jeudi 17 septembre 2009

souvenir de lecture en suivant l'éphéméride

Quelques souvenirs... du meilleur au pire...
des livres, un film époustouflant, de la poésie, le début du roman historique, des aventuriers... etc...
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illustration : "la liseuse" de Léa Colie Wight
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1935
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naissance de Ken Kesey, 17 septembre 1935 - 10 novembre 2001) est un écrivain américain. Son premier roman, Vol au-dessus d'un nid de coucou, a été porté à l'écran en 1975 par Milos Forman et interprété par Jack Nicholson et Louise Fletcher.
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Randle P. McMurphy se fait interner pour échapper à la prison. Il va être touché par la détresse et la solitude des patients.
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Très rapidement, il comprend que l'infirmière en chef, Mlle Ratched, a imposé des règles strictes et entend bien les faire respecter.
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Il décide alors de révolutionner ce petit monde.
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1863
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décès d' Alfred de Vigny, Alfred Victor, comte de Vigny (27 mars 1797 à Loches, Indre-et-Loire - 17 septembre 1863 à Paris) est un écrivain, dramaturge et poète français.
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Figure du
romantisme, contemporain de Victor Hugo et de Lamartine – il fréquente le Cénacle – il écrit parallèlement à une carrière militaire entamée en 1814 et publie ses premiers poèmes en 1822.

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Avec la publication de Cinq-Mars en 1826, il contribue au développement du roman historique français.
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Ses traductions versifiées de Shakespeare s'inscrivent dans le drame romantique, de même que sa pièce Chatterton (1835).
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Son œuvre se caractérise par un pessimisme fondamental, et une vision désenchantée de la société.
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Il développe à plusieurs reprises le thème du paria, incarné par le poète, le prophète, le noble, Satan et le soldat. Sa poésie est empreinte d’un stoïcisme hautain, qui s’exprime en vers denses et dépouillés, souvent riches en symboles, annonçant la modernité poétique de Baudelaire, Verlaine et Mallarmé.
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Alfred de Vigny naît à la fin du
XVIIIe siècle, au sein d’une famille issue de la vieille noblesse militaire. Après une vie de garnison monotone, où il passe quinze ans dans l'armée sans combattre, il fréquente les milieux littéraires parisiens et notamment le cénacle romantique de Victor Hugo.

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De 1822 à 1838, il écrit des poèmes, (Poèmes antiques et modernes), des romans, (Cinq-Mars, Stello), des drames (La Maréchale d’Ancre, Chatterton) et des nouvelles, (Servitude et grandeur militaires) qui lui apportent la célébrité.
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Après une rupture sentimentale avec Marie Dorval et la mort de sa mère, Alfred de Vigny se retire au Maine-Giraud, son domaine situé en Charente. Il goûte la solitude et veille auprès de sa femme malade et constamment alitée. De retour à Paris, il se mêle de nouveau à la vie politique et littéraire. Il parvient en 1845 à se faire élire, à la cinquième tentative, à l'Académie française. En revanche il échoue à la députation de Charente en 1848.
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S’ensuivent vingt-cinq années durant lesquelles il vit presque reclus, dans sa tour d’ivoire du Maine-Giraud, avec Mme de Vigny pour seule compagnie, venant rarement à Paris. Il écrit peu, médite et lit beaucoup.

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Il décède d’un cancer de l’estomac, après une lente agonie qu’il supporte avec patience et stoïcisme. Son recueil posthume Les Destinées est publié en 1864. Son Journal est révélé en 1867.
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Pas fan de poésie, mais j'ai aimé son roman :
Cinq-Mars : Ou Une conjuration sous Louis XIII
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Le 13 juin 1639, alors que la France fait la guerre à l'Espagne, le jeune Henri d'Effiat, marquis de Cinq-Mars, quitte le château familial de Chaumont pour se rendre au siège de Perpignan où Richelieu, ami de son père récemment disparu, doit le présenter à Louis XIII.
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Le cardinal, dont les relations avec le roi se sont dégradées, espère bien manœuvrer Cinq-Mars, mais il déchante très vite car Louis XIII ramène le jeune homme avec lui à Paris où il devient son favori et se convainc peu à peu que le cardinal exerce une puissance néfaste.
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En 1642, le grand-écuyer Cinq-Mars et ses amis persuadent Gaston d'Orléans, frère du roi, qu'il convient de débarrasser le pays de Richelieu.
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Lorsqu'il paraît en 1826, Cinq-Mars est en France le premier roman historique. Si l'on dénonce alors - et Sainte-Beuve tout le premier - la liberté que l'auteur prend avec les faits, Vigny revendique cette liberté nécessaire au roman pour qu'il donne à l'histoire un sens plus élevé.
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Ce qui se découvre ainsi, c'est une réflexion sur la décadence de la monarchie que la faiblesse de Louis XIII et l'autocratie de Richelieu fragilisent - et que la Révolution abattra.
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Dans sa défense de la noblesse et de l'ancienne royauté qu'incarnait Henri IV, le jeune marquis d'Effiat, idéalisé par Vigny, est alors un héros romantique et tragique.
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Chant de Suzanne au bain

