Après Marc Lévy (2006), puis Irène Frain (2007) le jury 2008 est présidé par Philippe Tesson.
Il est composé des écrivains Irène Frain , Tatiana de Rosnay et Justine Lévy , de la chef d’entreprise Apollonia Poilâne , et d'Anaïs Frantz, doctorante.
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Les quatre livres de la sélection finale du Prix Montalembert du premier roman de femme du jury sont :
Les quatre livres de la sélection finale du Prix Montalembert du premier roman de femme du jury sont :
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Détachés du monde qui les entoure, Colin et Estella semblent vivre sous l'emprise des fragments perdus de leur enfance.
Détachés du monde qui les entoure, Colin et Estella semblent vivre sous l'emprise des fragments perdus de leur enfance.
Dans un Paris assombri par une pluie noire et apocalyptique, ils se frôlent ou s'évitent.
Tandis que Colin se livre à un trafic de narcotiques, Estella mène un inquiétant jeu de piste autour de son père disparu, John Volstead.
Auteur d'une oeuvre mythique, Les Narcissiques anonymes, Volstead passait ses journées à déambuler en peignoir blanc dans le sous-sol de sa maison tapissée de livres.
Comme, avant eux, André Breton, Gérard de Nerval ou Villiers de l'Isle-Adam, les deux jeunes gens dérivent dans un monde nocturne peuplé de signes que le destin semble leur adresser.
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Biographie de l'auteur
Née en 1979, agrégée d'anglais, Jakuta Alikavazovic vit à Paris. Corps volatils est son premier roman.
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Chez un notaire, à la faveur d'une donation, une jeune femme se penche sur son passé.
Chez un notaire, à la faveur d'une donation, une jeune femme se penche sur son passé.
Les souvenirs et les blessures de l'enfance remontent en même temps que les interrogations.
Peut-il y avoir une corrélation entre la maladie de sa mère, qui a toujours souffert de psychose maniaco-dépressive, et la façon dont elle-même a mené jusqu'ici sa propre vie, envisagé son parcours professionnel, élevé ses enfants ?
Se peut-il qu'un simple gène défaillant dans un cerveau qui n'est pas le vôtre conditionne non seulement votre existence et votre personnalité, mais aussi, peut-être, celle d'une partie de votre descendance ?
Est-ce cela aussi l'héritage, la «donation» ? Vient-on au monde avec l'histoire de ses parents ?
Le récit s'articule autour d'un va-et-vient dans le temps où les images du passé s'éclairent à la lumière du présent.
En trente courtes séquences, Florence Noivil livre ici un roman poignant sur la transmission.
Ce texte fort et sincère résonne profondément en chacun de nous, parent ou enfant.
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Biographie de l'auteur
Florence Noiville est journaliste, rédactrice en chef adjointe au Monde des livres.
Elle a publié en 2003 Isaac B. Singer (prix du Récit biographique), chez Stock.
Elle est aussi l'auteur de nombreux ouvrages pour la jeunesse. La donation est son premier roman.
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" Mon père a décidé que son combat d'une vie serait de ne pas mourir. De ne pas mourir, donc de ne pas vieillir. D'arrêter le temps ?
" Mon père a décidé que son combat d'une vie serait de ne pas mourir. De ne pas mourir, donc de ne pas vieillir. D'arrêter le temps ?
Au début, je croyais qu'il était le seul atteint. Et puis je me suis aperçue que la génération suivante était pire. Voilà le problème. Les gens ne veulent plus mourir.
Alors ils volent la vie de leurs enfants. Ce sont des ogres. " M. R
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Comment une jeune femme peut-elle grandir quand son père refuse de le faire ?
Comment une jeune femme peut-elle grandir quand son père refuse de le faire ?
A la fois drôle et pudique, tendre et cruel, ce premier roman sur la confusion des âges nous concerne tous.
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Sara retourne en Iran, qu'elle a quitté depuis vingt-sept ans.
Sara retourne en Iran, qu'elle a quitté depuis vingt-sept ans.
Le monde cosmopolite de son enfance a disparu. Elle découvre une société schizophrène qui vacille de l'apparent au caché, du " dehors hostile " au " dedans " où l'on brave tous les interdits.
Plus elle côtoie ses compatriotes et plus ils lui paraissent insaisissables.
Sous les voiles, les femmes se fardent, critiquent, résistent. La dissimulation est devenue leur seconde nature.
" Comment peut-on être Persan ? " se demande Sara.
Etrangère chez elle, Sara déchiffre l'Iran, royaume de l'ambiguïté, en même temps qu'elle explore son passé ressuscité. Un père qu'elle espérait avoir oublié, un frère dont elle reconnaît à peine le visage, la maison de son enfance transformée en école de la République islamique...
Récit des origines autant que vagabondage dans l'Iran d'Ahmadinejad, de Téhéran à Ispahan, ce premier livre à la fois mélancolique et drôle est une naissance. A soi.
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Biographie de l'auteur
Née en Iran en 1967, Sara Yalda a travaillé au Figaro pendant quinze ans. Regard persan est son premier livre.
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La lauréate de l’édition 2008, qui succèdera ainsi à Léonora Miano pour « L’Intérieur de la nuit » (Plon) et à Emily Tanimura pour « La Tentation de l’après » (Gallimard), sera connue le jeudi 19 juin à 20 heures.
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