Lu sur fluctuat
En cette période de prix littéraires, quelques écrivains et beaucoup d'éditeurs se rongent les ongles.
En cette période de prix littéraires, quelques écrivains et beaucoup d'éditeurs se rongent les ongles.
Auront-ils cette fois la chance de voir leurs œuvres consacrées, leurs noms circuler, leurs ventes tripler ?
Tandis que le suspense plane pour certains auteurs, d'autres n'auront pas même vu leur nom figurer sur l'une des nombreuses listes.
D'autres, comme Yasmina Khadra , qui dans un entretien publié hier dans Le Parisien, s'indigne de que son dernier roman, Ce Que le Jour Doit a la Nuit, ait été écarté d'office par les jurys : « Disqualifié! Toutes les institutions littéraires se sont liguées contre moi. Ca n'a pas de sens ces aberrations parisianistes! »
L'ouvrage de Khadra est l'un des romans français qui s'est le mieux vendu ces deux derniers mois. L'œuvre de l'écrivain algérien est traduite dans de nombreuses langues, et lui a valu de nombreuses distinctions, en France et à l'étranger.
Mais en cette rentrée, pas de mention spéciale.
« Les gens pensent que ça a été facile pour moi de devenir écrivain. Ils n'ont rien vu de mon parcours. J'ai été soldat à l'âge de 9 ans », rappelle Yasmina Khadra, ancien militaire algérien qui écrit sous un pseudonyme féminin.
L'ensemble de ces déclarations, si elles ne portent pas de quoi appeler au scandale, font déjà le tour des journaux.
Et si tous les écrivains en colère, laissés-pour compte des jurys littéraires, s'y mettaient aussi ?
L'automne pourrait désormais devenir le moment de couvrir l'actualité des prix, mais aussi celle des non-prix.
Me semble bien amer...
Rare que Khadra soit ainsi ignoré... C'est le premier livre de la rentrée que j'ai lu cette année encore. Le deuxième était "c'était notre terre" de Mathieu Belezi.
Autant j'ai trouvé celui de Belezi original autant celui de Khadra m'a semblé assez terne, et un peu ennuyeux (ce qui est bien la première fois).
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toile de Manuel Amado
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