samedi 19 septembre 2009

souvenir de lecture en suivant l'éphéméride

Valse lente des souvenirs...
entre livres et films...











illustration : "la liseuse" d’Emanuel Phillips Fox.
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William Golding est un écrivain britannique appartenant au courant postmoderniste.
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Il est né le 19 septembre 1911 en Cornouailles (Angleterre) et mort le 19 juin 1993.
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Il a obtenu le Prix Nobel de littérature en 1983.
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Ses romans ont souvent traité du mal, de l'opposition entre la barbarie instinctive de l'homme et l'influence civilisatrice de la raison.
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Ces thèmes sont particulièrement marquant dans son premier roman Sa Majesté des mouches (1954) qui reste son livre le plus connu.
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lu il y a peu de temps... assez éprouvant... mais dans le domaine de la violence, mieux vaut lire celui-ci que "la vague"...
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Soit un groupe d'enfants, de six à treize ans, que l'on isole sur une île déserte.
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Qu'advient-il d'eux après quelques mois ? William Golding tente l'expérience.
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Après les excitantes excursions et parties de baignade, il faut s'organiser pour survivre. C'est au moins la réflexion de Ralph, celui qui fut élu chef au temps heureux des commencements, et du fidèle Piggy.
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Mais c'est ce que refusent de comprendre Jack, le second aspirant au "trône", et les siens. Cette première division clanique n'est pas loin de reproduire un schéma social ancestral.
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S'ensuivent des comportements qui boudent peu à peu la civilisation et à travers lesquels les rituels immémoriaux le disputent à une sauvagerie d'une violence sans limite.
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Dès Sa Majesté des Mouches (1954), porté à l'écran par Peter Brook (1963), apparaît l'obsession de William Golding : l'homme est foncièrement mauvais. Le monde est porteur d'une cruauté sans faille dans laquelle chacun se fourvoie et finit par périr, comme il l'illustre plus tard dans Les Héritiers ou Parade sauvage.
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La vague de Todd Strasser
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Cette histoire est basée sur une expérience réelle qui a eu lieu aux Etats-Unis dans les années 1970.
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Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d'histoire, crée un mouvement expérimental au slogan fort : " La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l'Action. "
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En l'espace de quelques jours, l'atmosphère du paisible lycée californien se transforme en microcosme totalitaire : avec une docilité effrayante, les élèves abandonnent leur libre arbitre pour répondre aux ordres de leur nouveau leader, lui-même totalement pris par son personnage.
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Quel choc pourra être assez violent pour réveiller leurs consciences et mettre fin à la démonstration?
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Là aussi, lu quelques livres... dont celui de Catherine Clément... mais beaucoup plus de souvenir de film, notamment l'inusable Sissi avec Romy Schneider...
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1956 Sortie du film "Sissi".
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Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach
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(née le 24 décembre 1837 à Munich et morte le 10 septembre 1898 à Genève) née duchesse en Bavière, épousa l’empereur François-Joseph Ier et fut impératrice d’Autriche (18541898) et reine couronnée de Hongrie (18671898).
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Elle est universellement connue sous le surnom de Sissi.
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Au cours des années, les morts successives :
de sa fille aînée Sophie (alors âgée de deux ans),
de son beau-frère l'empereur Maximilien Ier du Mexique (exécuté sommairement en 1867),
celle prématurée de Maximilien, prince de Tours-et-Taxis (mari d'Hélène) la même année,
de son cousin le roi Louis II de Bavière, retrouvé noyé dans le lac de Starnberg,
de son père le duc Max,
de sa mère la duchesse Ludovica de Bavière,
de son ami le comte Gyula Andrássy (que d'aucuns ont prétendu être le père de Marie-Valérie),
de sa sœur Sophie-Charlotte, duchesse d'Alençon brûlée vive dans le tristement célèbre incendie du Bazar de la Charité
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et la folie dont est atteinte sa belle-sœur (bien que détestée) Charlotte et qui durera 60 ans,
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mais surtout la mort restée mystérieuse et entourée d'une atmosphère de scandale de son fils unique l'archiduc Rodolphe à Mayerling en 1889, plongent Élisabeth dans une douleur et une mélancolie indescriptibles.
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Elle décide ne plus porter que le deuil (en noir), et n'ayant plus de liens avec la cour de Vienne (sa fille Valérie s'est mariée en 1890), accentue ses voyages à travers l'Europe.
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Passionnée par la Grèce Antique et les héros homériques, elle apprécie particulièrement Corfou, où elle fait construire un magnifique palais de style antique, l'Achilleion.
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Elle séjournera aussi en 1896-1897 en France à Roquebrune-Cap-Martin, au Grand Hôtel du Cap, près duquel a été érigé un monument à sa mémoire dans le petit « square Sissi »
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Bibliographie
Sissi : L'Impératrice anarchiste de Catherine Clément
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Jeune, belle, impératrice d'Autriche à seize ans, en 1854, Sissi berce les rêves de l'Europe moderne et suscite d'insondables passions.
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Solitaire, perturbatrice, détestant l'ordre impérial et rebelle à l'autorité familiale, elle sème un apparent désordre sous lequel se dissimule l'ordre de ses songes : ni dieu ni maître.