De l'époux bien-aimé n'entends-je pas la voix ?
Oui, pareil au chevreuil, le voici, je le vois.
Il reparaît joyeux sur le haut des montagnes,
Bondit sur la colline et passe les campagnes.
O fortifiez-moi ! mêlez des fruits aux fleurs !
Car je languis d'amour et j'ai versé des pleurs.
J'ai cherché dans les nuits, à l'aide de la flamme,
Celui qui fait ma joie et que chérit mon âme.
O ! comment à ma couche est-il donc enlevé !
Je l'ai cherché partout et ne l'ai pas trouvé.
Mon époux est pour moi comme un collier de myrrhe ;
Qu'il dorme sur mon sein, je l'aime et je l'admire.
Il est blanc entre mille et brille le premier ;
Ses cheveux sont pareils aux rameaux du palmier ;
A l'ombre du palmier je me suis reposée,
Et d'un nard précieux ma tête est arrosée.
Je préfère sa bouche aux grappes d'Engaddi,
Qui tempèrent, dans l'or, le soleil de midi.
Qu'à m'entourer d'amour son bras gauche s'apprête,
Et que de sa main droite il soutienne ma tête !
Quand son cœur sur le mien bat dans un doux transport,
Je me meurs, car l'amour est fort comme la mort.
Si mes cheveux sont noirs, moi je suis blanche et belle,
Et jamais à sa voix mon âme n'est rebelle.
Je sais que la sagesse est plus que la beauté,
Je sais que le sourire est plein de vanité,
Je sais la femme forte et veux suivre sa voie !"
Elle a cherché la laine, et le lin, et la soie."
Ses doigts ingénieux ont travaillé longtemps ;"
Elle partage à tous et l'ouvrage et le temps ;"
Ses fuseaux ont tissu la toile d'Idumée,"
Le passant dans la nuit voit sa lampe allumée."
Sa main est pleine d'or et s'ouvre à l'indigent ;"
Elle a de la bonté le langage indulgent ;"
Ses fils l'ont dite heureuse et de force douée,"
Ils se sont levés tous, et tous ils l'ont louée."
Sa bouche sourira lors de son dernier jour. "
Lorsque j'ai dit ces mots, plein d'un nouvel amour,
De ses bras parfumés mon époux m'environne,
Il m'appelle sa sœur, sa gloire et sa couronne.
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1787
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Signature de "La Constitution des États-Unis d'Amérique", 4 ans après l'indépendance du pays.
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La
Constitution des États-Unis est, dans ses propres termes, la « loi suprême du pays ». Elle fut acceptée le 17 septembre 1787 par une convention réunie à Philadelphie, et après ratification, s'applique depuis le 4 mars 1789.
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Modifiée par vingt-sept amendements, elle est l'une des plus anciennes constitutions écrites encore appliquées (la plus ancienne étant probablement celle de la République de Saint-Marin, qui date de 1600).
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Influencée par la tradition britannique et des philosophes libéraux tels que John Locke et Montesquieu, ainsi que par la Constitution corse de Pasquale Paoli de 1755, elle établit un gouvernement aux prérogatives limitées, tenu de respecter les droits fondamentaux des citoyens, et fondé sur la séparation des pouvoirs, qui doivent se contrôler et s'équilibrer l'un l'autre (checks and balances).
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Ratifiée à l'origine par
treize États fédérés, devenus aujourd'hui cinquante, elle crée un État fédéral. Bien que la Constitution et les lois des États-Unis s'imposent aux divers États fédérés, de très larges prérogatives leur sont réservées. Le gouvernement est, dès l'origine, de type républicain et fondé sur la souveraineté du peuple.
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Son caractère démocratique au sens actuel du terme, avec le suffrage universel, apparaît plus progressivement, parfois au travers d'amendements, plus souvent par le changement des lois ou des revirements de jurisprudence.
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Un faible pour les aventuriers... j'ai découvers Antoine de Tounens à travers le roman de Raspail...pas que j'aime beaucoup l'auteur, mais quelques uns de ses livres m'ont séduite...
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Antoine de Tounens, né le 12 mai 1825 à La Chèze, commune de Chourgnac (Dordogne), mort le 17 septembre 1878 à Tourtoirac (Dordogne), aventurier français.
