mercredi 2 juillet 2008

Donna Leon, Venise et le commissaire Brunetti

polar contemporain...

Donna Leon est née en 1942 dans le New Jersey et vit à Venise depuis quinze ans.
Elle enseigne la littérature dans une base de l’armée américaine située près de la Cité des Doges.
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Son premier roman, Mort à la Fenice, a été couronné par le prestigieux prix japonais Suntory, qui récompense les meilleurs suspenses.
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La parution de ce poche coïncide avec celle, chez Calmann-Lévy, du nouveau roman de Donna Leon en traduction française. Donna Leon est un des meilleurs auteurs de Points Policiers. Nous la vendrons de mieux en mieux.
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Donna Leon : auteur de romans policiers... sulfureux !
Pour l'apprécier à sa juste valeur, lisez plusieurs Donna Léone. Car si vous êtes amateur de roman policier, vous serez peut-être déçu; par le style, classique comme l'énigme...
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Fondamentalement, ce n'est pas vraiment l'énigme qui préoccupe Dona Léone...
Bien sûr, il y a des meurtres inexpliqués et des enquêtes que mènent avec brio mais plus qu'un talent du polar, Donna léon sait, comme Simenon, construire un personnage, Brunnetti, vénitien, bon mari, père très aimant et qui par les enquêtes qu'il mène montre une Italie guère reluisante; le commissaire Brunetti Une Italie gangrenée par la corruption; la drogue, le proxénétisme;
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Au fond, il n'y pas plus sulfureux que les polars de cette universitaire américaine installée depuis douze ans à Venise; l'environnement politique et social de ses romans est si fort qu'on devine qu'elle fait de ce genre littéraire populaire, le polar, une arme; une charge hyper violente contre la société italienne; "Mort à la Fenice", son premier roman; 1991.
Le plus policier de tous ses romans; un chef d'orchestre est assassiné lors d'un entracte à l'opéra, la fenice; il y a un suspens traditionnel et tout de suite, l'accent est mis sur un problème social; l'intrigue débouche sur un réseau de pédophilie;
"Le prix de la chair", autre roman; Toujours une enquête menée rondement par l'un des seuls Italiens qu'elle juge vertueux et intègre, le commaissaire Brunetti et qui débouche sur un réseau de prostitution des jeunes femmes venues de l'Est en Vénétie, à Mestre et aux abords de Venise.
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"L'affaire Paola" commence par une scène extraordinaire. C'est le petit matin à Venise, une femme très digne se promène place St Marc, sort une pierre de son sac et la jette sur la vitrine d'une agence de voyage, c'est l'épouse du commissaire brunetti qui par son geste entend dénoncer le fait que cette agence propose du tourisme sexuel en Thaïlande.
Imaginez la tête du commissaire quand il apprend que sa femme l'attend au poste...
toujours est-il que cet événement va l'amener à découvrir un trafic odieux : une entreprise italienne vend de faux médicaments au tiers monde et s'enrichit d'une manière éhontée;
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Encore une fois, Donna Léon n'y va pas avec le dos de la cuillère avec les pratiques de son pays d'adoption; c'est sans doute pour cette raison qu'elle refuse d'être traduite en italien, on ne trouve pas ses romans à Venise dans la langue du pays pas plus qu'on ne les trouve en Amérique, tant son pays aussi est fustigé;
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Bref, derrière le roman distrayant se cache une critique tellement acerbe et dérangeante que la romancière best seller en Europe, préfère suivre l'exemple de son héros, Brunetti : la discrétion, et la prudence.(France-inter)
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Nom du héros Guido Brunetti
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Signes particuliers Marié à Paola, qui nourrit de solides idées de gauche, «parfois incohérentes» - une femme à qui il arrive de parler toute seule, qui apprécie le cachemire et préfère l'eau en bouteille de verre.
Père de deux enfants, Chiara et Raffi.
Peut compter sur le soutien de la pulpeuse signorina Elettra Zorzi, sa secrétaire, fidèle pilier de la questure.
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Qualités Gourmand.
Fait preuve d'humour.
S'intéresse à l'Histoire.
Se fait un devoir de protéger Venise, «cette vieille catin de ville».
