polar turc
Kathy Hirschel a deux passions : les romans policiers et Istanbul. C'est pourquoi la jeune Allemande a ouvert la première librairie dédiée aux polars de la ville turque où elle vit. La venue de sa vieille amie et célèbre actrice, Petra Vogel, pour tourner un film, va bientôt lui permettre de tester ses qualités de détective.

Car la grande coproduction germano-turque a vite fait de tourner court : Kurt Müller, le réalisateur, est retrouvé assassiné dans sa baignoire de l'hôtel du Bosphore ; Petra fait partie des suspects.
L'enquête piétine, et Kathy, ayant eu une brève liaison avec l'inspecteur chargé de l'affaire, est bien placée pour le savoir.
Poussée par la curiosité, elle décide de suivre ses propres pistes...
Lire, juin 2006
Une libraire installée à Istanbul mène l'enquête. Un polar qui détourne les clichés sur l'immigration.

Une libraire installée à Istanbul mène l'enquête. Un polar qui détourne les clichés sur l'immigration.
Il y a des Allemands en Turquie et des Turcs en Allemagne. Tous n'ont pas émigré dans la même proportion ni, surtout, dans les mêmes circonstances. De nos jours, cinquante mille Allemands, en majorité retraités, flemmardent sous l'azur du Levant.
Deux millions de Turcs vivent de leur travail en Allemagne. Voici que paraît en France le premier roman d'une jeune Turque, Esmahan Aykol, où, pour une fois, la question de l'intégration est renversée.
Depuis douze ans qu'elle est installée à Istanbul, Kathy Hirschel, l'héroïne de Meurtre à l'hôtel du Bosphore, mérite-t-elle d'obtenir son brevet d'intégration à la société turque?
Aussi irrévérencieuse qu'inaccoutumée, la question est anecdotique au regard du décor, des personnages et de l'intrigue.

Affublée d'un employé qui manque le travail sitôt tombé amoureux d'un homme, épiée par l'inévitable et cafardeur vendeur de thé, Kathy passe la journée dans une des ruelles de Koulédibi, quartier très animé d'Istanbul. Cela fait trois ans qu'elle y tient une librairie spécialisée dans le polar.

Le soir, elle regagne les hauteurs de Beyoglou, sur la rive asiatique du Bosphore.
Prié de lui livrer ses provisions à l'aide du panier que, comme tant de Stambouliotes, elle a coutume de hisser par la fenêtre, l'épicier n'est pas le seul de ses voisins immédiats à l'appeler «Tante Kathy».
Deux ou trois difficultés l'assombrissent.
Car, outre une place de stationnement et un Jules, deux faveurs aussi rares à Istanbul qu'à New York, Kathy veut trouver l'assassin d'un cinéaste allemand, tué avant d'avoir pu tourner une image.




http://www.librairie-compagnie.fr/turcs/accueil.htm

http://www.bleublancturc.com/TurcsconnusFR/Turcs_connus_en_France.htm
Note :
Il semble que ce soit le seul roman traduit en français de cet auteur.
Je le commence ce soir, suite de l'article demain!!!
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Note 2 :
Me voilà a mi-chemin du livre... passionnant ! vraiment une très bonne surprise, et en plus pas mal d'humour. Encore un roman a classer dans les anti-morosité.
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