Les Nouveautés :
Un livre se penche sur son passé, de la sortie des presses à son départ plein d'espoir vers l'Afrique.
Vingt ans d'une vie mouvementée. Il aime, est aimé, risque sa vie, rencontre des lecteurs et des lectrices, discute avec d'autres livres dans les librairies et les bibliothèques, s'interroge sur la marche chaotique du monde.
Tout cela donne un roman picaresque, une méditation drôle sur notre finitude, doublés d'une variation à la Queneau sur le mot " pilon ".
L'humour, comme toujours, quand il n'est pas un confort, affleure au tragique.
Note :
vu le sujet, un livre que je ne pouvais pas décemment ne pas lire !
Vers les années 1950 à Monsac, la boucherie-charcuterie Croquard a pour spécialités les pieds de cochon et la littérature.
Richard s'active derrière son présentoir tandis que son épouse Mariette écrit en secret un roman sous le regard de Troubadour, son faux caniche nain.
Bientôt pourtant, ce petit monde apparemment lisse et clos bascule dans le tragique. Premier roman.
Le monde apparemment lisse et clos du petit commerce vénérable, du bourg de province dont on se distrait en allant assister à des réunions de catch à la sous-préfecture voisine et d’une époque aujourd’hui révolue, recèle pourtant quelques surprenantes échappées.
Bizarrerie morphologique par-ci, mort étrange d’un tueur à l’abattoir local par-là, bataille rangée de chipolatas avec la concurrence jalouse sur un marché…
Le réel tranquille et minutieux bascule bientôt dans le tragique, le délire et l’effroi, mais comme naturellement. Jusqu’à ce que, avec le temps, la Maison Croquard dérive désespérément, éperdument, dans sa propre et définitive consommation.
Une fois poussée la porte de la Maison Croquard, le client/lecteur bascule du réel et des charmes cocasses de la province dans un imaginaire débridé et tranchant, dont le boucher, la bouchère et l’entourage, en rêve ou en réalité, deviennent la chair même des meilleurs morceaux ! On pourrait presque parler d’une sorte de « delicatessen littéraire ». Un roman succuleusement noir et drôle !
Note : Celui-là non plus, impossible de le manquer... avec un fils boucher !
2002, dans un restaurant de Naples, Filippo Scalfaro accomplit sa vengeance : il poignarde au ventre un client puis, le couteau sur la gorge, il le force à l’accompagner dehors, le fait monter dans une voiture, prend la direction du cimetière.
Parvenu là, il le traîne jusqu’à une tombe et lui en fait déchiffrer l’inscription. Puis il lui tranche les doigts des mains et le laisse là, saignant et gémissant.
1980, dans les rues encombrées de Naples, Matteo tire par la main son fils et se hâte vers l’école. A un carrefour, soudain éclate une fusillade. Matteo s’est jeté à terre, couchant contre lui son petit garçon. Quand il se relève, il est baigné du sang de l’enfant, atteint par une balle perdue.
2002, après un dernière visite à “tante Grace”, prostituée et travesti qui l’a vu grandir, celui qui a accompli sa vengeance peut enfin quitter Naples et, roulant vers le Sud, partir à la recherche des siens, disparus depuis l’époque du grand tremblement de terre.
1980 : le deuil a édifié peu à peu un mur de silence entre Matteo et sa femme Giuliana. Matteo ne travaille plus. Toutes les nuits, il roule dans son taxi à travers les rues de Naples, sans presque jamais prendre de client. Il sait bien ce que Giuliana attend de lui : qu’il retrouve et punisse le responsable. Mais il en est incapable. Un soir, les circonstances le conduisent dans un minuscule café-bar, où il fait notamment la connaissance d’un Professeur qui tient d’étranges discours sur la réalité des Enfers et la possibilité d’y descendre…
*
On dit parfois d’un écrivain qu’on l’aime parce qu’on s’est attaché à son univers. Epique et sonore, tragique ou inspiré, celui de Laurent Gaudé comporte tout un monde de ténèbres. Dans les guerres, la pauvreté ou l’exil, l’auteur cherche à faire entendre la dimension solaire dont chaque personnage — habité par sa parole, son vouloir, et comme porté par une incantation à son destin — illumine sa propre trajectoire.
On dit parfois d’un écrivain qu’on l’aime parce qu’on s’est attaché à son univers. Epique et sonore, tragique ou inspiré, celui de Laurent Gaudé comporte tout un monde de ténèbres. Dans les guerres, la pauvreté ou l’exil, l’auteur cherche à faire entendre la dimension solaire dont chaque personnage — habité par sa parole, son vouloir, et comme porté par une incantation à son destin — illumine sa propre trajectoire.
Si le thème de la vengeance est présent dans La Porte des Enfers, il n’en constitue pas – loin s’en faut – le motif principal, car la fiction s’en empare pour explorer de tout autres territoires. C’est dans la conscience de ses deuils personnels que Laurent Gaudé interroge ici la part de vie que nos morts nous volent, mais aussi la part de présent ou d’avenir que nous leur rendons par nos pensées.