Lucide. Consciencieux. Pragmatique et sceptique.
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Défauts Déteste les avocats.
Se laisse parfois entraîner dans des rêveries moroses.
S'affranchit trop souvent de la hiérarchie.
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Vision du monde Le commissaire connaît surtout son pays, une République où l'on promulgue bien souvent des lois un jour pour les rendre caduques le lendemain.
Selon lui, tout a été mis à bas, par le gouvernement, l'Eglise, les partis politiques, l'industrie et l'économie, les militaires.
Meilleure enquête Un Vénitien anonyme (Points/ Seuil).
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Actualité Plus le temps passe et plus le commissaire Brunetti semble avoir du mal à faire condamner les différents coupables jetés sur sa route.
Ses enquêtes récentes ont eu la fâcheuse tendance à tourner en eau de boudin.
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Le meilleur de nos fils ne change pas la donne. Un jeune garçon, Ernesto Moro, dix-sept ans, est retrouvé mort par pendaison à l'Académie militaire San Martino, institution privée et prisée. Brunetti, qui a un fils du même âge que le défunt, découvre une étrange conspiration du silence. Le cadet Moro se trouve être le fils d'un fameux Dottore, médecin puis député. Moro père avait pointé du doigt le financement douteux des hôpitaux publics italiens. Son rapport avait alors fait scandale, avant que son auteur ne mette un terme à sa carrière politique du jour au lendemain...
Plongeant toujours plus profond dans les eaux fangeuses italiennes, Donna Leon signe l'un des épisodes les plus réussis de sa série.
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Quelques titres
Entre deux eaux
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Si le commissaire Brunetti ne sait pas encore marcher sur l'eau, il sait en revanche marcher sur des œufs avec une feinte désinvolture et un calme impressionnant.
Car enquêter dans le monde de l'art demande une dextérité d'orfèvre.
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Il y eut tout d'abord l'agression de la très réputée archéologue et spécialiste de l'art chinois, Melle Brett Lynch, puis le meurtre du conservateur Semenzato.
Quelques années auparavant, ils avaient travaillé ensemble sur une exposition itinérante présentant des pièces inestimables de céramique chinoise. A leur retour en terre natale, au moins quatre de ces pièces avaient été subtilisées et remplacées par des faux.
Pour cette cinquième enquête du commissaire Guido Brunetti, Venise, ville d'art et des fantasmes romantiques, abandonne son auréole de grâce.
L'acqua alta, la montée des eaux, rend les rives impraticables.
Coincé dans le petit monde de l'art, Brunetti doit aussi jouer avec la ville hostile.
"Le commissaire fit demi-tour et prit la direction de l'escalier extérieur, lentement, faisant un effort à chaque pas pour vaincre la résistance de l'eau. Ce ne fut qu'à partir de la deuxième marche qu'il retrouva un sol sinon sec, du moins libre, et n'éprouva plus cet effet permanent de succion. Il se sentit du coup curieusement léger, comme s'il avait pu flotter sans effort jusqu'en haut des marches".
La ville devient un personnage à part entière du roman, tour à tour vulnérable, noyée par le déluge.
Colérique et rebelle aussi, habitée par l'esprit du sud, la mafia comme il la nomme du bout des lèvres, qui menace de s'y implanter.
Elle est enfin capricieuse et sensible aux saisons, avec ses montées d'eau sporadiques. Contre ces fatalités, les vénitiens s'arment...avec une paire de bottes ! Piètres défenses ! Cette acqua alta est, certes, symbolique, mais elle révèle le caractère mystérieux de cette ville indéchiffrable. "Est-ce que par hasard que certains de ses concitoyens, prisonniers comme lui des eaux, rêvaient de voitures comme les taulards rêvent de femmes ?" s'interroge Brunetti observant un vénitien plongé dans la lecture d'un journal automobile. A n'en pas douter...
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De sang et d'ébène
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Venise, un soir d'hiver.
Un vendeur à la sauvette africain est assassiné au beau milieu de Campo San Stefano.
Un groupe de touristes américains était sur la place, marchandant des contrefaçons de sacs de marque, mais personne n'a rien vu qui puisse aider la police.
