Quelle belle façon d'introduire un sujet aussi fastidieux que la politique.
Orwell a su créer, avec ses propos, une histoire passionnante.
On arrive très bien à s'imaginer les cochons et les chiens prenant le pouvoir.
La hiérarchie proposée est très plausible et rend le tout ironiquement crédible.
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La Ferme des animaux (Animal Farm) est un roman de George Orwell publié en 1945 (en 1947 pour la traduction en français), décrivant une ferme dans laquelle les animaux se révoltent puis prennent le pouvoir et chassent les hommes, à la suite de la négligence de ceux-ci à leur encontre. Il s'agit d'une fable animalière.
La Ferme des animaux (Animal Farm) est un roman de George Orwell publié en 1945 (en 1947 pour la traduction en français), décrivant une ferme dans laquelle les animaux se révoltent puis prennent le pouvoir et chassent les hommes, à la suite de la négligence de ceux-ci à leur encontre. Il s'agit d'une fable animalière.
Orwell fera avec ce livre une analogie assez explicite et critique à l'égard du totalitarisme et tout particulièrement sa version soviétique et stalinienne.
Un soir, tous les animaux de la ferme du Manoir sont convoqués dans la grange par Sage l'Ancien, le plus vieux cochon de la ferme.
Celui-ci leur fait part d'un rêve qu'il a fait quelques jours plus tôt, dans lequel lui était apparu un monde débarrassé de la race humaine.
Cela lui a laissé entrevoir les nombreux avantages dont les animaux pourraient alors profiter (travailler dignement et non plus en esclaves, avoir des loisirs, vivre plus longtemps, etc.).
Sage l'Ancien exhorte donc tous les animaux à se soulever contre le fermier, M. Jones, l'unique source de tous leurs problèmes.
Il leur apprend ensuite un chant révolutionnaire intitulé Bêtes d'Angleterre, dont il s'était rappelé dans son rêve. Trois jours plus tard Sage l'Ancien meurt dans son sommeil.
Lors d'une journée où ils ne sont pas une seule fois nourris, les animaux entrent dans une profonde colère et attaquent M. Jones et ses ouvriers agricoles puis les chassent de la ferme, qui leur appartient désormais entièrement et qu'ils renomment Ferme des animaux.
Les nouveaux dirigeants sont vite désignés en regard de leur intelligence supérieure : les cochons Napoléon et Boule de neige, tous deux secondés par Brille-Babil, un goret bien en chair excellant dans l'art du discours.
Tous trois mettent en place un système philosophique qui régira désormais la vie de la ferme.
Ils le nomment l'Animalisme.
Peu après ils réunissent les animaux dans la grange et écrivent sur le mur les sept grands principes de ce système :
Tout deuxpattes est un ennemi.
Tout quatrepattes ou tout volatile est un ami.
Nul animal ne portera de vêtements.
Nul animal ne dormira dans un lit.
Nul animal ne boira d'alcool.
Nul animal ne tuera un autre animal.
Tous les animaux sont égaux.
Les cochons avaient en effet appris à écrire à partir d'un vieil abécédaire des enfants Jones.
Tous apprennent ensuite à lire quelques lettres, quelques mots ou couramment selon leur capacité.
Les animaux entament peu après la fenaison. Boule de neige se montre très actif, répartissant les animaux en commissions.
Napoléon, en revanche ne fait pas grand chose, si ce n'est d'enlever des chiots à leurs mères pour les éduquer.
Un jour, M. Jones, accompagné d'autres fermiers, tente de reprendre la ferme, mais les animaux, en particulier Boule de neige et le cheval Malabar, se battent avec courage et les repoussent.
Tous deux sont décorés pour leur vaillance dans cet affrontement, que l'on nomme bataille de l'Etable.
Quelques semaines plus tard, Boule de neige a l'idée de créer un moulin à vent sur la colline pour générer de l'électricité et alléger le travail des animaux.
