mercredi 2 juillet 2008

James Crumley et les privés Sughrue CW et Milodragovitch Milo

polar contemporain


Le bonhomme n’est guère prolixe.
On ne compte que six romans du grand James. Tant pis, ou peut-être tant mieux. Car James Crumley ne prend pas l’écriture à la légère, lui qui remit 18 fois sur le métier le premier chapitre de son Chien Ivre, premier de ses romans traduits en France (Le Dernier Baiser en 10/18) en 1980, et passé inaperçu à l’époque.
Depuis, Crumley connaît le succès en Europe.
Il s’impose il est vrai comme un des écrivains américains les plus talentueux de sa génération.
Né le 12 octobre 1939 à Three Rivers (Texas), il vient d’une famille modeste : son père travaille sur les derricks et sa mère est serveuse.
Dès 12 ans, il bosse au ramassage du coton.
Il quitte le foyer en 1957, pour s’engager trois ans dans l’armée.
A son retour, après des études dans les universités agricoles du Texas et de l’Iowa, il devient conférencier et enseigne la littérature dans de nombreux établissements.
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Il met trois ans à écrire son premier roman : Un pour marquer la cadence (1969).
Puis en 1975 sort Fausse piste, première apparition d’un de ses fabuleux personnages, Milter Chester Milodragovitch, privé qui carbure à l’alcool et aux drogues diverses.
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Son autre enquêteur déglingué, Chauncey Wayne Sughrue débarque lui dans son quatrième roman déjà cité, Le dernier baiser.
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Rêve de lecteur : que ces deux personnages fracassés se rencontrent.
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C’est chose faite dans le dernier livre du bonhomme, Les serpents de la frontière. Depuis quelques années, James Crumley vit en bas de la Rattlesnake Valley, à Missoula dans le Montana, où habitent également de nombreux écrivains, dont notamment James Lee Burke.
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Nom du héros C.W. Sughrue
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Signes particuliers Natif du Sud Texas. Vétéran du Vietnam.
Spécialisé dans les maris perdus, les femmes en cavale et les enfants fugueurs. A eu une carrière éclair de journaliste sportif.
Ancré à Meriwether, dans le Montana.
A une bonne panse et le nez cassé..
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Qualités Bourlingueur. Obstiné. Lucide.
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Défauts Arrive souvent avec une longueur de retard.
Trahi par ses amis.
Attiré par des femmes fatales et sans pitié. Se «poivre» fréquemment.
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Casier judiciaire Rentré du Vietnam avec «comme qui dirait les fers aux pieds». Pour éviter la prison, a passé ses deux dernières années d'engagement à jouer les espions pour l'Armée.
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Vision du monde «Les grands discours intellectuels, ça va cinq minutes, mais dans ma partie c'est encore la violence et la douleur qui paient le plus.»
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Meilleure enquête Le dernier baiser (Folio Policier).
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Actualité Marié à une avocate de quinze ans sa cadette, Sughrue ne voit pourtant pas souvent sa femme.
Camarade de beuverie devenu un grand ami, William MacKinderick, dit Mac, va avoir besoin de ses services.
Psychiatre de son état, ce dernier a de gros ennuis et se déclare prêt à payer le double du tarif habituel.
Quelqu'un s'est introduit dans son cabinet afin d'y copier tous les dossiers confidentiels de ses patients.
