtout pour son opéra Hänsel und Gretel (1893)...
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grande confusion de ma part... j'ignorai totalement ce compositieur, pour Engelbert Humperdinck, était seulement un crooner vieillissant... que j'ai d'ailleurs pas mal écouté autrefois...
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évènements
1748
Le roi de France Louis XV abolit l'institution des galères et incorpore ces dernières dans la marine royale.
Mémoires d'un galérien du Roi-Soleil de Jean Marteilhe et André Zysberg
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Parmi les dizaines de milliers de forçats qui furent condamnés à servir sur les galères de guerre du RoiSoleil, un seul écrivit ses Mémoires, et celui-là fut protestant.
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Condamné aux galères perpétuelles en 1701, à l'âge de dix-sept ans, pour « cause de religion », Jean Marteilhe nous a laissé l'autobiographie d'un forçat du siècle de Louis XIV.
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Des dragonnades à la fuite vers un État protestant, des prisons aux galères, ce texte témoigne des pérégrinations des protestants français après la révocation de l'édit de Nantes.
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Mais ces Mémoires nous parlent aussi des campagnes des galères, de tempête, de combat naval, de la vie quotidienne des forçats, ces gens de mer malgré eux. Quelle étonnante société que celle des galériens, où se côtoyaient des innocents et des canailles, des bohémiens, des vagabonds, des voleurs, des libertins, des paysans révoltés, des contrebandiers, des déserteurs... et les condamnés protestants.
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Jean Marteilhe fait revivre ce monde baroque et cruel, comme étonné d'être revenu d'un aussi périlleux voyage .
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Les galériens - Vies et destins de 60.000 forçats sur les galères de France 1680-1748 de André Zysberg
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Avant d'arriver à l'arsenal de Marseille, seul port d'attache des galériens, les forçats avaient à subir la terrible épreuve de la « chaîne», le voyage entre les divers lieux de France et Marseille.
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Les chaînes les plus meurtrières étaient celles de Paris et surtout celle de Bretagne, qui demandaient cinq à sept semaines de marche.
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Enchaînés au cou, deux par deux, supportant 15 à 20 kilos de chaînes et devant effectuer une moyenne de 20 kilomètres chaque jour, battus, rançonnés et mal nourris par leurs convoyeurs, une bonne partie des forçats n'arrivaient pas au port. Surtout l'hiver. Une sélection "naturelle" qui faisait que les plus solides seulement s'en sortaient.
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Voilà ce qu'écrivait, par exemple, le commandeur de Montolieu, commentant la composition d'une chaîne parvenue à Marseille en mai 1710 :
« Comme je suis depuis quelques jours à ma campagne, je ne puis examiner les chaînes de Paris et de Metz arrivées lundy au nombre de 333 (...) des connoisseurs m'ont asseuré que les testes estoient parfaitement belles, et qu'ils y avoient remarqué environ un tiers de bons hommes ; il en est mort dix en route et un en arrivant, et quarante-six malades portés à l'hôpital. »
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Voilà ce qu'écrivait, par exemple, le commandeur de Montolieu, commentant la composition d'une chaîne parvenue à Marseille en mai 1710 :
« Comme je suis depuis quelques jours à ma campagne, je ne puis examiner les chaînes de Paris et de Metz arrivées lundy au nombre de 333 (...) des connoisseurs m'ont asseuré que les testes estoient parfaitement belles, et qu'ils y avoient remarqué environ un tiers de bons hommes ; il en est mort dix en route et un en arrivant, et quarante-six malades portés à l'hôpital. »
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En 1702, des milliers de forçats survivent aux galères de Marseille. La violence, le meurtre, la torture, le chantage et la débauche règnent dans ce monde férocement hiérarchisé.
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Au cœur de ce chaudron du diable des complots s'ourdissent, la contrebande s'organise et, très vite, on ne sait plus qui des gardiens ou de la chiourme sont les piresprédateurs.
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Les galériens ont même réussi à organiser un gigantesque trafic de sel qui met en péril les finances du royaume... Un proche du roi demande alors au procureur Guillaume de Lautaret de se laisser condamner pour meurtre et de mener l'enquête de l'intérieur.
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Mais peu d'hommes ont connaissance du stratagème et, bientôt, le piège se referme... Guillaume est désormais seul au plusprofond de l'enfer.
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Les galères sont un type de « peine afflictive et infâmante » à laquelle condamnaient les juridictions pénales de l'Ancien Régime pour certains crimes car le droit commun de la France ne prévoyait de peines de prison que pour des causes civiles (dettes) ou pour s'assurer de la personne d'un accusé en attente de son jugement.