Ainsi peut s’entrouvrir la porte des Enfers et – comme le raconte dans ces pages le vieux Professeur pasolinien – s’accomplir le rêve de Frédéric II : descendre dans les abîmes, affronter la Mort sur son propre terrain.
Mais dans l’histoire de Matteo, de Giuliana et de leur fils, dans la lente dérive ou la brutale disparition comme dans les expériences des autres personnages aux prises avec leurs enfers personnels, c’est aussi la force du lien (amical autant que familial) qui se confronte à la séparation, à la peine ou au ressentiment.Rythmé, puissant et captivant, le nouveau roman de Laurent Gaudé revisite le mythe d’Orphée pour opposer à la finitude humaine la foi des hommes en la possibilité d’arracher un être au néant.
Note :
live retenu dans ma liste de lecture... une hésitation tout de même... enfin espéront que je le trouverai meilleur que "la mort du roi Tsongor"...
Un jour, il est parti. Lui qui l’avait vue naître et accompagnée depuis toujours, il s’est retiré dans la solitude.
Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s’est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel.
Les souvenirs ressurgissent à travers les contes de fées qu’une main invisible dépose chaque soir à son chevet. De l’éveil de La Belle au bois dormant au crépuscule de La Petite Marchande d’allumettes, elle franchit les étapes d’une étrange initiation qui la mène à un secret bouleversant. Aura-t-elle la force d’aller au bout de la vérité, de sa vérité ?
Le Chemin des sortilèges est le dixième livre de Nathalie Rheims.
Le Chemin des sortilèges est le dixième livre de Nathalie Rheims.
Note : Des a-priori envers l'auteur... (fille de, femme de, etc)... justement pourquoi je l'ai pris... Pas le seul auteur féminin avec qui j'ai ce rapport difficile. Toujours pas abordé Chandernagor, ni Pancol, et quelques autres...
également en attente de lecture "le cercle de Mégido"...
Côté polar
Pourquoi donc de plus en plus d'obèses meurent-ils brutalement... alors même qu'ils maigrissent sous contrôle médical ?
De quoi rendre fou le docteur Hugo Man, nutritionniste à l'Hôtel-Dieu. Surtout lorsque au petit matin il découvre le corps glacé d'une patiente dont il est tombé malgré lui amoureux.
Un terrible fléau semble menacer tous les " gros " en quête de minceur : la maladie de la graisse brune.
Comment la stopper ?
D'où vient-elle ?
D'anneaux gastriques défectueux ?
De produits allégés soudain devenus toxiques ?
Et comment expliquer qu'elle soit si répandue ? Un complot ? Le docteur Man se met en chasse.
Enigmes, coups de théâtre, machinations industrielles, vengeances familiales : toutes les composantes d'un suspens haletant au cœur de l'un des enjeux de santé les plus importants aujourd'hui. Quand maigrir tue...
Biographie : Médecin, radiologue et échographiste, Eric Nataf s'est imposé, avec Autobiographie d'un virus et Le Mal parle mal, comme le maître du thriller médical à la française
Note :
Encore un que je ne pouvais pas louper... obésité oblige ! et puis, auteur que je n'ai jamais lu, donc à découvrir...
Fin des nouveautés, mais toujours du polar :
Fascinant, ce Maigret revu par Bergman ! On est séduit, irrité, passionné par les lenteurs et la lourdeur d'une enquête réaliste au dernier degré.
Martin Beck, avec ses allures d'anti-héros et son intelligence hors pair, est un formidable personnage qui s'inscrit dans la lignée des plus grands : Lamberti, bien sûr, le médecin détective de Scerbanenco, Jules Maigret, déjà nommé, mais aussi tous les policiers harassés, petits neveux de Sam Spade et de Phil Marlowe. Laissez-vous emporter par ces romans envoûtants comme les nuits de Stockholm.
Note :
jamais entendu parler... et de n'est pas le résumé qui m'éclaire... enfin, j'aime assez ces auteurs nordiques... découverte d'un nouveau polar venu du froid...
" Paria ! " Voilà un mot que Monroe Hall voudrait voir disparaître du vocabulaire. Est-ce sa faute à lui s'il est né riche et qu'il n'a pas résisté à empocher l'argent de ses actionnaires, les poussant au désespoir ou à la colère ?
Est-ce sa faute encore s'il a pu échapper à la justice et transformer l'ensemble de ses biens en une fondation, dont il est le désintéressé gérant ?
Et pourquoi son professeur de musculation lui en veut-il d'avoir signalé aux impôts les sommes qu'il lui a versées en liquide ?
Cela justifie-t-il qu'on l'appelle un " paria ", et qu'il n'arrive plus à avoir de vie mondaine parce qu'aucun employé de maison ne veut travailler pour lui ?