Napoléon est formellement contre ce projet qu'il trouve inutile et tente d'en convaincre les animaux lors d'un débat qui a pour slogan "la gamelle pleine" au lieu de moins de travail.
Mais le charisme de Boule de neige fait merveilleuse impression sur l'auditoire. Napoléon envoie alors sur Boule de neige les chiens qu'il avait élevés en cachette, devenus de solides molosses, et le chasse de la ferme.
Napoléon annonce que Boule de neige n'était rien d'autre qu'un espion des fermes alentours qui tentait par tous les moyens de les mener à leur perte, puis déclare qu'on construira bel et bien le moulin, qui était en fait sa propre idée.
Napoléon annule ensuite les réunions et les débats et fait savoir que désormais toute question sera débattue par un comité de cochons.
Une dictature se met peu à peu en place, mais se heurte bien évidemment aux sept commandements de l'Animalisme. Les cochons y opèrent donc de subtiles modifications et convainquent les autres animaux que leur mémoire leur joue des tours (ainsi, le principe Nul animal ne tuera un autre animal devient Nul animal ne tuera un autre animal sans raison valable). Napoléon fait également savoir que chanter Bêtes d'Angleterre est désormais interdit.
Le moulin est détruit par deux fois, une fois par le vent et une autre fois par les humains (lors de la bataille du Moulin à vent). À chaque fois, Boule de neige en est tenu responsable.
Brille-Babil certifie d'ailleurs accumuler des documents secrets qui confirment que Boule de neige était bien l'agent de Jones depuis le début.
Pendant ce temps, la vie des autres animaux ne s'améliore pas, tandis que les cochons jouissent de nombreux privilèges (ils ont de plus grandes rations, le droit de se lever plus tard, ne participent pas aux corvées, etc.).
Un jour, le courageux cheval Malabar, épuisé par la construction des deux moulins, tombe gravement malade. Brille-Babil vient s'enquérir de son sort puis déclare aux animaux que, sur ordre spécial du camarade Napoléon, Malabar va immédiatement être conduit à un hôpital où il pourra être soigné. En réalité Malabar est envoyé à l'abattoir, ce qui procurera aux cochons l'argent pour s'acheter une caisse de whisky.
Les cochons se mettent peu après à marcher sur leurs pattes de derrière, à porter les vêtements des Jones et à superviser les tâches un fouet à la patte. Ils renomment également la ferme sous le titre de Ferme du Manoir, son appellation d'origine.
Un soir, ils invitent les fermiers des alentours et se réconcilient avec eux, promettant d'entretenir dorénavant des relations amicales et coopératives.
Et les humains félicitent les cochons pour leur réussite : les bêtes de la Ferme des Animaux arrivent à produire plus de travail que les leurs, sans rechigner, avec pourtant des rations alimentaires des plus réduites. Et quand la jument Douce demande à l'âne Benjamin de lui lire les commandements inscrits sur le mur, il lui dit qu'il n'en reste plus qu'un seul :
Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres.
Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres.
personnages
Les évènements et les personnages de La Ferme des animaux sont inspirés de l'histoire de l'Union soviétique.
Orwell l'écrit de façon explicite au sujet de Napoléon qu'il associe à Staline dans une de ses lettres.
Les autres personnages représentent souvent des concepts génériques et l'association avec un personnage historique n'est donné qu'à titre indicatif.
*
Animaux
Sage l'Ancien
C'est un vieux cochon qui, suite à un rêve, est l'initiateur des idées révolutionnaires. Il meurt peu après avoir exposé ses idées, qui seront mises en pratique par d'autres jusqu'à un certain point. Tel le mausolée de Lénine, son crâne est vénéré comme une idole dans les jeunes années de la révolution, jusqu'à ce qu'il tombe dans l'oubli et soit finalement enterré. Sage l'Ancien est inspiré de Lénine et de Karl Marx. Il symbolise également l'idéal communiste.