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Le commissaire Brunetti est chargé de l'enquête et il a du mal à comprendre les raisons d'un tel crime : les immigrants sans papiers vivent repliés sur eux-mêmes dans des squats insalubres, sans contact extérieur...
Cela ressemble fort à un règlement de comptes au sein de la communauté et sa hiérarchie lui conseille de laisser tomber ses investigations.
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Mais Brunetti veut en avoir le cœur net.
Il fouille les quelques affaires de la victime et dans une petite boite, il retrouve des diamants bruts dissimulés dans du sel...
Qui était réellement cet immigrant ? Et comment s'est-il retrouvé en possession d'un tel trésor ? Et pourquoi cherche-t-on à décourager le commissaire dans son enquête ?
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Le meilleur de nos fils
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Le jeune Ernesto Moro est retrouvé pendu, au petit matin, dans les douches de la très sélecte Académie militaire de Venise.
Officiellement, il s'est suicidé.
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Mais le commissaire Guido Brunetti a du mal à y croire : le jeune aristocrate est le fils du célèbre dottor Moro, un député qui enquête sur le financement des hôpitaux publics italiens et le système d'approvisionnement de l'armée...
La coïncidence semble décidément trop étrange.
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Un venitien anonyme
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À Mestre, banlieue industrielle de Venise, un équarrisseur découvre le cadavre d'un travesti.
Le mort n'est autre qu'un respectable directeur de banque.
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Le commissaire Guido Brunetti commence à flairer le scandale.
Il doit retrousser ses manches pour plonger dans les méandres nauséabonds de la prostitution masculine et trouvera sur sa route les très vertueux citoyens de la Lega della Moralità, dans une cité des Doges où la corruption semble être considérée comme un des Beaux-Arts.
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Rien n'est pire que Venise au mois d'août et il faut beaucoup d'humour et d'humanité pour ne pas rendre son tablier de flic...
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Dans cette nouvelle enquête de Brunetti, l'humour est omniprésent sans jamais nuire à la tension dramatique.
Les digressions sur la famille et le supérieur de Brunetti sont jubilatoires.
Professeur de littérature à Venise depuis quinze ans, l'Américaine Donna Leon a su remarquablement rendre l'atmosphère de Venise sous la canicule.
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Des amis hauts placés
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Personne n'aime être dérangé en pleine lecture de l'Annabase un samedi après-midi par un coup de sonnette intempestif. Surtout pas le commissaire Guido Brunetti, fin lettré et flic épicurien, et surtout pas pour une sombre affaire de permis de construire introuvable concernant son propre appartement...
Simple formalité ? Pas sûr.
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D'autant que le fonctionnaire zélé tombe malencontreusement d'un échafaudage où il n'avait rien à faire, devant des témoins qui à leur tour décèdent brutalement.
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De fil en aiguille, avec la patience et la ténacité d'un flic habitué mais jamais résigné à l'égoïsme des bureaucrates de tout poil, le commissaire Brunetti va découvrir l'existence d'un vaste réseau de corruption.
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Derrière la façade fastueuse de la Cité des Doges, le monde interlope des dealers, des usuriers et des ripoux dicte sa loi.
Le commissaire Brunetti apprend d'un fonctionnaire zélé que son appartement n'a aucune existence légale.
Mais l'enquête va dépasser le simple cadre administratif lorsque cet employé de l'État meurt dans des conditions suspectes, tout comme ceux qui ont assisté à sa mort. Brunetti se retrouve plongé malgré lui dans une affaire de corruption à grande échelle.
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Mortes-eaux
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Pellestrina, petite île située dans la lagune de Venise. Deux pêcheurs de palourdes sont retrouvés noyés dans les débris de leur bateau, leurs corps lardés de coups de couteau.