Mac soupçonne l'un des sept dont il s'occupe régulièrement.
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A peine Sughrue s'est-il mis en chasse qu'un cadavre décapité et sanguinolent lui tombe dessus. Celui de Charity, la femme du responsable du département d'anglais de l'université. Sa route sera longue et douloureuse, jalonnée de morts, de coups encaissés, de gueules de bois...
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Hallucinant, violant, haletant, Folie douce n'aurait pu être écrit par personne d'autre que le grand James Crumley.
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quelques titres
Le dernier baiser : Une enquête de C.W. Sughrue
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Un détective toxicomane, une beauté disparue, un écrivain en manque d'inspiration et un bouldog alcoolique.
Pas de doute ce premier opus desaventures de Sugruhe est exemplaire! Du pur bonheur…
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Benjamin, libraire à la Fnac Amiens : Avec Sughrue, Crumley nous plonge dans son univers délirant: faune bizarre, dialogues déjantés.
Hors des codes du polar, Crumley nous offre ici un roman marquant dans lequel on peut voir le pendant littéraire du film "the big Lebowski".
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La Contrée finale
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Au Texas depuis cinq ans, le privé Milo Milodragovitch a investi l'héritage de son papa dans un bar.
Mais sa vie de farniente le lasse et sa relation avec sa compagne Betty n'est plus au beau fixe et reprend sa vie de détective.
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Un jour, il est témoin du meurtre d'un gérant de bar lié au cartel de la drogue, perpétré par Enos Walker, un noir gigantesque qui prend la fuite.
Contacté par la police pour coincer le coupable, Milo doute de son objectivité dans cette affaire et veut retrouver Walker avant elle.
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Une séduisante avocate lui ayant demandé de neutraliser un maniaque sexuel, il se retrouve au petit matin dans un parc de la ville et affronte un inconnu qui, lors d'un corps à corps, se tue lui-même avec son arme.
Milo alerte la police qui l'arrête. La victime était un flic, frère du procureur.
Les ennuis ne tardent pas à s'abattre sur le détective qui voudrait bien comprendre pourquoi !
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La soixantaine sonnée, Milo n'est plus aussi fringant que dans ses précédentes aventures.
Ses ennemis ne lui font pas de cadeau et chaque coup reçu le marque dans sa chair. Il souffre aussi moralement lorsqu'il est confronté à la trahison et à la duplicité car cette Contrée finale est celle des mensonges, une contrée d'où l'on ne revient jamais.
Fourmillant de personnages singuliers, l'intrigue, solidement charpentée, ne livre sa solution que dans les pages ultimes.
Un récit plein de noirceur, au cœur duquel Milo apporte sa dose d'humour, de tendresse et de révolte
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Le tir aux pigeons
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Pendant l'été 1983, un ami de James Crumley lui demanda s'il voulait écrire un scénario pour un film dont la vedette serait Don Emilio Fernandez, un des plus grands acteurs et metteurs en scène mexicains que Crumley admirait beaucoup.
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Comme ça se passe souvent, l'argent disparut et le film ne fut jamais tourné. Mais le scénario existe...
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Et c'est du Crumley au meilleur de sa forme qui nous raconte une superbe histoire qui se déroule South of the Border.

