samedi 18 octobre 2008

curiosité de lecture : théorèmes de Fermat

En lisant (en essayant de lire) le tome 2 de Millenium...

où il est question de mathématiques et plus précisemment du Grand théorème de Fermat (ou dernier théorème de Fermat).

Bien failli fermer le bouquin ! aucune envie d'une prise de tête avec des maths.

Mais curiosité oblige, envie d'en savoir un peu plus sur ce fichu théorème... donc petit tour sur wikipédia...

Ce théorème fut démontré par le mathématicien anglais Andrew Wiles de l'Université de Princeton, avec l'aide de Richard Taylor. Après une première présentation en 1994 par le japonais Yoichi Miyaokaune, puis la découverte d'une erreur et un an de travaux supplémentaires, la preuve fut finalement publiée en 1995 dans Annals of Mathematics.

Pierre de Fermat lui-même annotait dans la marge de son exemplaire des Arithmétiques qu’il en avait découvert une démonstration vraiment remarquable, mais manquait de place pour la donner à cet endroit:"j'ai découvert une preuve réellement remarquable que cette marge trop étroite ne me permet pas de détailler".

La démonstration évoquée par Pierre de Fermat est soit fausse, soit inconnue à ce jour, car la démonstration réalisée par Andrew Wiles utilise des outils mathématiques dont M. de Fermat ne pouvait vraisemblablement disposer compte tenu des connaissances de son époque.

Pierre de Fermat,

né dans la première décennie du XVIIesiècle, à Beaumont-de-Lomagne, près de Montauban, et mort le 12 janvier 1665 à Castres, est un juriste et mathématicien français, surnommé « le prince des amateurs ».

Son père, Dominique Fermat, était un marchand aisé, bourgeois et second consul de la ville comme marchand de cuir et autres denrées.

On ne sait pas où il a effectué ses études primaires. Par la suite, il fait des études à Toulouse et de droit à Orléans.

Dès 1631, il achète une charge de conseiller du roi à la Chambre des Requêtes du Parlement de Toulouse.

Il épouse cette année-là Louise de Long avec qui il aura cinq enfants. Avec fidélité et assurance dans cet emploi de magistrat, il remplit sa tâche et grimpe rapidement les échelons vers des fonctions à la Chambre Criminelle et la Grand’ Chambre; il obtiendra également d'être membre de la chambre de l'édit de Castres (1648).

Ses talents de mathématicien se sont exercés à part de son travail de magistrat puisque les grands écrits que l'on ait retrouvés de lui sont des annotations dans des textes renommés tels l'Arithmetica de Diophante et une partie de sa correspondance avec les scientifiques du XVIIe siècle.

Sa formation en tant que mathématicien n'est que peu connue : il semble qu'il a étudié les œuvres de François Viète qu'il trouve dans la bibliothèque d'un ami, Étienne d'Espagnet.

À ses amis mathématiciens (Descartes, Pascal, Roberval, Torricelli, Huygens, Mersenne), il demande de démontrer par la preuve les théories qu'il avance ce qui ravive l'ire des autres envers lui.

Il se dispute en particulier avec Descartes en 1637.

En 1652, la fameuse peste qui ravage la France s'attaquera à lui mais il y fera face et la combattra.

Ce n'est qu'en 1670 que son théorème est exposé au public. Il commente, en l'étendant, Diophante, et rétablit avec une admirable sagacité plusieurs ouvrages perdus d'Apollonius (De Locis planis, des lieux plans, en 1636) et d'Euclide.

Il est en même temps un habile helléniste et un profond jurisconsulte. Ce savant cachait ses méthodes, dont quelques-unes ont été perdues avec lui.

Il s'est aussi intéressé aux sciences physiques ; on lui doit notamment le Principe de Fermat en optique.

Il ne reste après son décès qu'une importante correspondance dispersée dans toute l'Europe.

Le fils de Pierre de Fermat publie, en 1670, une édition de l'Arithmetica de Diophante, annoté par son père, puis en 1679 une série d'articles et une sélection de sa correspondance sous le nom de Varia opera mathematica.

En
1839, Guglielmo Libri tente de soustraire un certain nombre de manuscrits, dont une partie seulement sera récupérée.

Charles Henry et Paul Tannery publient, au début du
XXe siècle, les Œuvres de Fermat en quatre volumes ; un supplément sera ajouté par C. de Waard en (1922).

Contributions

Il partage avec Descartes la gloire d'avoir appliqué l'algèbre à la géométrie.

Il imagina pour la solution des problèmes, une méthode, dite de maximis et minimis, qui le fait regarder comme le premier inventeur du calcul différentiel dont il est un précurseur : il est le premier à utiliser la formule (sinon le concept) du nombre dérivé.

Il pose en même temps que Blaise Pascal les bases du calcul des probabilités.

Mais sa contribution majeure concerne la théorie des nombres et les équations diophantiennes.

Auteur de plusieurs théorèmes ou conjectures dans ce domaine, il est au cœur de la « théorie moderne des nombres ».
Il est très connu pour deux « théorèmes » :

le « petit théorème de Fermat » ;
le «
dernier théorème de Fermat » ; ce dernier n'était qu'une conjecture et l'est resté durant près de trois siècles de recherches fiévreuses.




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