mardi 8 septembre 2009

Serge Joncour - U.V.

Confuse et ravie, une amie vient de casser sa tirelire pour me faire un cadeau...
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Un livre bien sûr... et un auteur que je n'ai pas encore eu l'occasion de lire... n'est-ce pas bien trouvé !
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Très grand merci ma chère Cécile... je vais le lire avec un plaisir d'autant plus grand qu'il s'y rajoute une touche d'amitié.
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pour l'illustration, elle s'imposait, vu ta collection... de Véronika Nagy
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Voilà donc ce qu'en dit Cécile :

Donc oui, je l’avoue, même si j’ai frôlé la perfection en 2008, je ne l’ai pas atteinte et parmi mes fautes zinqualifiables dues à mes tendances velléitéro-pathologiques, figure l’absence de message consacré à ce qui fut pourtant une de mes lectures préférées de l’année : U.V. de Serge Joncour.
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Conclusion : U.V. fait incontestablement partie du Top 5 de mes lectures 2008. De Serge Joncour j'avais déjà lu Situations délicates qui, comme l'indique son titre, dépeint des situations délicates (un peu à la manière dont Philippe Delerm décrivit en son temps une certaine première gorgée de bière).
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et pour lire l'article au complet, je vous suggère d'aller cliquez chez :


Une villa, sur une île, au plus fort de l'été.
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Un jour, un inconnu surgit, il se prénomme Boris. Il vient rendre visite à Philip, son vieil ami de lycée.
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Seulement Philip n'est pas là. Il n'arrivera que demain, après-demain au pire, on ne sait pas. Courtois, homme avisé et sûr de lui, Boris s'installe. Rapidement. Très rapidement. Il se fond même tellement au décor qu'il s'avère vite le convive parfait, l'élément distrayant.
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Ravis, charmés, et même manipulés à leur insu, tous se laissent happer par son terrible pouvoir de séduction.
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Seul André-Pierre a décidé de se méfier.
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Il n'aime pas ce genre de type, balnéaire et bronzé. Et puis, pourquoi Philip n'arrive-t-il pas ?
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Pour lui tout alimente l'inquiétude, jusqu'à cette canicule qui entête, qui échauffe les corps avant les esprits. Jamais il n'a fait aussi chaud, jamais la mer n'est apparue aussi désirable et haute, juste là, en bas des marches, par où Philip arrivera.
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Patiemment, Joncour assemble ses pièces, maîtrise le volume des cris et les sautes de calmes. Highsmith rôde non loin. Chabrol rit dans le jardin d'en face.
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Voilà qui me semble très allèchant... l'île, la chaleur, le beau mec probablement diabolique... et l'autre que l'on attend... je l'imagine... (Galerie de ricof3 )
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un mot me vient en tête : torpide...
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me semble que les éléments sont en place pour tout un tas d'intrigues...
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me demande si je vais avoir le courage de finir le Grangé commencé hier pour sauter directement sur celui-là !

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Serge Joncour est un écrivain français, né le 28 novembre 1961.
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Il publie son premier roman, Vu, en 1998 au Dilettante.
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Puis, il a obtenu le Prix France Télévisions en 2003 pour UV.
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En l'an 2005, il a reçu le Prix de l'Humour Noir Xavier Forneret pour son livre L'Idole.
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Il est enfin, avec
Jacques Jouet, Hervé Le Tellier, Gérard Mordillat et bien d'autres artistes et écrivains, l’un des protagonistes de l'émission de radio Des Papous dans la tête de France Culture.
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Presse


