mercredi 15 octobre 2008

Jean Contrucci - le guet-apens de Piscatoris

roman historique et régional
envie de lire....

Par une aube glacée de janvier 1907, entraîné par son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté marseillaise à une battue au sanglier dans le vallon de Piscatoris, à l’est de Marseille, Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal est témoin d’une tentative de meurtre.

Qui a tiré sur Gaston Cadenel?

Les ennemis ne manquaient pas au paysan-chasseur de Saint-Marcel, fâché avec tous ceux à qui il reprochait d’avoir vendu la terre de leurs ancêtres aux industriels de la vallée de l’Huveaune.

Gustave, le fils, disparu au lendemain de la mort du père, devient le suspect numéro un.

Mais lorsque après l’incendie de la bergerie des Cadenel, où périt leur valet, les langues se délient, surgit un « secret de famille » vieux de vingt ans, aux relents de viol et d’inceste.

Il laisse deviner que ce que l’on prenait pour une sordide vengeance paysanne tourne à la tragédie grecque. Avec l’appui de son oncle et l’aide de Cécile, sa précieuse épouse, Raoul Signoret, lancé sur cet itinéraire sanglant, aura bien du mal à dénouer l’écheveau des haines longuement recuites et des passions refoulées.


biographie


Jean Contrucci, né le 7 juin 1939 à Marseille, est un journaliste et auteur de romans policiers français.

Licencié es Lettres, il commence sa carrière journalistique en
1966 à Provence-Magazine puis grand reporter au Provençal et correspondant du Monde de 1974 à 1994.

Il publie son premier roman La Poisse en 1981, adapté à la télévision sous le titre de Pris au piège,

suivi de Comme un cheval fourbu,

Un jour tu verras,

La Cathédrale engloutie,

ainsi qu’une série de polars historiques sous le titre Les Nouveaux mystères de Marseille.



Questionnaire de "Proust" :


Quel est votre principal trait de caractère ?
La loyauté
La qualité que vous préférez chez un homme?
La loyauté
Et chez une femme?
La loyauté
Ce que vous appréciez le plus chez vos amis?
La loyauté
Votre principal défaut?
Je manque de confiance en moi
Votre occupation préférée?
Ecouter de la musique
Votre rêve de bonheur?
Ecouter de la musique
Votre plus grande peur?
Ne plus pouvoir écouter de la musique
Ce que vous voudriez être?
N’importe qui en l’an 3000
Où aimeriez-vous vivre ?
A Marseille sans certains Marseillais
La couleur que vous aimez?
Le violet archevêque
Vos auteurs favoris en prose?
Flaubert, André Suarès, Boris Vian
Vos poètes préférés?
Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, René Char
Vos héros / héroïnes dans la fiction?
Frédéric Moreau (L’éducation sentimentale), Le grand Meaulnes, Tristan, Cosette
Mes héros / héroïnes dans la vie réelle?
Depuis qu’enfant j’ai appris que Mermoz, que j’idolâtrais, était Croix-de-feu, je n’ai plus confiance dans les héros.
Et votre livre de chevet, si vous en avez un?
J’ai un livre de chevet nouveau par soir.
Vos compositeurs classiques préférés?
Bach, Mozart, Beethoven, Schubert, Wagner, Fauré, Mahler, Strauss (Richard)
Et vos compositeurs contemporains préférés?
Ravel, Bartok, Stravinski, Martinu, Chostakovitch
La chanson que vous sifflez sous votre douche?
La musique maçonnique funèbre K 477 de W.A. Mozart.
Les prénoms que vous préférez?
Elsa
Vos peintres favoris?
Bosch, Goya, Van Gogh, Marquet, Gauguin, Modigliani, Caillebotte, Matisse
Votre film culte?
Casablanca (Michael Curtiz) et dans un autre genre Chantons sous la pluie de Stanley Donen
Votre actrice préférée?
Yvonne de Carlo (L’esclave libre de Raoul Walsh) C’est grâce à elle qu’aux confins flous de l’adolescence j’ai opté carrément pour l’hétérosexualité.
Votre boisson préférée?
Le pure malt de 12 ans d’âge. ( si possible de 18 ).
Que détestez-vous par-dessus tout?
Le sans–gêne.
Quel personnage historique détestez-vous le plus?
Napoléon.
La réforme historique que vous admirez le plus?
L’abolition de la peine de mort.
Vos héros dans la vie réelle?
Alexandre-Marius Jacob, (1879-1952) anarchiste né à Marseille, qui ne s’attaquait qu’aux nantis et rétrocédait une partie de ses rapines aux indigents. Il a inspiré le personnage d’Arsène Lupin.
Si vous deviez changer un aspect de votre apparence physique, lequel choisiriez-vous?
Le temps s’en est chargé.
Votre plus grand regret?
N’avoir pas été chef d’orchestre.
Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence?
Les fausses notes.
Comment aimeriez-vous mourir?
En écoutant le prélude du 3ème acte de Tristan et Iseult de Richard Wagner.


Note

Amusant, je parlait il y a peu "des mystères de Paris" et "des mystères de Londres"...
et voilà "les mystères de Marseille" !
Ce serait dommage de louper çà !
et puis j'en ai entendu parler il y a quelques jour à la radio... très tentée, celui-là ou un autre de la série d'ailleurs.
*
toile : la liseuse de De-Beeck

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