jeudi 2 octobre 2008

Un prix littéraire en moins pour ne pas fâcher Sarkozy




Le CRAN, le Conseil représentatif des associations noires, a décidé de ne pas décerner de prix littéraires lors des Trophées des Arts afro-caribéens qui seront décernés ce mardi 23 septembre.

A l’origine de la décision : la pression des organisateurs de l’événement pour exclure de la sélection un livre intitulé L’Afrique répond à Sarkozy : contre le discours de Dakar, de Boubacar Boris Diop (éditions Philippe Rey).

Le Cran affirme que France Télévision qui doit retransmettre la remise des prix début octobre s’est opposé à ce qu’un ouvrage ouvertement anti-Sarko puisse être primé, sous peine de non-diffusion.

Étonnant, non ?






Boubacar Boris Diop a suivi des études supérieures de philosophie, de littérature et de journalisme au Sénégal. Il intervient en tant que « visiting professor » dans différentes universités en Afrique, aux Usa, au Liban, au Canada et en Europe. Il anime par ailleurs de nombreux ateliers d'écriture, au Sénégal, au Mali, au Niger et au Burkina Faso.

Ancien Directeur de publication du mensuel d"analyses Démocratie et du quotidien indépendant d’information générales Le Matin, il collabore aujourd’hui à de nombreuses revues (la Neue Zürcher Zeitung, Le Monde diplomatique, Internazionale).

Membre du Forum social africain, il a participé à ce titre au Forum social mondial de Porto Alegre en 2003.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment :

Thiaroye terre rouge (théâtre, L’Harmattan, 1981),
Les tambours de la mémoire (roman, Nathan, 1987, et L’Harmattan 1990),
Le Cavalier et son ombre (roman, Stock, 1997),
Murambi, le livre des ossements (roman, Stock, 2000),
Négrophobie (essai en collaboration avec Odile Tobner et François-Xavier Verschave,
Les Arènes, juin 2005),
Kaveena (roman, Philippe Rey, 2006),
L’Afrique au-delà du miroir (essai, Philippe Rey, 2007).

Il a collaboré à l'ouvrage L'Afrique répond à Sarkozy. Contre le discours de Dakar, publié par nos soins en février 2008.

Il a également contribué à des collectifs de nouvelles (Les chaînes de l’esclavage, Massot, 1999 ; L’Europe vue d’Afrique, Le Figuier, Bamako)

et à des scénarios de films (Le prix du pardon de Mansour Sora Wade, Un amour d’enfant de Ben Diogaye Bèye).

Note
devient prénible ce genre d'intervention...

je ne sais trop si j'aurais retenu ce livre (préférence pour les romans) mais de ce fait, je vais l'acheter. (et le lire).


voir nouveautés chez l'éditeur : http://www.philippe-rey.fr/f/index.php?sp=nouv

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