dimanche 13 juillet 2008

Fred Vargas : Un lieu incertain

livre de chevet

polar

Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard - terrorisé à l’idée de passer sous la Manche - sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock.

Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures - avec des pieds dedans - font face au cimetière, « un des cimetières romantiques les plus baroques de l’Occident », un lieu macabre, gothique, unique.
Tandis que l’enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confronté à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue.

De fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie.

Le commissaire est au centre du roman, dans tous les sens du terme. La Boule se trouve presque un rival, Danglard est à deux doigts de tomber amoureux, Retancourt est toujours aussi efficace, mais la brigade est toujours mouvante.
Les livres de Fred Vargas sont traduits dans plus de quarante pays ; ils ont reçu nombre de récompenses françaises et étrangères, dont le prix des Libraires, le prix des Lectrices ELLE, le Deutscher Krimipreis, et par deux fois l’International golden dagger.


http://www.viviane-hamy.fr/fiche-ouvrage.asp?O=225


Avec "Un lieu incertain", Fred Vargas revisite une vieille histoire de vampire
LEMONDE.FR 24.06.08 14h52


Dix-sept pieds coupés, encore chaussés, retrouvés devant le célèbre cimetière londonien d'Highgate, où repose, entre autres, Karl Marx. C'est le point de départ de la nouvelle intrigue policière imaginée par Fred Vargas pour son dixième roman, Un lieu incertain, publié mercredi 25 juin aux éditions Viviane Hamy. Son fidèle commissaire, Jean-Baptiste Adamsberg, est amené à sillonner l'Europe pour élucider ce mystère des pieds coupés : de Londres à la banlieue bourgeoise de Garches (Hauts-de-Seine), en passant par la Serbie sur les traces d'un vampire.

"Ce sujet [les vampires] me fascine. Il est extrêmement chargé, mais l'humanité n'arrive pas à s'en débarasser depuis trente mille ans", a expliqué l'écrivain dans un entretien publié le 19 juin dans L'Express. Elle explique avoir lu Dracula de Bram Stoker à l'âge de 13 ans mais a finalement choisi de s'inspirer de l'histoire vraie de Peter Plogowitz. Ce Serbe a été exhumé en 1725 dans un petit village car certains soupçonnaient qu'il soit devenu un vampire.

"MISE EN SCÈNE DES CONTRADICTIONS"
Dans Un lieu incertain, Fred Vargas a souhaité donner une place importante aux langues étrangères – un courrier en allemand est découvert, des lettres cyrilliques rythment l'enquête – et à la figure du bouc émissaire. "Cette nécessité de voir le mal qu'on ne comprend pas incarné par une personne ou une organisation désignée me paraît l'une des choses les plus terribles de l'humanité", justifie l'archéozoologue de formation.

Son dixième opus, publié deux ans après Dans les bois éternels, n'échappe pas à l'exploration du thème de la catharsis, une constante chez elle. "Le roman policier est la mise en scène des contradictions qui nous font souffrir, de notre peur de la mort, de la dureté de la vie, de notre méchanceté et de nos mauvais sentiments qui peuvent nous amener à vouloir tuer", défend-elle. La romancière continue également de rapprocher cette "charge cathartique" du roman policier à énigme de celle du conte pour enfants : "on se raconte une histoire pour purger l'inconscient collectif", a-t-elle expliqué à Libération. - Le Monde.fr

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Note : vraiment un bon livre... dépaysement assuré

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