Napoléon
Un cochon corrompu qui devient le dirigeant de la ferme et instaure peu à peu un régime totalitaire. Il élève en cachette neuf chiots et, une fois ceux-ci devenus d'impressionnants molosses, en fait sa garde personnelle avec laquelle il expulsera Boule de neige de la ferme. Napoléon est inspiré de Staline.
Boule de neige
Un cochon à l'esprit inventif qui s'oppose aux idées de Napoléon. Contrairement à ce dernier (donc à Staline) et pareillement à Trotsky, il veut exporter la révolution.
Après avoir été chassé de la ferme par Napoléon, Boule de neige sera considéré comme un traître à la solde des fermiers et deviendra le bouc émissaire de tous les malheurs qui frapperont par après la vie des animaux (destruction du moulin et saccages en tous genres, disparition de clés, ...).
Bien que Boule de neige se fût toujours montré loyal avant son expulsion, tous les animaux le dénigreront et il tombera finalement dans l'oubli.
Ce cochon est inspiré de Trotsky.
Brille-Babil
Un goret de petite taille, bien en chair, excellent orateur. Maître de la propagande, il justifie les actions de Napoléon en allant constamment parler aux animaux de la ferme. Lorsqu'il n'arrive plus à convaincre, il n'hésite pas à utiliser la menace voilée et l'intimidation. Pour cela il est escorté de deux ou trois chiens du cochon Napoléon.
Au fur et à mesure de l'avancement de l'histoire et de l'asservissement des animaux, Brille-Babil modifie subtilement pendant la nuit les Sept Commandements pour les rendre conformes aux décisions parfois arbitraires et contestables des cochons.
De même, il influence la mémoire des animaux au sujet de la bataille de l'Etable. Avec tact, persuasion voire menace, il parvient à leur faire comprendre comment Boule de neige (Trotsky), héros de la révolution et décoré après ce combat, avait en fait tenté de les mener à leur perte au moyen d'un stratagème bien calculé.
Brille-Babil symbolise la Pravda ou plus généralement tout l'organe de propagande.
Malabar
C'est un cheval de trait, le plus loyal des travailleurs de la ferme et d'une vénération sans borne pour Napoléon. Ses deux devises sont Je vais travailler plus dur et Napoléon ne se trompe jamais. Malabar est encensé par Napoléon, mais celui-ci le vendra secrètement à un équarrisseur pour toucher une récompense.
Malabar incarne le stakhanovisme et toute cette génération de russes qui ont cru sincèrement et loyalement au régime soviétique.
Moïse
Un corbeau à la solde de M. Jones, puis de Napoléon. Il tente de convaincre les animaux de l'existence de la Montagne de Sucrecandi, le paradis des animaux, où ils vivraient après la mort.
Il représente l'Eglise orthodoxe, et la religion en général, « opium du peuple » selon Marx.
Lubie
C'est une jument qui aime les rubans et autres colifichets (représentant le luxe), et qui aime être choyée par les humains. Elle préfère les flatteries et les sucreries à la « liberté » apportée par la révolution, et s'enfuira au service d'autres humains. Lubie représente les gens qui ont fui l'URSS après la révolution, tel les intellectuels qui émigrèrent en Europe au début des années 1920.
Benjamin
Un vieil âne sceptique concernant la révolution, car visionnaire : avant même que les cochons ne prennent le pouvoir, il savait que cela se terminerait mal. Ce dernier incarne George Orwell, c'est à dire l'auteur même du roman, qui était un cynique et s'opposait vivement au stalinisme. En s'incarnant dans un des personnages de son propre livre, l'auteur pouvait critiquer à sa guise le régime de l'URSS.
Les moutons
Ne comprenant rien, se ralliant au plus fort et ayant l'opinion de celui qui parle en dernier, ils sont habilement encadrés et manipulés par les cochons pour étouffer sous leur nombre et leur bêtise toute velléité protestataire.