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La condamnation aux galères, pour un temps de 3, 6 ou 9 ans, jamais plus, consistait en travaux forcés qui s'effectuaient en principe sur les galères du roi, mais à partir de la fin du XVIIe siècle dans les arsenaux de la Marine où des bagnes, c'est-à-dire des chantiers fermés et réservés aux personnes forcées de travailler (les forçats), y sont organisés. illustration : Bagnard, du bagne de Toulon (Musée du Bagne, Fort Balaguier, Toulon)
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Les femmes condamnées aux galères voyaient leur peine commuée par des lettres patentes en une réclusion du même temps, soit dans une maison religieuse, soit à l'Hôpital général de leur domicile. Ces lettres étaient automatiquement délivrées par les services de la chancellerie, dès qu'un lieu de réclusion était arrêté avec l'avis des familles si elles se manifestaient, et d'office sinon.
Les femmes condamnées aux galères voyaient leur peine commuée par des lettres patentes en une réclusion du même temps, soit dans une maison religieuse, soit à l'Hôpital général de leur domicile. Ces lettres étaient automatiquement délivrées par les services de la chancellerie, dès qu'un lieu de réclusion était arrêté avec l'avis des familles si elles se manifestaient, et d'office sinon.
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Une circulaire ministérielle recommandait aux commandants des arsenaux et chantiers où étaient établis des bagnes de faire en sorte que les personnes instruites, tels que des notaires, soient affectées à des travaux utiles en rapport avec leurs capacités et non à des travaux de force pour lesquels ils n'étaient pas endurcis.
Une circulaire ministérielle recommandait aux commandants des arsenaux et chantiers où étaient établis des bagnes de faire en sorte que les personnes instruites, tels que des notaires, soient affectées à des travaux utiles en rapport avec leurs capacités et non à des travaux de force pour lesquels ils n'étaient pas endurcis.
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Une déclaration de Louis XV portant règlement des bagnes rappelle que les dimanches et jours de fêtes doivent être observés, que les condamnés ne sont forcés de travailler qu'un jour sur deux afin de contribuer à leur entretien, que pour les autres jours, ils doivent recevoir le salaire qui a cours chez les ouvriers des arsenaux, mais que ces sommes doivent être consignées et leur être remises, comme pécule et contre reçu, le jour de leur libération.
Une déclaration de Louis XV portant règlement des bagnes rappelle que les dimanches et jours de fêtes doivent être observés, que les condamnés ne sont forcés de travailler qu'un jour sur deux afin de contribuer à leur entretien, que pour les autres jours, ils doivent recevoir le salaire qui a cours chez les ouvriers des arsenaux, mais que ces sommes doivent être consignées et leur être remises, comme pécule et contre reçu, le jour de leur libération.
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La Marine recrutait ses galériens auprès des tribunaux qui condamnaient, dans un premier temps, les criminels et, par la suite les petits délinquants, les faux-sauniers, les contrebandiers, les déserteurs, les mendiants, les vagabonds, les protestants, les révoltés contre les nouveaux impôts.
La Marine recrutait ses galériens auprès des tribunaux qui condamnaient, dans un premier temps, les criminels et, par la suite les petits délinquants, les faux-sauniers, les contrebandiers, les déserteurs, les mendiants, les vagabonds, les protestants, les révoltés contre les nouveaux impôts.
« Le Roi m'a commandé de vous écrire ces lignes de sa part pour vous dire que, Sa Majesté désirant rétablir le corps des galères et en fortifier la chiourme par toutes sortes de moyens, est que vous teniez la main à ce que votre compagnie y condamne le plus grand nombre de coupables qu'il se pourra et que l'on convertisse même la peine de mort en celle des galères.
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» illustration : Portrait de Colbert en tenue de l'ordre du Saint-Esprit, par Claude Lefebvre (1666), Musée du château de Versailles
Par une ordonnance signée par Louis XV le 27 septembre 1748, une partie des personnes condamnées aux galères sont dirigées vers des bagnes. On crée alors, dans les différents arsenaux de la Marine, le bagne de Toulon et le bagne de Brest ; le bagne de Cayenne ne sera créé qu'en 1854 par Napoléon III.
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La peine des galères subsistait pendant la Révolution comme le montre la loi du 22 août 1790 qui condamnait à cette peine les voleurs ou les transporteurs à terre de munitions des vaisseaux d'une valeur supérieure à 50 francs (Bulletin des Lois).
La peine des galères subsistait pendant la Révolution comme le montre la loi du 22 août 1790 qui condamnait à cette peine les voleurs ou les transporteurs à terre de munitions des vaisseaux d'une valeur supérieure à 50 francs (Bulletin des Lois).
site intéressant : mandragore2.net
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Finalement, après avoir été emprisonnée à Newgate (prison de Londres au XVIIIe siècle), échappant de peu à la peine capitale, elle se retrouvera déportée dans la colonie britannique de Virginie, ou elle reconstruira sa vie repentie et enfin prospère, aidée par son fils issu de sa relation incestueuse.
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source : wikipédia, amazon et quelques autres...
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