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Par-delà l'enchanteresse beauté, Catherine Clément nous fait découvrir une Elisabeth inconnue : poète, républicaine, inconsciemment anarchiste . Elle défend sa liberté ainsi que celle des peuples jusqu'à ce que, par une ruse de l'histoire, un anarchiste lui plonge un poinçon dans le cœur.
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1905 : "Une Impératrice de la solitude" de Maurice Barrès (préface à Élisabeth de Bavière de Constantin Christomanos, Mercure de France)
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1936 : "Élisabeth d'Autriche" de Egon C. Corti
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1957 : "Élisabeth d'Autriche l'impératrice assassinée" de Henry Valloton,
Librairie Arthème Fayard
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1961 : "Le vrai visage de Sissi" roman de Michel Manoll
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1963 : "La Dame blanche des Habsbourg" de
Paul Morand
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Chaussons de danse et robe à traîne, le fantôme de la Dame Blanche ne manquait jamais d'apparaître, dit-on, lorsqu'un Habsbourg mourait.
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Ainsi traversa-t-elle les siècles et les frontières car les Habsbourg régnèrent par toute l'Europe et la mort s'acharna sur eux. "Une famille d'assassinés"...
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Mais avant l'arrivée de la Dame Blanche revivent ici sous la plume de Paul Morand :
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L'Aiglon, l'enfant tant espéré, l'adolescent désespéré qui mourut à 20 ans, aux mains des Autrichiens;
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Rodolphe et Marie Vetsera dont l'amour interdit s'acheva dans le pavillon tragique de Mayerling;
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L'archiduc François-Ferdinand assassiné en 1914 à Sarajevo et dont la mort provoqua la Première Guerre mondiale...
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Et puis encore l'inoubliable Sissi...
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1963 : "Adieu, Sissi !" roman de Michel Manoll
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1979 : La tragédie d'Élisabeth de
Carlo Scharding,
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1982 : "Élisabeth d'Autriche" de Brigitte Hamann
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1983 : Sissi ou la fatalité de
Jean des Cars, Perrin, ISBN 2-262-02068-X
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1983 : "Sissi ou la vulnérabilité" de
Cioran (in Vienne 1880-1938, L'Apocalypse joyeuse, Paris, 1986)
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1987 : "Sissi, vie et destin d'Elisabeth d'Autriche" de Raymond CHEVRIER, Ed. MINERVA,
ISBN 2-8307-0050-3
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1993 : L'Impératrice de Nicole Avril,
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biographie romancée, Grasset. Édition LGF-Livre de Poche en 1995.
1994 : La Valse inachevée de
Catherine Clément, roman. Édition LGF-Livre de poche en 1996.
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En 1874, au bal de la Redoute, à Vienne, un jeune et séduisant fonctionnaire des Affaires étrangères valse avec une femme masquée. Le coup de foudre est réciproque. Elle dit s'appeler Gabrielle.
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Franz ne reverra jamais son inconnue. Il recevra d'elle des lettres, des poèmes. Soixante ans plus tard seulement il saura la vérité.
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Entre-temps, l'Autriche aura vécu une histoire étincelante et dramatique, l'apogée culturel de Vienne, l'épidémie de syphilis, les scandales et les suicides, l'écroulement de l'Empire dans la Première Guerre mondiale...
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C'est à partir de faits réels - les poèmes et les lettres nous sont parvenus que Catherine Clément déploie cette bouleversante fresque historique et romanesque, nous dévoilant un des secrets les mieux gardés de l'inconnue du bal de la Redoute : l'impératrice d'Autriche, Elisabeth, Sissi.
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1998 : "Sur les pas de Sissi" de
Jean des Cars
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1998 : "Mémoires de l'assassin de Sissi" de Louis Lucheni
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1998 : "Sissi, une vie retrouvée" roman d'Agnès Micheux.
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1998 : "Le Journal poétique de Sissi" poésie d'Élisabeth, impératrice d'Autriche
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2003 :
Sissi les forces du Destin de Hortense Dufour
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2004 : Sissi, ses frères et sœurs : Valse tragique en Bavière de
Erika Bestenreiner, Pygmalion, ISBN 2-85704-852-1
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2004 : "Sissi à Sassetot le Mauconduit - 1875: un séjour impérial en France" de Marie-Thérèse Denet-Sinsirt, Gilles Gallas éditeur
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2005 : "Le Roman de Sissi" roman d'André Besson
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2005 : " Le Livre de l’impératrice Élisabeth. Pages de Journal." de Constantin Christomanos
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Dans le Livre de l'impératrice Elisabeth, Constantin Christomanos relate, sous forme d'un journal, les moments passés, en tant que répétiteur de grec, auprès d'Elisabeth d'Autriche, popularisée en France sous le nom de " Sissi ".
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Cette œuvre, à la fois journal intime et acte de dévotion envers Elisabeth, a été publiée d'abord en allemand à Vienne en 1898, puis transposée en grec par son auteur pour être éditée à Athènes en 1908.
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Ce récits'égrène comme une longue rêverie, dialoguée, méditative et itinérante, qui conduit le lecteur des palais viennois aux magnificences de l'île de Corfou.
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Chargé d'un lyrisme n'appartenant plus au style de notre époque, ce texte, qui relève en effet du courant européen de la décadence, constitue une véritablecuriosité littéraire. L'impératrice apparaît ici sous un visage tout à fait inédit et, dès lors, particulièrement original.
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2007 : "Mes années avec Sissi" d'Irma Sztáray ISBN 978-2-228-90321-9
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2007 : "Sissi/Une femme d'avant-garde" de Christine Mondon
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Filmographie

