Le Prix du Livre Inter 2008 a été attribué lundi 2 juin à Henry Bauchau, poète, dramaturge et romancier belge, pour son livre "Le Boulevard périphérique" (Actes Sud).
Le jury du Livre Inter est composé de 24 auditeurs de France Inter représentant toutes les régions de France. Henry Bauchau a été élu au 3ème tour par 13 voix (avec la voix du président du jury qui compte double) devant "Mon traître" de Sorj Chalandon (Grasset) (12 voix).
Prix du Livre InterCréé par Paul-Louis Mignon en 1975, le prix du Livre Inter compte aujourd'hui parmi les plus hautes récompenses du monde littéraire.Le jury de ce prix est composé de 24 auditeurs de France Inter représentant toutes les régions de France.
2008 Henry Bauchau Le Boulevard périphérique (Actes Sud)
2007 François Vallejo Ouest (Viviane Hamy)
2006 Jean-Baptiste Harang La chambre de la Stella (Grasset) 2005
Joël Egloff L'Etourdissement (Buchet Chastel)
2004 Patrick Lapeyre L'Homme-sœur (POL)
2003 Péju Pierre La Petite chartreuse (Gallimard)
1998 Martin Winckler La maladie de Sachs (POL)
1994 Robert Bober Quoi de neuf sur la guerre ? (POL)
1993 Frédéric Boyer Des choses idiotes et douces (POL)
1986 René Belleto L'enfer (POL)
Né en 1913, en Belgique, Henry Bauchau est poète, dramaturge, romancier et psychanalyste. Son œuvre, essentiellement publiée par Actes Sud, est aujourd'hui traduite dans toute l'Europe, aux Etats-Unis, en Chine et au Japon.
-2003 Prix du Livre Oublié - Oedipe sur la route (Actes Sud)
-2005 Prix de la SGDL - Grand Prix de LittératureL'Enfant bleu (Actes Sud)
-2008 Prix du Livre Inter - Le Boulevard périphérique (Actes Sud)
résumé : Paris, 1980. Alors qu'il " accompagne " sa belle-fille dans sa lutte contre un cancer, le narrateur se souvient de Stéphane, son ami de jeunesse. Au début de la guerre, cet homme l'a initié à l'escalade et au dépassement de la peur, avant d'entrer dans la Résistance puis, capturé par un officier nazi - le colonel Shadow -, de mourir dans des circonstances jamais vraiment élucidées. Mais Shadow, à la fin de la guerre, s'est fait connaître du narrateur. Son intangible présence demeure en lui, elle laisse affleurer les instants ultimes, la mort courageuse - héroïque, peut-être - de Stéphane. Et la réalité contemporaine (l'hôpital, les soignés et les soignants, les visites, l'anxiété des proches, les minuscules désastres de la vie ordinaire, tout ce que représentent les quotidiens trajets sur le boulevard périphérique) reçoit de ce passé un écho d'incertitude et pourtant d'espérance... L'ombre portée de la mort en soi, telle est sans doute l'énigme dont Henry Bauchau interroge les manifestations conscientes et inconscientes, dans ce captivant roman qui semble défier les lois de la pesanteur littéraire et affirmer, jusqu'à sa plus ultime mise à nu, l'amour de la vie mystérieusement éveillée à sa condition mortelle.
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2 commentaires:
çok haklısın amca
Un livre étonnant comme tous les ouvrages de ce génial auteur
merci de le présenter dans votre blog
Cordialement
Castor
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