lundi 14 septembre 2009

souvenir de lecture et autres en suivant l'éphéméride -

Peu de souvenirs de lecture aujourd'hui... mais j'espère que le voyage vous plaira...
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"la liseuse" de Marcin Baranski
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1926 naissance de Michel Butor,

La modification est le seul livre que j'ai lu de l'auteur... et les souvenirs en sont très vagues...
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Lors d'un aller Paris-Rome en train, un passager remet en question son existence, ses choix, avant de se résigner à la médiocrité.
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Léon Delmont, 45 ans, est un homme qui a réussi. Pourtant, il étouffe auprès d'une épouse acariâtre et de quatre enfants qui sont pour lui des étrangers.
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Tandis qu'il se rend à Rome, comme chaque mois, il repense à sa maîtresse, la belle romaine, Cécile, qu'il a l'intention de faire enfin venir à Paris pour qu'ils vivent ouvertement ensemble. Il a donc pris une décision.
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Mais la fatigue du voyage en troisième classe et les souvenirs de nombreux autres voyages effectués seul, avec sa femme ou avec Cécile, vont peu à peu modifier cette décision.
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Avec La Modification, récompensé par le prix Renaudot en 1957, Michel Butor réussit le pari de raconter le bouleversement d'une vie à l'intérieur d'un compartiment, en l'espace de vingt heures.
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Le style extrêmement original, néo-réaliste, partagé entre le présent du voyage en train, le passé immédiat et le futur proche, caractéristique du Nouveau roman, est notamment remarquable par l'utilisation de la deuxième personne du pluriel : "Vous êtes encore transi de l'humidité froide qui vous a saisi lorsque vous êtes sorti du wagon".
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De ce huis clos, Delmont n'est pas le seul à sortir "modifié" : le lecteur, directement interpellé par l'auteur, reste subjugué.
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voir dossier : http://remue.net/cont/butor.html
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1851 décès de James Fenimore Cooper
des souvenirs encore plus lointains... dans toutes les bonnes bibliothèque de jeunesse autrefois...
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Son premier roman "Precaution" passe inaperçu. Mais très rapidement, avec son deuxième roman The spy (L'espion), il rencontre un grand succès.
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Une partie de son œuvre est basée sur les récits des
Indiens du Nord.
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Ses romans ont pour cadre les territoires que son père (qui fut juge et membre du Congrès) avait colonisés.
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Il a décrit dans la série Leatherstocking (Bas de cuir) les luttes franco-britanniques en Amérique du Nord au XVIIIe siècle. Le héros, Natty Bumper, (dit Bas de cuir ou Œil de faucon), qui a été recueilli enfant par les Indiens, représente l'homme des frontières.
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La série Bas de cuir est composée de cinq romans, dont Le Dernier des Mohicans, La Prairie et Le Tueur de daims.
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Le Dernier des Mohicans, son roman le plus célèbre, a connu de nombreuses rééditions, dont une magnifiquement illustrée par René Follet.
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Il a écrit de nombreux romans sur la mer tels que The Waterwitch. Mais son œuvre est de qualité inégale et son roman Le Démocrate américain (1835) lui valut un procès.
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Il est l'un des écrivains américains les plus populaires du XIXe siècle.
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Balzac fut un admirateur critique et s'inspira de Bas de cuir pour écrire Les Chouans, et plus précisément tous les romans de la comédie humaine où apparait Vautrin (personnage largement empreint du trappeur Bas-de-cuir). Victor Hugo le qualifia de grand maître de la littérature moderne.
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Sa fille, Susan Fenimore Cooper (1813 - 1894), fut écrivain et philanthrope.
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1926 décès de Rudolf Christoph Eucken, prix Nobel de littérature en 1908 et inspirateur du mouvement américan "New Age".
Absent de mes lectures... je connaissais son nom, mais c'est bien tout, et je ne pense pas avoir envie d'en savoir plus... dans l'immédiat.
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Il est né à Aurich en Allemagne et étudie aux universités de Göttingen et de Berlin. En 1871, après cinq années d'enseignement, il devient professeur de philosophie à l'université de Bâle en Suisse où il restera jusqu'en 1874.
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Il occupe ensuite un poste similaire à l'université de Iéna jusqu’à sa retraite en 1920. Il se maria en 1882 et eut trois enfants.
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En 1914, il fut un des signataires du Manifeste des 93.
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Sa philosophie est fondée sur l'expérience humaine, affirmant que les hommes ont une âme et qu'ils sont donc à la jonction entre nature et esprit.
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Il estime que les gens doivent dépasser leur côté non-spirituel par des efforts continus pour atteindre une vie spirituelle. Il appelait ce dépassement l'activisme éthique.
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1822 Un peu avant midi, dans la bibliothèque de l'Institut de France, Jean-François Champollion déclare, triomphant, à son frère : « Je tiens l'affaire. »
(l’affaire c’est le déchiffrement des hiéroglyphes de la pierre de Rosette).
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On raconte que le savant s’est évanoui d’épuisement et est resté sans connaissance durant 5 jours. Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune (né le 23 décembre 1790 à Figeac, dans le Lot et mort le 4 mars 1832 à Paris, inhumé dans la division 18 au cimetière du Père-Lachaise), est un égyptologue français. Déchiffreur des hiéroglyphes, il est considéré comme le père de l'égyptologie.
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Jean-François, dit le Jeune, appartenait à une famille originaire de Valbonnais en Dauphiné. Son père, Jacques, était marchand ambulant de livres avant de se fixer à Figeac, d'ouvrir une librairie et d'épouser en 1773 Jeanne-Françoise Gualieu, fille analphabète d'un notable local.
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Cadet de la famille, Jean-François avait 3 sœurs et un frère, son aîné de 12 ans, Jacques-Joseph.
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Une vie consacrée à comprendre les hiéroglyphes
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Le déchiffrement des hiéroglyphes est un travail de longue haleine : débuté avant 1807,
il découvre en 1808 le principe de ligatures (regroupement) des signes.
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Il postule alors, sur des analogies avec l'un des dialectes coptes, l'absence de voyelles dans l'écriture égyptienne.
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En 1810, il émet l'idée que les signes peuvent être idéogrammes (exprimant une idée) ou phonogrammes (exprimant un son).
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En 1812, il établit une chronologie des écritures, les cursives (hiératique et démotique) étant une version simplifiée et postérieure aux hiéroglyphes.
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En 1816, il est exilé à Figeac, en raison de ses opinions bonapartistes et doit interrompre ses recherches.
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Il y développe avec son frère un système d'enseignement primaire basé sur le monitorat.
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Il revient à Grenoble en 1817 et se marie avec Rosine Blanc en 1818.
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illustration : Place des Écritures, à Figeac : reproduction monumentale de la Pierre de Rosette
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Devenu
professeur-adjoint d'histoire à l'université de Grenoble, il poursuit l'étude des hiéroglyphes.
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En 1819, il est persuadé, après l'observation des papyri du livre des morts que le hiératique est une simplification des hiéroglyphes.
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À partir de 1821, il déchiffre les premiers cartouches royaux dont celui de Ptolémée V sur la pierre de Rosette, puis celui de Cléopâtre sur la base d'un obélisque et sur un papyrus bilingue.
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Le 27 septembre 1822, il écrit la lettre à M. Dacier relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques dans laquelle il fait part de sa découverte d'un système de déchiffrement des hiéroglyphes :