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Il débarque au Chili le 28 août 1858 à Coquimbo, à 400 kilomètres de Santiago. Il gagne la province d'Arauco en 1860, où il promulgue une constitution le 17 novembre.
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Ayant pris le nom d' Orllie-Antoine Ier (ou Orélie-Antoine Ier), il est proclamé roi d'Araucanie et de Patagonie le 20 novembre 1860, revendiquant ainsi l'extension de son royaume au-delà des Andes, jusqu'à l'Atlantique et au détroit de Magellan.
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Il s'appuie sur les tribus Puelches et Tehuelches, qui lui restent fidèles par la suite, mais est fait prisonnier par les troupes chiliennes le 5 janvier 1862, puis condamné à l'internement dans un asile de fous.
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L'intervention du consul général de France lui permet de regagner la France et il embarque le 28 octobre 1862 à Valparaiso à bord du Duguay-Trouin.
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Durant la période 1860-1862, le Royaume d'Araucanie et de Patagonie a eu, dans une certaine mesure, une existence effective. Mais les ministres Lachaise et Desfontaines dont on voit les signatures au bas d'actes royaux n'existent pas : le nom du premier correspond au La Chèze (ou La Chaise) où naquit Antoine de Tounens et celui de second à Les Fontaines, un hameau proche du précédent...
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La
Bibliothèque nationale conserve la trace d'une souscription organisée en sa faveur, notamment à Bordeaux, à partir de l'été 1866 ; il trouve ainsi un appui, et monte une seconde expédition en 1869.
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De retour en France, il lance une nouvelle expédition en 1874. Il est immédiatement arrêté, emprisonné puis libéré sur intervention de l'ambassade de France. Sa dernière tentative échoue en 1876.
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Ce personnage reste connu en France car sa vie a fait l'objet notamment d'un ouvrage de Saint-Loup, Le Roi blanc des Patagons (1950) (ISBN-10: 2841910164) pas lu...
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et d'un roman de Jean Raspail, Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (1981).
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C’est en 1950, au terme de trois années de voyages en Amérique du Sud, que Saint-Loup découvre, par l’intermédiaire de l’historien Armando Braun Menéndez, l’existence d’Antoine de Tounens.
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Il décide alors de « faire connaître la vie de ce cadet de Gascogne, ce Cyrano de Tourtoirac qui a, comme l’autre son voisin de Bergerac, donné sa vie pour des rêves ».
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Le roman qu’il consacre à ce « véritable saint de l’aventure » se veut fidèle à la réalité historique.
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Cela me rappelle un autre aventurier dont j'ai aimé les aventures, lu lors de la rentrée littéraire 2008 :
Le roi de Kahel de Tierno Monénembo
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En posant le pied en Afrique, Aimé Victor Olivier vient de réaliser un rêve d'enfant : conquérir la région hostile du Fouta-Djalon.
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L'ingénieur intrépide promet aux Peuls d'y construire une ligne de chemin de fer. C'est sans compter la méfiance de ce peuple fier et redoutable.
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Bravant tous les dangers, cet aventurier haut en couleur deviendra le favori du roi, et un héros de l'actuelle Guinée.
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1665
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Début de la grande épidémie de peste de Londres.
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Lu autrefois un pavé nommé "London"... à l'époque ce genre de livres contants l'histoire d'une ville de sa création à aujourd'hui étaient à la mode... ne m'a pas laissé grand souvenir.... et pas retrouver trace chez amazon ni à la fnac...

2 commentaires:

Cécile Qd9 a dit…

Le Cinq Mars de Vigny me tente bien

mazel a dit…

J'ai adoré ce livre... mais il y a très longtemps...

je devrais d'ailleurs le relire, j'ai quelques confusions avec la reine Margot... et son voyage avec la tête de son amant sur les genoux...