Souvenir de lecture... je ne sais pourquoi, mais c'est ce court roman de 120 pages qui me vient à l'esprit lorsque je pense à Clavel...
La bourelle de Bernard Clavel,
Dans la ville de Québec, vers l'an 1700. Le mois de mars étire un hiver figé dans les neiges de la terre et les glaces du grand fleuve. Au fond d'un cachot, la jolie Jeanne Beaudoin, emprisonnée depuis trois jours, se morfond : à vingtdeux ans, elle va finir au bout d'une corde pour avoir dérobé deux robes et des mitaines aux bourgeois dont elle lavait les chemises brodées. Or, elle veut vivre, à tout prix. Et elle sait que si le bourreau épouse une condamnée, on la gracie. Mais elle sait aussi qu'être " bourrelle " est un affreux destin...
Romancier de la terre de France et de ses paysans, Bernard Clavel a puisé, dans les grands espaces du Québec et la rude chaleur de ses habitants, une nouvelle source d'inspiration tout en demeurant fidèle aux thèmes qui lui sont chers.
Revue de presse : http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/10/05/l-ecrivain-bernard-clavel-est-mort_1420744_3246.html
L'écrivain Bernard Clavel est mort
LEMONDE.FR avec AFP | 05.10.10 | 17h47
Né le 29 mai 1923 à Lons-le-Saunier (Jura) dans une famille modeste, il devient apprenti pâtissier à 14 ans avant de se former en autodidacte en exerçant les métiers les plus divers et de devenir journaliste dans les années 1950.
PRIX ET ACADÉMIE GONCOURT
Soutenu lors de sa sortie par Hervé Bazin et Marcel Aymé, son premier roman, L'Ouvrier de la nuit, publié en 1956, marque le début d'une œuvre importante, riche d'une centaines de titres, avec des contes et nouvelles pour la jeunesse, près de quarante romans, comme Malataverne, des essais et des poèmes.
En 1968, il avait obtenu le prix Goncourt pour Les Fruits de l'hiver. Elu à l'académie Goncourt en 1971, il en démissionnera six ans plus tard pour se consacrer à l'écriture. Plusieurs de ses œuvres ont été adaptées au cinéma et à la télévision.
5 commentaires:
J'ai lu du "Clavel" il y a bien longtemps et j'en garde un bon souvenir...
c'est bien d'en parler ! j'avais lu "chien perdu sans collier" quand j'étais jeune, je me souviens encore de la couverture "J'ai lu" avec la tête de Gabin !!!
tu confonds George,
"Chiens Perdus Sans Collier" est de Cesbron Gilbert
le livre dont tu te rappelles doit être "Le tonnerre de Dieu" de Bernard Clavel
bises
Mince cela me fait quelque chose, j'ai lu beaucoup de ces livres, j'adorais ces vies qu'il décrivait si bien et sa façon d'écrire...
bonjour Béné,
toujours triste de perdre un écrivain que l'on a aimé. Heureusement que l'on peut lire ou relire ses livres et le garder encore un peu dans notre mémoire,
bises
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