mercredi 22 octobre 2008

Prochain "millefeuille" : histoire de l'art dans la littérature...

Il me faut trouver des romans historiques mettant en scène des peintres ou des sculpteurs... ou tout autre métier de l'art...

Le peintre des vanités de Deborah Moggach


"Le peintre des vanités" nous transporte à Amsterdam en 1636. Cornélis Sandvoot, riche mais vieux, est marié à la belle Sophia, histoire d'éponger un peu les dettes familiales. Cornélis décide de se faire immortaliser en compagnie de son épouse et fait appel à Jan Van Loos, un jeune portraitiste de talent. C'est sans se douter qu'entre l'artiste et la jeune femme, l'étincelle va briller et conduire à une folle passion. Les deux amants préparent en secret un plan d'évasion, vers l'Orient. Ils espèrent profiter du marché juteux des tulipes pour se remplir les poches, mais ... Un drame qu'on escalade en courts et incisifs chapitres, dans lesquels on suit les protagonistes de l'histoire : depuis le mari trompé, la jeune épousée, l'amant qui roule des mécaniques, la servante éplorée, le fiancé débouté, l'apprenti qui boit et sur les épaules duquel le destin de tous semble être posé ! Deborah Moggach retrace avec soin l'Amsterdam du 17ème siècle, l'ambiance feutré du tableau qui s'esquisse, l'émergence de la "tulipomanie" (d'où le titre original : "Tulip fever"). Evidemment, semble s'être dit l'auteur, ce roman n'en aurait pas été un s'il n'y avait pas ces sacro saints élans du coeur, ces troubles amoureux et ces rebondissements (à deux balles). Après le roman de Tracy Chevalier, je continue d'être désenchantée par ce genre de lecture. De plus j'ai vraiment le sentiment que "Le peintre des vanités" sort les violons et joue un peu trop la carte mélodramatique.

Le peintre au couteau de Ollivier Pourriol


« Qui sait que ces couleurs sont celles du visage de ma femme disparue et aimée tendrement et regrettée éternellement ? Là où l’œil exercé voit un vert Véronèse, moi je sais qu’il s’agit du bleu des yeux de ma femme, mais d’un bleu en mouvement, ce n’est pas encore un vert, mais ce n’est plus vraiment un bleu, c’est un bleu en fuite, c’est le bleu des yeux de ma femme qui me trahit. Quel marchand de couleurs osera vendre un jour un tube de “Bleu des yeux de ma femme qui me trahit” ? »
Un peintre de 85 ans, cloué par une appendicite, ouvre à son chirurgien un monde sur le point de disparaître, où l’on croise Dubuffet, Camus, Simone de Beauvoir, Nicolas de Staël, René Char, Braque, Music, Gischia. Le temps de quelques conversations, l’homme du pinceau et du couteau transmet à l’homme de l’art et du scalpel ce qu’il a de plus précieux : son œil. Que peut-on contre la mort ? Pas grand-chose, répond le chirurgien. Apprécier les couleurs de la vieillesse, répond le peintre. Et, si possible, finir en beauté


La conspiration Bosch de Yves Jégo


Un nouveau thriller historique éblouissant, par les auteurs de 1661. De Florence à Venise, d'Italie en Allemagne et en France, en compagnie de Léonard de Vinci, Jérôme Bosch, mais aussi Bayard, Luther ou Henri VIII... Un grand roman de passion et de suspense au coeur de la magie de la renaissance



La passion Lippi (Broché) de Sophie Chauveau


Florence 1414. Un enfant hirsute, aux pieds couverts de corne, griffonne furieusement une fresque remarquable à même le sol d'une ruelle des bas-fonds de la ville. Miraculeusement repéré par Cosme de Médicis et placé au couvent des carmes, il va faire souffler un vent de passion sur la peinture de laRenaissance. Moine et libertin, artiste intransigeant et manipulateur sans scrupules, futur maître de Botticelli, ses sublimes madones bouleversent son époque. Elles lui sont pourtant très intimement inspirées par les filles des maisons de plaisir de Florence qui en ont fait leur petit prince caché. Bravant tous les interdits et jusqu'à l'autorité suprême du Pape, il commet par amour l'ultime provocation. Le scandale le pousse à l'exil et le renvoie au secret sanglant enfoui au cœur de son enfance. Peintre voyou, ange ivre, fra Filippo Lippi invente un rapport nouveau entre l'art et le monde de l'argent et, le premier, fait passer les peintres du statut d'artisans estimés à celui d'artistes reconnus.