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Le bandit mexicain et le cochon

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Une horde de bandits mexicains et leur cochon, un couple d'américains se dissolvant lentement dans l'eau chaude et sulfureuse, une Blanche Neige coincée entre les neiges du Montana et celles de Colombie...

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Bref, neuf histoires rudes et belles comme l'incomparable écriture de James Crumley.

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Fausse piste : Une enquête du privé Milo Milodragovitch

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Folie douce : Une enquête du privé C.W. Sughrue
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L'increvable C. W. Sughrue, après s'être ramassé une balle dans le ventre au Mexique, est revenu dans sa bonne ville de Meriwether, Montana, pour se refaire une santé.
C'est sans compter sur ses ennemis de toujours, police, mafia ukrainienne ou psychopathes locaux, bien décidés à lui faire la peau.
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Le pire danger, pourtant, est ailleurs.
Un ami très proche, psychiatre ambigu connu sur les champs de bataille du Vietnam, lui demande d'identifier la personne ayant piraté les dossiers confidentiels de ses patients.
L'enquête vire au cauchemar.
Gavé d'alcool, de drogues et de sexe, Sughrue se bat pour garder à distance la folie qui le guette.
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Une première femme se décapite sous ses yeux.
Une autre se mutile.
Entraîné dans une quête crépusculaire et insensée, le privé devra exhumer des pans entiers d'un passé plus que trouble. Rien ne lui sera épargné : pas même sa propre histoire...
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Les Serpents de la frontière
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Le détective privé Milo a été spolié de l'héritage de son père, détourné par le banquier qui en avait la tutelle.
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Son jeune confrère Sughrue est menacé de mort par les Serpents de la frontière, des trafiquants de drogue mexicains qui ont mis sa tête à prix.
Les deux amis qui jusque-là menaient leur barque en solitaire décident d'unir leurs efforts pour faire rendre gorge au banquier et mettre à mal les répugnants tueurs.
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Deux histoires en apparence séparées, où ces deux colosses et grands buveurs vont vivre une quête digne d'un roman picaresque.
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James Crumley promène à travers les États-Unis ses deux personnages fétiches dans un road movie halluciné, chacun à la recherche d'une vengeance par procuration. L'écriture soignée, le regard croisé des deux privés, l'intrigue parfaitement ficelée et la désinvolture forcée des personnages face à l'angoisse de la mort, font de ce roman d'une rare force émotionnelle une oeuvre majeure dans le travail d'un écrivain mondialement reconnu.
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Le Canard siffleur mexicain
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Engagé par Norman L'Anormal, biker quinquagénaire et passablement usé, pour retrouver sa mère qu'il n'a pas vue depuis l'âge de six ans, Sughrue traverse les États-Unis et une partie du Mexique en compagnie de deux vétérans du Viêt Nam, un flic de Denver atteint d'un cancer, et un facteur alcoolique...
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Le dernier baiser
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Sughrue, détective privé, doit retrouver Trahearne, un écrivain parti écluser les bars en délaissant ex-épouse, femme et mère. Il finit par le dégoter dans un bistrot.
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S'étant découvert le même penchant pour l'alcool, les deux hommes repartent à la recherche de Betty Sue, la fille de la patronne, qui n'a pas réapparu depuis dix ans.
Ils emmènent dans leur périple Fireball, un bouledogue amateur de bières. Ils mènent la belle vie, mais toujours point de Betty Sue, qui semble avoir mal tourné...
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À travers plusieurs états, au sens propre comme au figuré, le lecteur est convié à une road story où se croisent crapules minables et figures pittoresques.
Si elle n'en est pas la trame, la nostalgie de l'Ouest, des grands espaces est l'essence même du Dernier baiser. L'inénarrable Sughrue semble promener sa carcasse d'ivrogne comme dans un éternel lendemain d'ivresse. Ce qui ne l'empêche pas d'être bourré... d'humour !
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La danse de l'ours
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Détective privé, Milo Milodragovitch exerce dans le Montana, et ce qu'il aime avant tout, c'est la coke et le peppermint.
Normal pour quelqu'un qui s'apitoie sur sa vie passée avec ses cinq ex-épouses et vit reclus dans une région où l'hiver ne pardonne pas.
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Une certaine Sarah Weddington lui écrit qu'elle souhaiterait le voir.
Notre homme part la trouver et il apprend que Sarah est une ancienne maîtresse de son père.
