Envisagé de commencer par ces trois livres... pour commencer en attendant d'avoir un peu plus de renseignement sur la littérature tibétaine.
Contes d'une grand-mère tibétaine de Yveline Féray
Plus que jamais, il faut lire ces contes en les écoutant, car le Tibet a livré la richesse de son immémoriale culture avant tout par ses bardes, ses oracles et ses chants.
Ces récits qui nous dérangent, nous émerveillent et nous troublent plongent aux origines du peuple tibétain, de son identité puissamment originale, là où " en haut du pays d'en haut " la neige touche le ciel dans des espaces sans rivages.
Qu'ils appartiennent aux " Contes du Vetâla d'or ou du Cadavre levé ", ou aux " Contes et chants populaires ", ils illustrent symboliquement cette aptitude des Tibétains, ces éternels voyageurs, à survivre à leurs propres démons en les dominant, et à tous leurs adversaires en leur opposant la force matérialisée de l'esprit, l'âme de leurs cimes.
Ani Patchen Jeune princesse tibétaine, fille d'un chef puissant et respecté, Ani Patchèn vit tragiquement l'invasion des Chinois au Tibet.
A la mort de son père, qui résiste à l'oppression, sa vie bascule renonçant à ses aspirations monastiques, elle prend sa succession.
Seule femme à la tête d'une petite armée, elle s'engage totalement dans le mouvement de résistance.
Capturée à la suite d'une attaque-surprise, elle passe vingt et un ans dans les geôles chinoises où elle subit des interrogatoires et des tortures quotidiens.
Elle ne cédera pas et verra mourir toute sa famille avant d'être enfin libérée et de rejoindre Sa Sainteté le Dalaï-Lama.
Ce livre poignant, d'une intensité dramatique exceptionnelle, est un témoignage capital, subtil et émouvant sur l'histoire conjointe d'un peuple et d'une personnalité exceptionnelle
Un mot de l'éditeur
De la résistance armée dans les montagnes du Kham aux geôles chinoises, le combat d’une princesse tibétaine pour défendre son pays
Tserang et Lhakyi s'aiment secrètement depuis l'enfance mais leurs sentiments et leurs projets d'avenir sont contrés par la tradition.
Leur histoire tragique se déroule au long de sept tableaux successifs, où divers protagonistes prennent tour à tour la parole pour donner leur version des faits.
La narration est chronologique, les récits s'enchaînent et font se dérouler l'histoire sous nos yeux.
Cette nouvelle, éloquent plaidoyer en faveur du mariage librement consenti par les deux époux, s'oppose à la pratique tibétaine encore répandue de l'union arrangée par les parents.
Mais, derrière la question de la liberté du mariage, se profile celle de l'affrontement entre tradition et modernité. Thöndrupgyäl prend clairement parti pour la seconde, qu'il estime nécessaire à la survie du peuple tibétain face à la société chinoise.
Fils de paysans tibétains, adolescent pendant la Révolution culturelle, Thöndrupgyäl (1953-1985) intègre dès la fin des années 1970 l'Institut des Nationalités de Pékin.
Fils de paysans tibétains, adolescent pendant la Révolution culturelle, Thöndrupgyäl (1953-1985) intègre dès la fin des années 1970 l'Institut des Nationalités de Pékin.
Spécialiste d'histoire et de littérature tibétaines, il est le premier auteur de nouvelles à faire l'objet d'une publication en langue tibétaine en 1981.
Il se suicide à trente-deux ans, laissant un testament où il encourage le peuple tibétain à se réveiller. Il occupe depuis lors une position de héros culturel et national parmi les Tibétains.
2 commentaires:
Une suggestion: "les contes facétieux du cadavre" (traduction Françoise Robin) bilingue français-tibétain - Langues et Monde. Un monument de la littérature populaire tibétaine !
Merci pour la suggestion, je rajoute le livre sur ma liste.
bonne journée
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