Le roman et si c'était niais est un pastiche de nombreux écrivains ; ce sont par ordre alphabétique :
Christine Angot, Pourquoi moi ?
son psychanalyste ne veut plus lui parler depuis qu’elle lui a envoyé trop de fax de ses fèces flottant dans l’eau bleue de l’Harpic »… illustration : http://agraffitti.free.fr/index.php?tag/Angot
note : j'ai tenté de lire un de ses ivres... jamais pu parvenir a le terminer... "elle" sujet de son livre, pardon de son oeuvre... vraiment très pénible à lire... vraiment trop imbu de sa personne.
- illustration : http://www.paperblog.fr/2229375/un-roman-francais-de-frederic-beigbeder/
Anna Gavalda, Quelqu’un m’attend, c’est tout -
On retrouve l'aspect parfois larmoyant de cet auteur dans ce pastiche, (son roman Ensemble, c'est tout) : une mère à la retraite, sans un sou, que son fils oublie d'aller voir. Sa bru enceinte allume malencontreusement sa cigarette alors que la vieille dame avait ouvert en grand sa bouteille de gaz.
note : ne m'a pas laissé de souvenir impérissable, mais pas rebuté non plus.
Jean-Christophe
Grangé, Les limbes pourpres du concile des loups
note : mais je lis tous ses bouquins... allez savoir pourquoi !
Bernard-Henri Lévy, Barbès Vertigo
note : m'énerve celui-là... me donne envie de lire
Marc Lévy, Et si c’était niais ?
note : -j'ai tenté, mais je n'y arrive pas...
Amélie Nothomb,.Hygiène du tube (et tout le tremblement)
note :- je l'ai beaucoup aimée, puis me suis lassée...
Jean d'Ormesson, C’était rudement bath’
- Il est présenté comme un incorrigible bavard
note : tenté de lire ses livres... me suis ennuyée...et abandonné... sauf pour mais, uniquement par ce qu'il s'agissait de l'histoire du juif errant...
Fred Vargas, Tais-toi si tu veux parler
note : parfois pas facile à suivre, mais j'aime bien... tout lu au fur et à mesure des parutions...
Bernard Werber, Des fourmis et des anges -
L'auteur pastiche ces romans sur les fourmis et ceux sur la vie après la mort ( Les Thanatonautes) ; le policier va chercher sa femme enceinte, morte dans un accident de scooter puis avec l'aide de son beau-père, scientifique de renom, il remonte toute la file d'attente des gens décédés, en utilisant sans vergogne sa carte de policier.
note : longtemps aimé... mais j'ai décroché depuis ses histoires de dieux...
Pascal Sevran, Ils ont touché à mes glaïeuls (Journal, tome XXII) -
présentateur de la télévision française, dont les propos sont parfois à la limite du racisme
note :
L'éditeur
Chiflet & Cie (http://escn.blogspot.com/)
est lui-même parodié dans ce livre. Enfin, Pascal Fioretto pastiche aussi les nègres littéraires de cette maison d'édition (il est lui-même un ancien écrivain) : ils sont enfermés dans une cave, l'un d'eux s'est échappé et kidnappe les grands écrivains, seul Jean d'Ormesson a droit à sa pitié (ou peut-être que son bavardage fait fuir le psychopathe...).
Dans son épilogue, Pascal Fioretto reconnaît que toutes ces personnes qu'il a parodiées ont du talent.
Sur le livre, le slogan affiché est « La rentrée littéraire assassinée ».
En 2010 il reçoit le prestigieux prix Tortoni pour son recueil de pastiches "L'Elégance du maigrichon".
loin d’être des pastiches gratuits et méchants, les textes de Pascal Fioretto sont d’une grande précision et montrent une connaissance approfondie de l’œuvre de chacune de ses victimes. Marc Marronnier est par exemple le nom du double littéraire de Beigbeder.
Certains écrivains aimeront, d’autres moins, mais le lecteur lui, adore et s’étrangle de rire, même et surtout quand son auteur de prédilection est pris en flagrant délit de prétention ou de répétition.
Dantès, Littérophage Gourmand : http://notabene.forumactif.com/litterature-francaise-et-francophone-f2/et-si-c-etait-niais-pascal-fioretti-t6459.htm
Il remplit plusieurs fonctions: de mémoire, d'humour, d'hommage (plus ou moins respectueux) voire de purs Exercices de style. Aussi, en général, les productions "pastichiennes" réunissent un ou plusieurs de ces critères mais toujours l'humour, véritable garant de leur authenticité.
Il faut absolument les différentier des supercheries et des faux montés à des fins vénales ou prosélytes (politiques ou religieux), avec par exemple certains apocryphes ou de fausses oeuvres posthumes imitant totalement les productions habituelles d'un créateur disparu (il peut s'agir d'un livre, d'un tableau ou d'un objet d'art, etc.).
Le pastiche est aussi vieux que la littérature. C’est l’imitation minutieuse du style d’un écrivain, reproduisant les formes et les contours de ses phrases, comme la pâte d’un moule reproduit un modèle. Dans la littérature française, Rabelais est l’un des premiers à pasticher, dans Le Tiers Livre, les œuvres et les auteurs de son temps.
Les deux maîtres du genre sont évidemment Paul Reboux et Charles Muller, qui, au début du xxe siècle, vont se lancer dans le « à la manière de », pastichant à la fois la forme et les thèmes de cette talentueuse série de pastiches signés Sosie, celui de Maupassant restant un modèle du genre.
Marcel Proust s'illustre dans ce registre par son long pastiche du Journal des Goncourt dans Le Temps retrouvé et par son recueil Pastiches et mélanges.
Parmi les auteurs contemporains, les Oulipiens surtout, comme Raymond Queneau et ses Exercices de style, ou Hervé Le Tellier et son Joconde jusqu'à cent, travaillent explicitement autour du pastiche. Nous pouvons également citer La Fontaine, dans sa fable Le Lion et le Chasseur, ayant pastiché, le disant lui-même dans Le Pâtre et le Lion la fable éponyme d'Ésope.
- Le pastiche est également utilisé dans la littérature populaire, comme l’heroic fantasy et la science-fiction. Une grande partie des fanfictions sont des pastiches. Le roman de David Lodge The British Museum Is Falling Down (1965) est un pastiche des œuvres de Joyce, Kafka, et Virginia Woolf.
- Dans le domaine de la bande dessinée, les pastiches de la revue américaine Mad et en Europe, ceux de Roger Brunel (Éditions Glénat).
4 commentaires:
Je viens d'acheter son dernier, gentillement dédicacé.
génial, tu me diras ce que tu en penses Alex,
de mon côté, j'ai craqué ce matin, acheter "l'élégance du maigrichon"...
j'aurai bien pris égalemen "gay vinci code" mais il était absent des rayonnage de la librairie...
autres achat : Houellebecq, Enard, et le dernier Lucky Luke...
bises
et si c'était niais? m'attends gentiment dans ma PAL...pas pu résister, rien qu'avec le titre je suis déjà morte de rire! contente de voir que tu confirmes ce choix
bonjour Bookine,
j'ai tellement peu réussi à résister que je viens d'acheter "l'élégance du maigrichon"...
et j'aurai bien pris "le gay da vinci" s'il avait été dans les rayons...
un vrai bon moment de détente que ce bouquin... sans prise de tête...
bonne journée
bises
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