Les contes de Le Clézio, qui semblent nés du rêve et du recueillement, nous parlent pourtant de notre époque.
Venu d'ailleurs, Mondo le petit garçon qui passe, Lullaby la voyageuse, Jon, Juba le sage, Daniel Sindbad qui n'a jamais vu la mer, Alia, Petite Croix, et tant d'autres, nous sont délégués comme autant d'enfants-fées.
Ils nous guident.
Ils nous forcent à traverser les tristes opacités d'un univers où l'espoir se meurt.
Ils nous fascinent par leur volonté tranquille, souveraine, accordée au silence des éléments retrouvés.
Ils nous restituent la cadence limpide du souffle, clé de notre âme.
Et bien voilà... depuis le temps que je voulais lire un roman de Le Clézio... c'est fait !
livre lumineux !
et quel style !
Aucun doute, je vais en lire d'autres !
*
Par contre, trouvé une certaine parenté avec un des livres d'Orsenna... que j'avais d'ailleurs beaucoup aimé également.
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