« C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot. »
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illustration : la pierre de Rosette (british museum)
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Il faudra encore deux ans à Champollion pour publier son Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens et ouvrir les portes de l'égyptologie scientifique.
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Ses découvertes suscitent cependant controverses et critiques de la part de ses contemporains, notamment de son ancien maître Silvestre de Sacy, pour qui les Hieroglyphica d'Horapollon étaient la bible en la matière.
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Il est nommé en 1826, conservateur chargé des collections égyptiennes au musée du Louvre.
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Il convainc le roi Charles X d'acheter la collection d'Henry Salt, consul britannique en Égypte, puis fait d'autres acquisitions majeures dont la plus célèbre est celle de l'obélisque de Louxor qui est couché en août 1834 sur le quai au début du Cours-la-Reine et dressé à Paris, place de la Concorde le 25 octobre 1836.
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De 1828 à 1830, il réalise enfin son rêve : il part pour une mission scientifique en Égypte et y recueille de nombreuses données et objets.
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De retour à Paris, il est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres après la chute de Charles X et obtient la chaire d'Antiquité égyptienne au Collège de France.
Il y donne sa leçon inaugurale en 1831.
Cependant, épuisé par ses travaux, il meurt à Paris le 4 mars 1832 à l'âge de 41 ans et est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

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1867
A Hambourg, Otto Meissner publie le « Capital », ouvre fondamentale du philosophe Karl Marx.
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Là, j'avoue l'avoir lu en partie... et franchement pas près d'être relu...
Ce premier tome est tiré à mille exemplaire.
Marx a consacré plus de 20 ans de sa vie à l'écriture de cette œuvre, mais n’en a achevé qu’une partie : le premier livre, publié en 1867, consacré au développement de la production capitaliste.
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Des brouillons de Marx ont été utilisés par Friedrich Engels pour publier les « livres 2 et 3 », en 1885 et 1894.
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Les ébauches de Marx consacrées à l'histoire des doctrines économiques ont été publiées par le socialiste allemand Karl Kautsky dans l'ouvrage Les Théories de la plus-value (4 vol., 1905-1910).
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C'est en observant l'industrie britannique contemporaine et ses conditions de travail, en s'appuyant et en critiquant les précédents théoriciens de l'économie politique (tels que
David Ricardo ou Adam Smith) que Marx entend démontrer la nature réelle du capitalisme, et mettre l'accent sur les contradictions internes de ce système.
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L'auteur considérait lui-même son ouvrage comme étant « certainement le plus redoutable missile qui ait été lancé à la tête de la
bourgeoisie
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1886 Le brevet de la machine à écrire à ruban est déposé.
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et oui, ce machin a existé... il y eu même des concours de vitesse avec... et nos auteurs écrivaient à la plume d'oie... il y a encore plus lontemps...

3 commentaires:

Cécile Qd9 a dit…

J'avais bien aimé le Butor. Encore un livre et prêté et non récupéré... Pfeuhhh

mazel a dit…

pas génial ! des tonnes de livres disparus ainsi ! et jamais les plus mauvais.

Mon exemplaire est tès ancien, mais si cela te fait plaisir je veux bien te l'offrir. Juste un mot à dire...

bonne soirée
bises

Cécile Qd9 a dit…

C'est gentil Mazel mais je te laisse ton exemplaire. :o)