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Le commissaire Brunetti doit mener l'enquête au sein d'une communauté unie par un code de loyauté et une méfiance instinctive vis-à-vis des étrangers.
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Loin du monde raffiné de la Sérénissime, dans une atmosphère digne d'un village sicilien, la loi du silence est de mise.
Pour tromper la méfiance des insulaires, Brunetti a l'idée d'envoyer sur place sa secrétaire, la signora Elettra. Celle-ci accepte de jouer les espionnes et de séjourner dans l'île, où elle a des parents. Mais Brunetti ne tarde pas à regretter sa décision lorsqu'il apprend qu'un troisième meurtre vient d'être commis à Pellestrina...
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Noblesse oblige
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Liftin, médecin allemand à la retraite, est tout heureux de faire rénover la vieille maison qu'il vient d'acheter dans le village de Col di Cugnan, à cent kilomètres de Venise.
Mais en retournant la terre autour de la bâtisse, un ouvrier met à jour un cadavre, ou plus exactement un squelette.
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Ces restes macabres sont vite identifiés grâce à la découverte d'une bague portant le blason d'une des plus grandes familles de la noblesse vénitienne.
Il s'agit de Roberto Lorenzoni, kidnappé deux ans plus tôt alors qu'il était âgé de vingt et un ans.
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Le commissaire Guido Brunetti est chargé de rouvrir le dossier.
Une fois l'identification confirmée grâce au témoignage du dentiste de Roberto, le policier se rend chez les Lorenzoni pour les interroger.
Depuis la disparition de son fils, la comtesse n'est plus qu'une ombre. Le comte, lui, a gardé vigueur et sens des affaires (il a confié la charge des celles-ci à son neveu Maurizio).
C'est à ce nouveau personnage que le commissaire commence à s'intéresser…
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Cette septième enquête du policier vénitien s'étire avec une certaine nonchalance pour promener le lecteur au cœur de l'aristocratie italienne avant de se resserrer dans la dernière ligne droite en révélant de sombres secrets.
Comme à l'habitude, on prend plaisir à ce récit émaillé de digressions autour de Brunetti et de sa famille, ses conflits larvés avec son supérieur et ses dialogues pleins d'humour avec sa secrétaire, la signorina Elettra. Un régal !
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Dissimulation de preuves
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En ouvrant la porte de l'appartement de sa vieille patiente Maria, le docteur Carlotti est loin d'imaginer ce qui l'attend. Assassinée, la femme gît par terre.
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Pour la police, le doute n'est pas permis: c'est l'œuvre de la femme de ménage.
Mais les révélations d'un témoin bouleversent ce scénario trop simple.
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Le commissaire Brunetti, toujours fidèle au poste, reprend alors le dossier
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Péchés mortels
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Venise est calme et le commissaire Brunetti s'ennuie.
Mais voici que débarque dans son bureau la très belle Maria Testa, ex Suor Immacolata qui a quitté le voile.
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Maria réclame l'aide de la police car elle est persuadée qu'un certain nombre de personnes âgées sont mortes de façon suspecte dans la maison de retraite où elle exerçait son sacerdoce.
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Guido Brunetti, intrigué, entame une enquête prudente dans le milieu inhabituel des ordres religieux et des congrégations respectables.
Il y découvrira à pas lents et circonspects un fanatisme religieux auquel il ne s'attendait pas et où les méthodes ne sont pas toujours très catholiques, loin s'en faut !
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Avec Venise en arrière plan, Donna Leon n'hésite pas à ouvrir les hautes portes sculptées de la Cité des Doges derrière lesquelles se cachent les hypocrisies de certaines congrégations religieuses.
Cette américaine atypique qui vit depuis dix-huit ans à Venise livre ici la sixième enquête de son très original commissaire de police.
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Une question d'honneur
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Le commissaire Brunetti reçoit la visite de Claudia, une jeune étudiante.
