lundi 7 septembre 2009

petits délires, dicton et bouquins..

Souvent mon esprit s'égarre...
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je m'amuse à trouver des illustrations pour les dictions et diverses autres choses plus où moins littéraires...(sur facebook) et si rien trouvé, je passe voir ce qu'il y a "à lire" sur ce thème... un titre donc pour aujourd'hui...
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parfois quelques découvertes... amusantes...
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aujourd'hui, je me suis arrêtée sur le mot "fumier"... les illustrations ne m'inspirant pas, je suis passée au "bousier"...
puis à un souvenir de lecture...
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dicton du jour :

« Le 7 septembre, sème ton blé,
car ce jour vaut du fumier. »
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« À la Sainte-Reine sème tes graines. »
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- première époque

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Roman en plusieurs époques inspiré d’un fait divers réel.

Il raconte les démêlées de deux hommes avec un groupe constitué de longue date.

On est quelque part en France, vers l’an 2000. Deux hommes, volontaires d’une association de parents d’élèves moribonde, sont aux prises avec un quarteron de femmes peu habitué à accueillir les étrangers dans sa camorra.

L’action se déroule au sein d’un village rural resté enfermé dans des habitudes du 19e siècle, obéissant à une société matriarcale sans concession.
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Attisée en sous-main par de «gentils intermédiaires», la lutte intestine changera d’intensité lorsque le narrateur s’apercevra qu’il est instrumentalisé. Peu à peu il soupçonne ses propres amis d’être les véritables instigateurs des disputes perpétuelles.
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Pourquoi? Dans quel But? La seconde époque apportera des éléments de réponse essentiels à cette question.

L’Auteur

HERCEY
est natif du Limousin.

Il connaît bien les mentalités des habitants des villages pour lesquels il avoue une faiblesse presque enfantine.

Auteur régionaliste amoureux de ses racines Hercey considère que «qui aime bien, châtie bien». Pour cette raison il n’est pas tendre avec ses coreligionnaires dont il détaille férocement les petits travers.

Né en 1958 à Saint Sulpice-Laurière, Ingénieur en électronique, compositeur classique sociétaire de la SACEM, Photographe d’Art, Correspondant de Presse, l’auteur a «roulé sa bosse» dans différentes régions de France.

Mais il reconnait que ses bases vitales sont en quelque part entre Basse-marche et Monts d’Ambazac, région qu’il se refuse à voir comme étant la campagne renfermée trop souvent rapportée par les chroniqueurs.
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Le Livre

Premier fascicule de la série, l’ouvrage souvent à lire entre les lignes est une satire des dérives notabiliaires fréquentes chez les gens simples à qui le hasard confère une parcelle d’autorité.
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La première époque donne l’ambiance générale du roman, explique comment sont nés les différents entre personnages qui n’avaient à-priori pas de raison de se haïr.

La deuxième époque introduira des développements inattendus sur ce qui n’est, au départ, que querelles de clocher.
ISBN 978-2-9534630-0-2, 92 pages.
source :
http://www.communique-de-presse-gratuit.com/art-et-culture/parution-du-premier-tome-de-du-fumier-dans-les-cartables/

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et pour les querelles de clocher... n'oubliez pas de lire ou relire... le fabuleux Clochemerle...
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Clochemerle est un roman satirique français de Gabriel Chevallier, publié en 1934 qui a connu un succès immédiat et durable avec un tirage en plusieurs millions d'exemplaires et des traductions dans vingt-six langues. Il a été adapté au cinéma et à la télévision.
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Le toponyme, inventé par Gabriel Chevallier est, aujourd’hui, rentré dans la langue courante et sert à désigner un village déchiré par des querelles burlesques.
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Autre signe de succès : cette joyeuse satire est si bien accueillie que plusieurs villages revendiquent l’honneur d’avoir servi de modèle à Clochemerle-en-Beaujolais… honneur qui revient à la
commune française de Vaux-en-Beaujolais où Gabriel Chevallier, en personne, a inauguré en octobre 1956, la plaque attribuant son nom à l'ancienne grande rue.
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Le roman commence quand Barthélemy Piéchut, le maire de la commune de Clochemerle-en-Beaujolais, dévoile à Ernest Tafardel, l'instituteur, son projet : « Je veux faire construire un urinoir, Tafardel. […] Enfin, dit-il, une pissotière ! »
Cette vespasienne, destinée, bien plus peut-être, à confondre madame la baronne Alphonsine de Courtebiche, le curé Ponosse, le notaire Girodot et les suppôts de la réaction, qu'à procurer un grand soulagement à la gent virile de Clochemerle, est édifiée tout près de l'église où Justine Putet, vieille demoiselle, exerce une surveillance étroite.
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L'histoire qui démarre alors, riche en rebondissements, sera l'occasion de caricaturer avec verve et justesse la société française de l'époque : riches, pauvres, clergé de campagne et prélats, politiques locaux et ministres, fonctionnaires, militaires, paysans et nobles, hommes comme femmes en prennent pour leur grade.
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Sous des apparences de gauloiserie, l'auteur laisse voir sa vision de la société et transparaître son caractère de libre penseur.
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Il dénonce l'hypocrisie, l'arrivisme et la corruption que les vignerons de Clochemerle, des gens simples, subissent et finissent par surmonter grâce à leur bon sens (et au vin de Beaujolais!).
illustration : La dernière vespasienne parisienne du boulevard Arago, devant la Prison de la Santé.
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