Elle lui demande d'enquêter sur les agissements d'un couple qui a l'étrange manie de se rencontrer chaque jeudi après-midi non loin de chez elle, pour s'échanger la modique somme de 5 000 dollars...
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Si, au départ, l'enquête semble répondre au caprice d'une vieille dame, elle part sur les chapeaux de roues dès que Milo s'en charge.
Crumley excelle dans les dialogues et entraîne le lecteur et son narrateur, l'un des privés les plus déjantés de la littérature, dans une suite de rencontres avec des personnages pittoresques et d'événements des plus rocambolesques. Un régal
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Un pour marquer la cadence
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Ecrit en 1969 en plein conflit viêtnamien,
Crumley par le biais de deux sergents que tout oppose -le dur à cuire et le gauchiste- évoque sa vision de l'Amérique, et nous offre une fable noire et drôlatique sur les horreurs et l'absurdité de la guerre.
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Putes
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Lors de rares et occasionnels après-midi d'été, quand l'immense ennui qui gouverne mon existence me caressait comme un chat et que le souffle puissant du désir s'éveillait en moi comme une bête endormie, quand nos regards se croisaient, je prononçais le mot "Mexique".
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Comme s'il s'agissait d'un mot magique. Et Lacy souriait à belles dents au lieu de me saluer d'un sourire force, un sourire de gamin, et j'imaginais son visage de gamin, rouge et en sueur après un match de basket, rempli d'attente.
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Ces après-midi-là, on remplissait un thermos de gin tonic.
On grimpait dans ma Cadillac de 1949 retapée, et on partait pour la frontière, les bordels de la ville-frontière : la promenade des putes de Nuevo Laredo qui venaient travailler au rumba casino.
Au Miramar ou au Malibu. Au Diamond Azul ou au Papagayo.
Dix nouvelles et une interview de l'auteur de dernier baiser.
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Meurtres et obsessions
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À quelles sortes de transgressions peuvent conduire les obsessions ?
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Réunis autour de ce thème par Otto Penzler, le plus grand spécialiste américain du roman policier, quinze auteurs tentent d'apporter leurs réponses.
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Car l'intérêt de ce recueil tient à sa diversité.
On peut y croiser :
un policier qui rêve d'abattre un voleur (Cambriolage en cours),
un fétichiste collectionneur de chaussures de femmes compromis dans un meurtre (Les Sandales rouges),
un couple qui ne supporte pas les cyclistes inciviques (Le Fusil à deux canons),
un voyeur qui guette chaque jour une adolescente en train de se laver (Fissure), une veuve qui ne supporte plus la collection d'art chinois de feu son époux (Braise),
un homme qui hait le petit chien de sa femme (Il aboyait aux papillons), etc.
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À l'exception des textes de James Crumley et d'Elizabeth George, déjà publiés en France, toutes les autres nouvelles sont inédites et signées par les plus grandes plumes américaines.
Jeunes auteurs talentueux (Dennis Lehane, Kent Anderson),
vieux routiers célèbres (Elmore Leonard, Ed McBain, James W. Hall),
romancières réputées (Joyce Carol Oates, Amanda Cross, Edna Buchanan et l'Anglaise Anne Perry)
ou écrivains encore peu connus en France (Philip Friedman, Shel Silverstein, Eric Van Lustbader, Michael Malone),
tous font preuve d'une originalité qui rend ce recueil captivant.
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Moisson noire : Les meilleures nouvelles policières américaines
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" Ce que j'ai essayé de faire dans cette édition de Moisson Noire, c'est de constituer un recueil illustrant toute la puissance contenue dans la nouvelle.
Ces œuvres vont du traditionnel à l'expérimental, du plus grand sérieux à la satire absolue, elles sont signées de grands écrivains reconnus, aussi bien que d'auteurs dont, je le parie, vous ignorez le nom.
Mais dont vous entendrez sûrement reparler. " Michael Connelly.
Ce recueil nous propose un voyage en vingt étapes en compagnie d'auteurs marquants, dont James Crumley, Elmore Leonard, Walter Mosley, Joyce Carol Oates, George P. Pelecanos et Christopher Cook.
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A voir :
http://livres.fluctuat.net/blog/17253-james-crumley-lourde-auto-critique-d-un-geant-du-polar-us.html
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http://www.polarnoir.fr/auteur.php?auteur=c10
http://ecrivainsmontana.free.fr/bibliographie/crumley/crumley.htm
http://www.polars.org/spip.php?article28
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Désenchantement et éthiques du polar
http://www.cairn.info/article_p.php?ID_ARTICLE=MOUV_015_0103
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http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Crumley
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Note : encore un auteur dont je n'avais jamais entendu parler... ne me tente que moyennement.


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