Elle cherche à réhabiliter son grand-père jugé coupable d'un crime commis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Brunetti découvre qu'il était lié à un gigantesque trafic d'œuvres d'art.
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Mais Claudia est bientôt retrouvée
poignardée dans son appartement...
Quels redoutables secrets son meurtrier tient-il tant à garder enfouis ?
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Mort En Terre Étrangère
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Qui est donc ce jeune homme retrouvé mort dans un canal vénitien ?
Aucun papier d'identité, juste quelques pièces de monnaie américaine dans ses poches.
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Le commissaire Guido Brunetti pense, sans pouvoir le justifier, qu'il est issu de la base militaire américaine de Vicence.
Mais si c'est le cas, pourquoi ses supérieurs s'inquiètent-ils si peu de lui ?
Avec son obstination habituelle, Brunetti fera tomber le mur du silence américain... avec des résultats plutôt effrayants.
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Après le succès de
Mort à la Fenice, l'Américaine Donna Leon, professeur de littérature à Venise, reprend son héros italien, le commissaire Guido Brunetti, pour une aventure parfaitement bien ajustée où se mêlent racisme, intolérance, pollution... et mafia !
Très loin de l'image touristique de l'Italie, ce roman à l'écriture fluide et maîtrisée, offre une autre vision de Venise et suggère de terrifiantes réalités politiques et économiques.
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L'Affaire Paola
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Le commissaire Guido Brunetti est sur la sellette : sa propre femme, Paola, est arrêtée après avoir démoli la vitrine d'une agence de voyages qu'elle suspecte de promouvoir le tourisme sexuel.
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Brunetti est temporairement démis de ses fonctions.
Mais l'affaire se corse avec l'assassinat du propriétaire de l'agence.
Pour tout indice, on retrouve à côté du corps une lettre accusant le défunt d'être un " pornographe ".
L'enquête s'annonce délicate, pour la carrière comme pour la vie privée de Guido Brunetti...
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Sans Brunetti : Essais, 1972-2006
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On connaissait Donna Leon en Simenon vénitien, en auteur des enquêtes du commissaire Brunetti, mais pas en Américaine à Venise ni en essayiste engagée.
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D'une écriture caustique, elle traite de la musique, de l'homme, de l'animal, de l'Amérique, des livres et de son lieu de résidence depuis vingt-cinq ans, sans complaisance aucune.
Jamais elle ne sombre dans le cliché de carte postale : en Italie la dolce vita côtoie la mafia.
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Elle dépeint sa vie avant Venise ou ses voyages à travers le monde avec le même ton drolatique, la même acuité de regard.
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Ce recueil d'articles, écrits de 1972 à nos jours, nous révèle une femme telle qu'on la pressent à la lecture de ses romans policiers - une dure à cuire avec un sacré sens de l'humour -, au travers de ses variations sur la bureaucratie à l'italienne, la liberté à l'opéra, les bus saoudiens, les groupies de Lady Diana, les bons plans pour écrire un polar, le mâle italien, " ce macho de jour qui rentre le soir aider à faire la vaisselle ", le dimanche matin des taupes, le New-Yorkais convenable, marié, homosexuel ou les deux, les funérailles de sa mère, la meilleure façon de tuer...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Donna_Leon

Note : aucun souvenir de lecture… donc, a lire !


2 commentaires:

Nathalie a dit…

Bonjour Mazel,
Je débute la découverte de ton blog...une vraie perle de culture

Très interressant Donna Leon et son comissaire Brunetti (en diffusion actuellement sur notre 3eme chaine nationale).@ bientot Nathalie

mazel a dit…

bonjour Nathalie,
j'espère que tu ne t'y perds pas trop... je tiens ce blog comme avant internet lorsque je découpais des articles de presse...

un peu un aide-mémoire... moi qui en ait si peu.

Pas encore vu le téléfilm, mais enregistré... je vais d'ailleurs aller le voir d'ici quelques minutes... merci de m'y refaire penser.

bonne journée et bonne lecture,
bises