Ainsi, sur ordre des cochons, ils acclament systématiquement ces derniers et entonnent le refrain révolutionnaire Quatrepattes, oui ! Deuxpattes, non ! pour empêcher les contestataires de s'exprimer et ainsi clore les débats à l'avantage des cochons.
Plus tard, sur ordre de Brille-Babil, ce refrain deviendra Quatrepattes, bon ! Deuxpattes, mieux !. Les moutons représentent la fraction de la population la plus endoctrinée.
Les chiens
Ce sont neuf molosses constituant la garde personnelle de Napoléon, permettant à ce dernier d'instaurer un régime de terreur. Les chiens symboliseraient les services et polices secrètes soviétiques (Tchéka, GPU, OGPU et NKVD)[réf. nécessaire].
Humains
M. Jones
C'est le propriétaire initial de la ferme du Manoir, négligeant avec ses animaux qu'il oublie un jour de nourrir, provoquant ainsi une rébellion.
Il est inspiré du Tsar Nicolas II.
M. Whymper
Un humain engagé par Napoléon pour servir d'intermédiaire dans les relations commerciales entre la ferme des animaux et les humains. Il incarne les États-Unis.
M. Frederick
Le propriétaire de la ferme de Pinchfield. Il représente Hitler et Pinchfield, l'Allemagne nazie.
M. Pilkington
Le propriétaire de la ferme de Foxwood. Il représente Churchill et Foxwood, l'Angleterre.
Animaux
Sage l'Ancien
C'est un vieux cochon qui, suite à un rêve, est l'initiateur des idées révolutionnaires. Il meurt peu après avoir exposé ses idées, qui seront mises en pratique par d'autres jusqu'à un certain point. Tel le mausolée de Lénine, son crâne est vénéré comme une idole dans les jeunes années de la révolution, jusqu'à ce qu'il tombe dans l'oubli et soit finalement enterré. Sage l'Ancien est inspiré de Lénine et de Karl Marx. Il symbolise également l'idéal communiste.
Napoléon
Un cochon corrompu qui devient le dirigeant de la ferme et instaure peu à peu un régime totalitaire. Il élève en cachette neuf chiots et, une fois ceux-ci devenus d'impressionnants molosses, en fait sa garde personnelle avec laquelle il expulsera Boule de neige de la ferme. Napoléon est inspiré de Staline.
Boule de neige
Un cochon à l'esprit inventif qui s'oppose aux idées de Napoléon. Contrairement à ce dernier (donc à Staline) et pareillement à Trotsky, il veut exporter la révolution.
Après avoir été chassé de la ferme par Napoléon, Boule de neige sera considéré comme un traître à la solde des fermiers et deviendra le bouc émissaire de tous les malheurs qui frapperont par après la vie des animaux (destruction du moulin et saccages en tous genres, disparition de clés, ...).
Bien que Boule de neige se fût toujours montré loyal avant son expulsion, tous les animaux le dénigreront et il tombera finalement dans l'oubli.
Ce cochon est inspiré de Trotsky.
Brille-Babil
Un goret de petite taille, bien en chair, excellent orateur. Maître de la propagande, il justifie les actions de Napoléon en allant constamment parler aux animaux de la ferme. Lorsqu'il n'arrive plus à convaincre, il n'hésite pas à utiliser la menace voilée et l'intimidation. Pour cela il est escorté de deux ou trois chiens du cochon Napoléon.
Au fur et à mesure de l'avancement de l'histoire et de l'asservissement des animaux, Brille-Babil modifie subtilement pendant la nuit les Sept Commandements pour les rendre conformes aux décisions parfois arbitraires et contestables des cochons.
De même, il influence la mémoire des animaux au sujet de la bataille de l'Etable. Avec tact, persuasion voire menace, il parvient à leur faire comprendre comment Boule de neige (Trotsky), héros de la révolution et décoré après ce combat, avait en fait tenté de les mener à leur perte au moyen d'un stratagème bien calculé.
Brille-Babil symbolise la Pravda ou plus généralement tout l'organe de propagande.