L'obsession Vinci de Sophie Chauveau


Florence 1476. Leonardo di ser Piero da Vinci, 24 ans, sort littéralement brisé d'un affrontement sanglant avec son père. En quelques semaines, il se reconstruit et se choisit un destin inouï, unique qui marquera la Renaissance et l'histoire de l'humanisme. Mais qui est véritablement Léonard de Vinci ? On connaît l'inventeur virtuose, le scientifique précurseur, fasciné par les mécanismes du corps humain ou les tourbillons de l'eau, le peintre et le sculpteur de génie... mais l'homme, son intimité, les ressorts de son inépuisable créativité ? Des bas-fonds de Florence à la forteresse de Ludovic Le More à Milan, des campagnes guerrières de César Borgia à la cour de François Ier, jeune roi passionné qui le choisit pour père d'adoption, Léonard dissimule. Quelle obsession profonde le pousse à séduire tous ceux qui l'approchent ? Pourquoi cette frénésie de tout connaître, tout explorer, tout essayer, pour toujours tout abandonner, sauf ceux qu'il aime ? Sa ville, Florence, le boude. Rome le rejette, mais fait un triomphe à Raphaël. Venise se méfie de lui... Pourquoi ? Quelles sont ses relations avec ses pairs et surtout son alter ego Botticelli, le maître de la mélancolie ?


Le rêve Botticelli de Sophie Chauveau


Florence, quinzième siècle. Sous le règne de Laurent le Magnifique, jamais le sang, la beauté, la mort et la passion ne se sont autant mêlés dans la capitale toscane. Le plus doué des élèves de Fra Filippo Lippi, un certain Sandro Filipepi surnommé depuis l'enfance " botticello - le petit tonneau " va mener à son apogée la peinture de la Renaissance. Maître d'œuvre de la chapelle Sixtine, créateur bouleversant d'un Printemps inouï, il ressent intimement et annonce les soubresauts de son époque. Pendant que Savonarole enflamme la ville par ses prophéties apocalyptiques, il continue à peindre avec fougue. Il entretient alors avec Léonard de Vinci une relation faite de rivalité farouche et d'amitié profonde. Adulé puis oublié de tous, aussi secret que Florence est flamboyante, Botticelli habite un rêve connu de lui seul.

La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.
Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. À mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...
Un roman envoûtant sur la corruption de l'innocence, l'histoire d'un cœur simple sacrifié au bûcher du génie.
La Dame à la Licorne de Tracy Chevalier

Jean Le Viste, noble du Moyen Age, effectue la commande des tapisseries de La dame à la Licorne pour décorer sa riche demeure parisienne. Entre le peintre qu'il choisit pour dessiner les cartons, le marchand qui négocie, les artisans qui la réalisent, leurs épouses filles et servantes, se déchaînent des sentiments de haine, de passion, de désir et de trahison

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et autres romans
Je suppose que je dois inclure également Da Vinci Code de Dan Brown
Un éminent spécialiste de symbologie de Harvard est convoqué au Louvre pour examiner une série de pictogrammes en rapport avec l'œuvre de Vinci. En déchiffrant le code, il met au jour l'un des plus grands mystères de notre temps... et devient un homme traqué.
Note :
Je pense que "le parfum" et "la contrebasse" de Sunskind peuvent entrer dans cette catégorie.

Je manque d'idées pour le moment... je verrais plus tard... mais si quelqu'un a des titres a me proposer... j'en serais ravie.

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