Son terrain, c'est la sauvagerie préhistorique se rejouant dans une banale poignée de main.
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Ou la démission munichoise recelée dans le regard qu'on fuit.
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On trouvera ici une écriture au milimètre, drôle, hyper subtile.
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La partie de tennis virant au cauchemard hitchcockien atteint à cet égard un vrai point de perfection. - Aude Lancelin, Le Nouvel Observateur, novembre 2003.
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Serge Joncour excelle à distiller une tension qui monte crescendo. Ces U.V., récompensés par le prix France Télévision, se savourent jusqu'au dernier rayon. Avec d'autant plus de plaisir que l'écrivain maîtrise l'art de la chute. - Frédérique Bréhaut, Le Maine libre, novembre 2003.
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Une bien sombre atmosphère pour ces vacances au soleil peu à peu transformées en huis clos angoissant : l'ensemble est une subtile exploration satirique des diverses facettes de la progression sociale et de la réussite. Inattendu, certes, mais l'ampleur du talent de Joncour s'y mesure une fois encore. - Jessica L. Nelson, Le Magazine littéraire, novembre 2003.
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Serge Joncour cuit ses personnages à petit feu dans l'eau de mer. U.V. est un succulent roman pour faire durer les chaleurs d'été. - Didier Pourquery, Metro, avril 2004.
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Mêlant habilement l'introspection et les scènes de genre, il s'insinue au coeur d'un huit clos qui rappelle furieusement de grands films français comme Les Diaboliques ou La Piscine, et évidemment, l'ironie cruelle de Claude Chabrol. - Jacques Lindecker, L'Alsace, novembre 2003.
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Avec finesse, Serge Joncour brosse les non-dits, les névroses d'une famille. Un "Théorème" à la française.V.S.D., avril 2004.C’est drôle, inquiétant, plein d’humour et d’espièglerie, tout Serge Joncour. - Isabelle de Monvert-Chaussy, Sud-Ouest Dimanche.
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Cette histoire d’intrusion d’un séducteur dans une famille chic en vacances en Bretagne n’a pas seulement emballé les téléspectateurs votants, même les Anglais se sont enthousiasmés pour cette écriture vive, moderne, drôle, cet art de ciseler les jalousies, les troubles, l’érotisme, et surtout la complexité douloureuse et cocasse des relations familiales. - Catherine Schwaab, Paris Match.
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Et bien étrange cette espèce de huis clos dans lequel Joncour nous enferme pour un mystère qu se développe tout au long de son récit en une succession de faits qui, par eux-mêmes, n'ont rien de mystérieux, et c'est là tout son talent de romancier. - Pierre-Robert Leclercq, Le Monde des livres, septembre 2003.
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On peut imaginer que n’importe quel auteur américain en aurait fait des tonnes sur un tel sujet, un gros pavé bien chargé de secrets et de psychologie de comptoir. Joncour évite ce travers, avec élégance, avec légèreté. Il joue sur l’ambiguïté de Boris pour générer un suspens digne des meilleurs thrillers en même tant qu’une incroyable tension érotique.
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En travaillant sur les mots, simplement, en offrant des possibles à chaque page, de nouvelles pistes au lecteur qui lui aussi voudrait bien savoir. Mais ne saura qu’à la fin ! - Daniel Martin, La Montagne, 19 octobre 2003.
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Déjà bien envie de le lire, mais après cette courte revue de presse, c'est encore pire...

4 commentaires:

Cécile Qd9 a dit…

Meri pour leclin d'oeil cochon !
J'espère que tu aimeras ce polar et surtout la belle écriture limpide de Joncour

mazel a dit…

Salut Cécile,
pas encore passé chez toi aujourd'hui... mais ça viens... tu es dans le premier cercle, alors je passe lire tous les jour...

Normalement c'est tout à fait le genre de livre qui me convient... d'après ce que j'en ai lu...

mais je vais d'abord terminé le Grangé malgré tout... de façon que mon homme puis l'emmener à l'hosto, ça lui changera les idées.

pas encore trouvé le bouquin dont je te parlais... et un gros trou de mémoire quant au tire et a l'auteur... mais je l'avais trouvé superbe. Si je retrouve, je te le fais parvenir...

A tout à l'heure,
bises

Cécile Qd9 a dit…

Ok Mazel ! :o)
Et bon courage à Monsieur Mazel

mazel a dit…

bise Cécile et merci de ton passage,

pour JJ pas trop génial, de nouveaux examens, de nouvelles découvertes... donc pas mal de réparations à faire avant qu'il passe le controle technique...


bises