Malabar
C'est un cheval de trait, le plus loyal des travailleurs de la ferme et d'une vénération sans borne pour Napoléon. Ses deux devises sont Je vais travailler plus dur et Napoléon ne se trompe jamais. Malabar est encensé par Napoléon, mais celui-ci le vendra secrètement à un équarrisseur pour toucher une récompense.
Malabar incarne le stakhanovisme et toute cette génération de russes qui ont cru sincèrement et loyalement au régime soviétique.
Moïse
Un corbeau à la solde de M. Jones, puis de Napoléon. Il tente de convaincre les animaux de l'existence de la Montagne de Sucrecandi, le paradis des animaux, où ils vivraient après la mort.
Il représente l'Eglise orthodoxe, et la religion en général, « opium du peuple » selon Marx.
Lubie
C'est une jument qui aime les rubans et autres colifichets (représentant le luxe), et qui aime être choyée par les humains. Elle préfère les flatteries et les sucreries à la « liberté » apportée par la révolution, et s'enfuira au service d'autres humains. Lubie représente les gens qui ont fui l'URSS après la révolution, tel les intellectuels qui émigrèrent en Europe au début des années 1920.
Benjamin
Un vieil âne sceptique concernant la révolution, car visionnaire : avant même que les cochons ne prennent le pouvoir, il savait que cela se terminerait mal. Ce dernier incarne George Orwell, c'est à dire l'auteur même du roman, qui était un cynique et s'opposait vivement au stalinisme. En s'incarnant dans un des personnages de son propre livre, l'auteur pouvait critiquer à sa guise le régime de l'URSS.
Les moutons
Ne comprenant rien, se ralliant au plus fort et ayant l'opinion de celui qui parle en dernier, ils sont habilement encadrés et manipulés par les cochons pour étouffer sous leur nombre et leur bêtise toute velléité protestataire.
Ainsi, sur ordre des cochons, ils acclament systématiquement ces derniers et entonnent le refrain révolutionnaire Quatrepattes, oui ! Deuxpattes, non ! pour empêcher les contestataires de s'exprimer et ainsi clore les débats à l'avantage des cochons.
Plus tard, sur ordre de Brille-Babil, ce refrain deviendra Quatrepattes, bon ! Deuxpattes, mieux !. Les moutons représentent la fraction de la population la plus endoctrinée.
Les chiens
Ce sont neuf molosses constituant la garde personnelle de Napoléon, permettant à ce dernier d'instaurer un régime de terreur. Les chiens symboliseraient les services et polices secrètes soviétiques (Tchéka, GPU, OGPU et NKVD)[réf. nécessaire].
Humains
M. Jones
C'est le propriétaire initial de la ferme du Manoir, négligeant avec ses animaux qu'il oublie un jour de nourrir, provoquant ainsi une rébellion.
Il est inspiré du Tsar Nicolas II.
M. Whymper
Un humain engagé par Napoléon pour servir d'intermédiaire dans les relations commerciales entre la ferme des animaux et les humains. Il incarne les États-Unis.
M. Frederick
Le propriétaire de la ferme de Pinchfield. Il représente Hitler et Pinchfield, l'Allemagne nazie.
M. Pilkington
Le propriétaire de la ferme de Foxwood. Il représente Churchill et Foxwood, l'Angleterre.
Avant 1917
La Russie donne l’image d’une puissance en retard. Le pays est surtout rural et les riches terriens et le tsar Nicolas II sont presque les seuls qui vivent dans des conditions satisfaisantes. Les autres sont le plus souvent exploités (exploitation des animaux par M. Jones).
La Russie donne l’image d’une puissance en retard. Le pays est surtout rural et les riches terriens et le tsar Nicolas II sont presque les seuls qui vivent dans des conditions satisfaisantes. Les autres sont le plus souvent exploités (exploitation des animaux par M. Jones).
Cependant, un vent révolutionnaire souffle sur la Russie avec notamment les idées communistes de Karl Marx ou Lénine (songe de Sage l’Ancien).