Le destin est trop cruel. Jusqu'au jour où, comme par miracle, son agence lui envoie un merveilleux groupe de serviteurs : un majordome, un chauffeur, un secrétaire, un garde du corps.
Seulement voilà : Monroe Hall ne sait pas que le véritable nom de son majordome est John Dortmunder et que lui et ses amis ont l'intention de vider sa grande demeure de sa magnifique collection de voitures anciennes. Mais Dortmunder n'imagine pas combien de gens haïssent Monroe Hall.
Lorsque ce dernier disparaît sans laisser de trace, la police fait son apparition. Et comme tout amateur de romans policiers le sait, dans ce genre d'histoire le principal suspect est toujours... le majordome.
Dortmunder est de retour, et ses aventures sont plus que jamais inénarrables. La presse américaine a souligné que, avec ce personnage, Donald Westlake a quasiment inventé un nouveau genre littéraire. La " Dortmundermania " est à son apogée dans ce nouveau chef-d'œuv
re. Note :
Vraiment pas une nouveauté ! mais impossible de résister a un Westlake... bonne humeur et humour garanti !
Esoterisme, codes secrets, sectes millénaires, complots...
après le succès de sa trilogie L'Ame du Mal,
et du Sang du temps,
Maxime Chattam, le nouveau maître du thriller français, nous entraîne dans une terrifiante course contre la montre, contre la mort, au-delà du miroir.
À vingt-sept ans, Yael mène la vie sans histoire d’une Parisienne célibataire.
Un soir, elle croit voir des ombres apparaître dans le miroir de son appartement. Puis le phénomène se reproduit.
Ces « ombres », enfin, prennent contact avec elle par l’intermédiaire de son ordinateur et l’invitent à s’intéresser aux symboles et aux vérités cachées.
Effrayée par ces manifestations surnaturelles, elle reçoit l’aide de Thomas, un journaliste canadien qu’elle vient de rencontrer.
Peu à peu, les Ombres guident Yael et Thomas vers la découverte de l’existence d’une histoire parallèle, de sociétés secrètes influençant le cours des événements, d’intérêts puissants capables de manipuler les hommes à leur guise.
Mais ce savoir n’est pas sans danger…
Les deux jeunes gens sont bientôt pris en chasse par de mystérieux individus qui commencent par les intimider avant de tenter ouvertement de les assassiner.
Yael et Thomas comprennent alors qu’ils sont au centre d’une lutte sans merci entre deux factions des Ombres…
Un terrible jeu de piste s’engage qui les mènera de Paris, dans les Alpes puis à New York.
Un soir, elle croit voir des ombres apparaître dans le miroir de son appartement. Puis le phénomène se reproduit.
Ces « ombres », enfin, prennent contact avec elle par l’intermédiaire de son ordinateur et l’invitent à s’intéresser aux symboles et aux vérités cachées.
Effrayée par ces manifestations surnaturelles, elle reçoit l’aide de Thomas, un journaliste canadien qu’elle vient de rencontrer.
Peu à peu, les Ombres guident Yael et Thomas vers la découverte de l’existence d’une histoire parallèle, de sociétés secrètes influençant le cours des événements, d’intérêts puissants capables de manipuler les hommes à leur guise.
Mais ce savoir n’est pas sans danger…
Les deux jeunes gens sont bientôt pris en chasse par de mystérieux individus qui commencent par les intimider avant de tenter ouvertement de les assassiner.
Yael et Thomas comprennent alors qu’ils sont au centre d’une lutte sans merci entre deux factions des Ombres…
Un terrible jeu de piste s’engage qui les mènera de Paris, dans les Alpes puis à New York.
Note : Aucun souvenir de l'avoir déjà lu, mais tellement entendu parler de lui, que je vais en tenter la lecture.
Présence de Gisèle Augustin-Bellhassen venue présenter son roman (envie de lire)
Présentation de nos lectures, mais rien retenu. Aucun coup de coeur (c'est rare !).
Présentation des nouveautés en bibliothèque... pas mal de tentations, mais peu qui étaient sur ma liste de lecture... pour plus tard sans doute.
Prochaine date : vers le 15 novembre.
D'ici là, entre ce que j'ai emprunté, ceux que j'ai trouvé chez mon bouquiniste et ceux que je ne manquerai pas de dénicher à la brocante du Relais... de quoi passer pas mal de bon temps.
Doucia, juive ukrainienne née à Bertichev en 1930, subit et raconte la persécution des Juifs par les nazis, à travers son regard de fillette de onze ans.
Rescapée, elle est cachée par une famille chrétienne. Elle émigre en Israël en 1949 où elle rencontre Hassan, un musulman palestinien à qui elle taira ses origines.
Hassan l'acceptera telle qu'elle est.
Une déchirure : leur fils aîné séduit par le fanatisme religieux.
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