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Dans un pays indéterminé (mais qui évoque l'Autriche à l'époque décadente), la reine veuve s'est réfugiée dans les appartements de son château de Krantz.
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Une lutte de pouvoir s'est engagée avec la grande-duchesse et elle résiste, cernée par des espions.
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De plus, sa vie est menacée.
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Précisément, le poète anarchiste Stanislas, pourchassé par les forces de police car voulant attenter à la vie de la souveraine, fait irruption chez elle au hasard de sa fuite.
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Passé les premiers émois, Stanislas trouble la reine car il ressemble étrangement à son défunt époux. Lui est surpris par cette jeune et belle souveraine qui ne ressemble pas à celle qu'on décrit.
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Un amour fulgurant, intense et insensé va leur faire vivre trois jours passionnés dans un univers étouffant dont ils s'échapperont de la façon la plus tragiquement poétique (ou l'inverse).
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Une version de la tragique histoire de Rodolphe de Habsbourg et de la baronne Marie Vetsera, décédés dans de mystérieuses circonstances à Mayerling, près de Vienne en Autriche.
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Bien que la thèse officielle soit le suicide, on parla aussi d’assassinat politique, en raison du soutien de l'archiduc à la cause du nationalisme hongrois.
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Delannoy et son scénariste Jacques Rémy présentent la retraite de l’archiduc à Mayerling comme la préparation d’un coup d’État qui aurait échoué. Les services officiels auraient alors fait assassiner le couple en maquillant cette exécution en suicide.
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Acteurs : Helmut Berger (Louis II de Bavière), Romy Schneider (Elisabeth d'Autriche), Trevor Howard (Richard Wagner), Silvana Mangano (Cosima von Bülow), Gert Fröbe (le révérend Hoffmann)
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En 1864, Louis II a 19 ans lorsqu'il monte sur le trône de Bavière, royaume allemand encore autonome entre la Prusse unificatrice et l'Empire austro-hongrois.
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Il est beau et brillant, et brûle de réaliser tous les projets qui se bousculent dans sa jeune tête. Il consacre une bonne partie de son temps et des finances de l'Etat à soutenir le compositeur Richard Wagner, qu'il considère comme un génie.
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Car la politique ne l'intéresse guère. Il lui préfère la musique et la littérature. Et sa jolie cousine, Elisabeth, l'impératrice d'Autriche, qu'il courtise avec ardeur et à qui il tente de faire partager sa passion pour Wagner...

2 commentaires:

Cécile Qd9 a dit…

La vague et sa majesté des mouches sont des livres que je lirai (un jour)... En revanche je passe mon tour pour toutes les Cléoptrades et les Sissitudes. ;o)

mazel a dit…

franchement, les sissitudes et les cléopatrades sont des lectures de jeunesse... sauf "La Valse inachevée" de Catherine Clément.

Pour Saramango... un bon choix, mais je ne suis pas objective, j'aime cet auteur...

"Sa majesté des mouches" m'a vraiment impressionné,

mais "la vague" très très déçue ! genre scream movies pour ados... la fin n'en est pas une, et le plus intéressant... ce que sont devenus ces ados après cette expériences et les traces laissées non traitées... et côté littéraire, très nul !

tu me diras ce que tu en penses.

bises