1917-1921
La révolte peut finalement s’organiser plus vite à cause de la prise de sévères mesures : c’est le soulèvement de 1917 (oubli par M. Jones de nourrir les animaux et soulèvement de ces derniers)
Un nouveau régime s’installe avec des mesures draconiennes (les sept commandements) parfois mal acceptées, d’où de nombreuses fuites (Lubie qui préfère le luxe, Moïse). Puis, aidés par leurs anciens alliés (la France et l’Angleterre), les riches tentent de récupérer leur pays (bataille de l’Etable). C’est une défaite.
Après cette bataille, Boule de Neige crée le drapeau de la ferme qui comporte un sabot superposé d'une corne, le tout sur un fond vert symbolisant les prairies. Ce drapeau est comparable à celui de l'URSS, composé d'un marteau et d'une faucille.
1921-1927
Lénine meurt, Staline et Trotsky s’opposent pour prendre le commandement du régime (désaccords entre Napoléon et Boule de neige lors des débats). Trotsky est pour la révolution permanente (Boule de neige veut exporter la révolution dans les autres fermes) et l'industrie (Boule de neige préconise la construction d'un moulin à vent). Staline persécute alors Trotsky jusqu’à son exil (Boule de neige mis en fuite par les chiens de Napoléon).
1927-1939
Staline prend alors le pouvoir qui tourne vite à la terreur (exécution de présumés traîtres, les rations diminuées, le travail épuisant, la liberté supprimée au fur et à mesure par la modification des commandements). De plus, Staline instaure les plans quinquennaux que l'on peut comparer aux directives pour la semaine prises par Napoléon, chaque dimanche. Ce dernier donne également la priorité à la modernisation (construction du moulin à vent), comme le faisait Staline avec l'industrie lourde.
1939
À l’arrivée de la guerre, Staline ne s’allie pas avec un camp précis : tantôt l’Allemagne, tantôt l’Angleterre (à qui vendre les planches de bois ? À Frederick où à Pilkington ?). Puis l’Allemagne envahit la Russie (attaque de M. Frederick : bataille du Moulin à vent). Après quelques défaites (plusieurs animaux tués, moulin détruit), les russes finissent par repousser l’envahisseur (victoire des animaux).
Après la guerre
Le totalitarisme de Staline continue (Malabar vendu à un boucher car trop faible, retraites supprimées, rations encore diminuées).
Finalement, l’URSS se pérennise, Staline s’enrichit (tableau d’une ferme plus riche à la fin malgré des animaux esclaves) et discute d’égal à égal avec les dirigeants des autres pays (les cochons, devenus humains, reçoivent des fermiers pour jouer aux cartes et discuter affaires).
George Orwell, de son vrai nom Eric Arthur Blair (Motihari, Inde, 25 juin 1903 - Londres, 21 janvier 1950), est un écrivain anglais, dont l'œuvre porte la marque de ses engagements, qui trouvent eux-mêmes pour une large part leur source dans l'expérience personnelle de l'auteur : contre l'impérialisme britannique, après son engagement de jeunesse comme représentant des forces de l'ordre colonial en Birmanie ; pour la justice sociale, après avoir observé et partagé les conditions d'existence des classes laborieuses à Londres et à Paris ; contre les « totalitarismes » nazi et soviétique, après sa participation à la guerre d'Espagne.
Témoin de son époque, Orwell est dans les années 1930 et 1940 chroniqueur, critique littéraire et romancier. De cette production variée, les deux œuvres au succès le plus durable sont deux textes publiés après la Seconde Guerre mondiale : La Ferme des animaux et surtout 1984, roman dans lequel il crée le concept de Big Brother, depuis passé dans le langage courant de la critique des techniques modernes de surveillance. L'adjectif « orwellien » est également fréquemment utilisé en référence à l'univers totalitaire imaginé par l'écrivain anglais.
