vendredi 18 juillet 2008

Rentrée littéraire : Jean-Paul Dubois "les accomodements raisonnables"

Relaxnews) - Jean-Paul Dubois publiera un nouveau roman intitulé Les accommodements raisonnables, le 21 août prochain, aux éditions de l'Olivier. L'écrivain et journaliste au Nouvel Observateur livrera à la rentrée littéraire une nouvelle histoire romanesque, dans la continuité d'Une vie française.
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Jean-Paul Dubois entraîne son lecteur à Hollywood, aux Etats-Unis.
Son héros, ou plutôt anti-héros, Paul Stern décide de partir outre-Atlantique pour écrire un scénario et oublier son échec personnel.
Sur place, il fait connaissance, à la Paramount, de Selma Chantz, une femme qui lui fait penser à son ancienne compagne, Anna.
A travers ce personnage principal, le romancier livre son regard personnel sur son époque. Tiraillé entre amour et culpabilité, Paul Stern est un personnage complexe en proie aux doutes.
L'auteur toulousain a publié de nombreux romans dont Je pense à autre chose, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, Vous plaisantez, Monsieur Tanner, Kennedy et moi pour lequel il a obtenu le prix France Télévisions en 1996 ou encore Une Vie française, prix Femina et le prix du roman Fnac 2004.
Son roman Kennedy et moi a été adapté au cinéma en 1999 sous la direction de Sam Karmann.
Son dernier livre Hommes entre eux est paru en 2007.
Sortie : le 21 août Ed. de l'Olivier : Jean-Paul Dubois, Les accommodements raisonnables
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Jean-Paul Dubois est né en 1950 à Toulouse, où il vit actuellement.
Auteur de nombreux romans ( Je pense à autre chosesw, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi), d'un essai (Eloge du gaucher) et de récits de voyage (L'Amérique m'inquiète),
il a obtenu le prix France Télévision pour Kennedy et Moi (Seuil, 1996) et le prix Femina pour Une vie française (L'Olivier, 2004). Il est journaliste-reporter au Nouvel Observateur.
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Autres livres lus :
Une vie française - Prix Femina 2004
Petit-fils de berger pyrénéen, fils d'une correctrice de presse et d'un concessionnaire Simca à Toulouse, Paul Blick est d'abord un enfant de la Ve République.
L'histoire de sa vie se confond avec celle d'une France qui crut à de Gaulle après 58 et à Pompidou après 68, s'offrit à Giscard avant de porter Mitterrand au pouvoir, pour se jeter finalement dans les bras de Chirac.
Et Paul, dans tout ça ? Après avoir découvert, comme il se doit, les joies de la différence dans le lit d'une petite Anglaise, il fait de vagues études, devient journaliste sportif et épouse Anna, la fille de son patron.
Brillante chef d'entreprise, adepte d'Adam Smith et de la croissance à deux chiffres, celle-ci lui abandonne le terrain domestique. Devenu papa poule, Paul n'en mène pas moins une vie érotique aussi intense que secrète et se passionne pour les arbres, qu'il sait photographier comme personne.
Une vraie série noire - krach boursier, faillite, accident mortel, folie - se chargera d'apporter à cette comédie française un dénouement digne d'une tragédie antique.
Jardinier mélancolique, Paul Blick prend discrètement congé, entre son petit-fils bien-aimé et sa fille schizophrène. Si l'on retrouve ici la plupart des " fondamentaux " de Jean-Paul Dubois - dentistes sadiques, femmes dominatrices, mésalliances et trahisons conjugales, sans parler des indispensables tondeuses à gazon -, on y découvre une construction romanesque dont l'ampleur tranche avec le laconisme de ses autres livres.
Cet admirateur de Philip Roth et de John Updike est de retour avec ce roman dont le souffle n'a rien à envier aux grandes sagas familiales, dans une traversée du siècle menée au pas de charge.
Vous plaisantez, monsieur Tanner
Le narrateur hérite d'une maison dans un bien piteux état, mais qu'il décide pourtant de rénover.
Il doit donc faire appel à des artisans prétendument spécialisés. Là commence une parade délirante.
Couvreurs, électriciens, plâtriers, chauffagistes se succèdent, semblant lui réserver les spécimens les plus caricaturaux.
"Une fois encore j'avais ramassé la crème des crèmes. [] Ces types devaient se donner le mot. Ils venaient du monde entier, ne se connaissaient pas, mais tous portaient le même virus, le même Mal. []
J'étais confronté à une internationale nuisible, une nébuleuse préparée dans des camps d'entraînement, dressée à tuer la raison, à liquider le bon sens, à égorger la logique." Bien qu'on ait envie de le secouer plus d'une fois, Paul Tanner, pourtant fort sympathique, endosse à merveille sa condition de dindon idéal de farces multiples.
"Souvent je me suis posé la question de savoir s'il n'y avait pas quelque chose qui clochait chez moi. Il n'était pas normal d'attirer à ce point les ennuis et les canailles. Je devais avoir des paroles, une attitude, une façon d'être qui me désignaient, dans la foule, comme un pigeon préférentiel. Il n'y avait pas d'autre explication."
Un livre frais et léger qui, comme à l'accoutumée chez J.P Dubois, mêle dérision et humour caustique. Une vitrine bien réaliste et finement observée de l'univers du bâtiment. Jean-Paul Dubois a écrit, là, une sorte de parenthèse légère qui, à mon goût, l'est peut-être un peu trop car je n'y retrouve pas l'épaisseur, le corps des personnages de certains de ses précédents livres. Une comédie, un vaudeville somme toute distrayant et agréable pour passer quelques bons moments.
Autres titres :
Hommes entre eux
Paul Hasselbank vient d'apprendre qu'il est gravement malade.
Son désir ultime: revoir une dernière fois Anna, la femme de sa vie, partie vivre au Canada.
Sur les traces de son amour perdu, il croise la route de Floyd Paterson, un bûcheron vivant redus dans les bois.
Entre ces hommes blessés se noue une complicité aussi puissante qu'inattendue...

Kennedy et moi

Il est agréable et déstabilisant d'écouter (ou de lire) les pensées et les paroles de Paul, quadragénaire déprimé, conscient de ses faiblesses et ne voyant aucune qualité chez ses amis, sa femme, ses enfants et les personnes qu'il rencontre!

Quand vous ouvrez ce livre, vous plongez dans les causes et les conséquences de sa dépression, vous comprenez progressivement son comportement agressif envers autrui et vous etes inévitablement de son côté.

Ce livre est un plongeon dans les pensées d'un individu ordinaire et ses états d'ames.
En lisant la dernière page, on prend conscience que tout etre humain est fragile et qu'il faut parfois peu pour perdre l'équilibre. On est alors plus ouvert et plus tolérant envers les personnes que l'on aime car ils sont aussi humains que le héros de ce livre.
Eloge du gaucher

Vous êtes gêné face à une paire de ciseaux, ravi de conduire en Angleterre, et pour vous les poignées, de porte ou de main, sont toujours du mauvais côté.
Bienvenue dans le monde des gauchers contrariés, tantôt vindicatifs, tantôt paralysés : un peuple entier sort de l'ombre sous la plume aiguisée de notre auteur, bien décidé à ne pas choisir entre ses deux mains !


Tous les matins je me lève
Paul Ackerman se lève tous les matins à midi. C'est un détail qui suffit à vous mettre en porte-à-faux, un pas à côté du monde.
La nuit, Paul Ackerman écrit des romans pour nourrir sa famille et mène de front, en rêve, une triple carrière de rugbyman, de golfeur et d'homme-oiseau.
Le reste du temps, sa vie ne ressemble à rien, mais elle a le mérite de lui ressembler.

Si ce livre pouvait me rapprocher de toi
Un homme de quarante-six ans, Paul Peremulter, vient de divorcer et décide de quitter la ville de Toulouse pour un périple aux Etats-Unis qui le conduira depuis le sud jusqu'au nord du pays, dans les bois québecois, sur les traces de son père, porté disparu en plein lac, il y a des années.
Depuis Miami à La Tuque (Québec), le parcours de cet homme est cocasse, humble et fouille des sentiments profondément ancrés depuis la perte de ce père, Fulbert.
Car bien sûr, Paul va recevoir un bien étrange héritage de cet homme que, finalement, son entourage connaissait très peu !
Je Pense
Paul Klein a décidé de passer outre au jugement d'autrui et, débarrassé de toute pudeur, il donne libre cours à ses confessions : mari délaissé, amant fatigué, météorologue désabusé et interné volontaire dans un hôpital psychiatrique de Jérusalem, il est persuadé d'être la victime d'un complot familial.
Il fouille son passé, évoque les tourments de sa sexualité, l'amour maladroit qu'il a éprouvé pour deux femmes, et sonde la haine sournoise que lui a toujours vouée Simon, son frère jumeau. Ce double machiavélique a-t-il détruit sa vie ? Une fois de plus, chez Jean-Paul Dubois, les paranoïaques ont raison de se faire du souci.
Les poissons me regardent
Ils avaient vingt ans en 1968, pensaient refaire le monde, se sont souvent contentés de se laisser bercer : " nous fabriquions de la mélancolie comme nos aînés ont fabriqué de l'utopie " écrit Jacques-Pierre Amette.
Le temps a passé, chacun a grandi, est devenu adulte, père ou mère, les rêves et les projets d'autrefois ne se sont pas concrétisés.
Restent les souvenirs, les hantises et les passions que ces Confessions d'un enfant gâté mettent superbement en lumière. Construisant son récit à la manière d'un kaléidoscope, Jacques-Pierre Amette dresse un portrait, tantôt désabusé et lyrique, tantôt féroce, d'une génération.

Jusque-là tout allait bien en Amérique
Un directeur de prison distribue des caleçons roses aux détenus, des rebelles squattent un bout de désert tandis qu’un agent immobilier vend des parcelles de Lune au public, des bourreaux racontent leurs exécutions, un pasteur propose l’enfer en tableaux vivants, un homme invente l’autopsie en self-service…
Portrait d’une société dans laquelle cohabitent tous les excès, se répandent toutes les fièvres morales et raciales, ce livre est le roman vrai de l’Amérique.
Une Amérique qui sait, depuis le 11 septembre 2001, qu’elle aussi est mortelle. « Pas d’analyse ni de commentaire.
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Que des histoires, plus incroyables les unes que les autres. Elles racontent les vraies gens. Ceux qui font ce pays. » Marie-Françoise Colombani, Elle.
« Subtil portrait des États-Unis par le journaliste Jean-Paul Dubois. Et au fil de ses reportages à l’Ouest, on se croirait chez Carver ou Brautigan. Réalité au goût de fiction. » Jacques Sterchi, La Liberté.
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Note :
Bien aimé "une vie française"... par contre, "Monsieur Tanner" m'a bien moins plu.
Il faut dire que j'avais lu un bouquin de Peter Mayle, sur le même sujet, avec les mêmes déboires ...
Par contre, j'en lirai bien quelques autres, certains me semblent séduisants.
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coup d'oeil sur les nouveauté de l'éditeur :

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