Témoin de son époque, Orwell est dans les années 1930 et 1940 chroniqueur, critique littéraire et romancier. De cette production variée, les deux œuvres au succès le plus durable sont deux textes publiés après la Seconde Guerre mondiale : La Ferme des animaux et surtout 1984, roman dans lequel il crée le concept de Big Brother, depuis passé dans le langage courant de la critique des techniques modernes de surveillance. L'adjectif « orwellien » est également fréquemment utilisé en référence à l'univers totalitaire imaginé par l'écrivain anglais.
fictions :
Ray Bradbury, Fahrenheit 451, 1953
Bertolt Brecht, Grand-peur et misère du Troisième Reich,1938
Bertolt Brecht, La Résistible Ascension d'Arturo Ui, 1941
Vassili Grossman, Vie et destin, 1962
Aldous Huxley, Le meilleur des mondes, 1931
Eugène Ionesco, Rhinocéros, 1959
Maurice Joly, Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, 1864
Ernst Jünger, Sur les falaises de marbre, 1939
Franz Kafka, Le Procès, 1925
Arthur Koestler, Le Zéro et l'Infini, 1945
Jack London, Le talon de fer, 1908
Georges Orwell, 1984, 1948
Georges Orwell, La ferme des animaux, 1945
Ayn Rand, Hymne, 1938
Jean-Christophe Rufin, Globalia, 2004
Victor Serge, S’il est minuit dans le siècle, 1939
Ievgueni Zamiatine, Nous autres, 1920
Bertolt Brecht, Grand-peur et misère du Troisième Reich,1938
Bertolt Brecht, La Résistible Ascension d'Arturo Ui, 1941
Vassili Grossman, Vie et destin, 1962
Aldous Huxley, Le meilleur des mondes, 1931
Eugène Ionesco, Rhinocéros, 1959
Maurice Joly, Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, 1864
Ernst Jünger, Sur les falaises de marbre, 1939
Franz Kafka, Le Procès, 1925
Arthur Koestler, Le Zéro et l'Infini, 1945
Jack London, Le talon de fer, 1908
Georges Orwell, 1984, 1948
Georges Orwell, La ferme des animaux, 1945
Ayn Rand, Hymne, 1938
Jean-Christophe Rufin, Globalia, 2004
Victor Serge, S’il est minuit dans le siècle, 1939
Ievgueni Zamiatine, Nous autres, 1920
souvenirs et témoignages
André Gide, Retour de l'URSS, 1936
Artur London, L'Aveu, 1968
Elizabeth K. Poretski, Les nôtres, 1969
Alexandre Zinoviev, Les hauteurs béantes, 1976
Victor Klemperer, LTI
Artur London, L'Aveu, 1968
Elizabeth K. Poretski, Les nôtres, 1969
Alexandre Zinoviev, Les hauteurs béantes, 1976
Victor Klemperer, LTI
littérature concentrationnaire
Primo Levi, Si c'est un homme, 1945
David Rousset, L'Univers Concentrationnaire, 1946
David Rousset, Les Jours de Notre Mort, 1946
Robert Antelme, L'Espèce humaine, Gallimard, 1947
Jorge Semprun, Le Grand Voyage, Gallimard, 1964
Jorge Semprun, L'Écriture ou la Vie, Gallimard, 1995
Alexandre Soljenitsyne, Une journée d'Ivan Denissovitch, 1962
Alexandre Soljenitsyne, L'Archipel du Goulag, 1973
Varlam Chalamov, Récits de la Kolyma, Editions Verdier
Tadeusz Borowski, Le Monde de pierre, 1948
David Rousset, L'Univers Concentrationnaire, 1946
David Rousset, Les Jours de Notre Mort, 1946
Robert Antelme, L'Espèce humaine, Gallimard, 1947
Jorge Semprun, Le Grand Voyage, Gallimard, 1964
Jorge Semprun, L'Écriture ou la Vie, Gallimard, 1995
Alexandre Soljenitsyne, Une journée d'Ivan Denissovitch, 1962
Alexandre Soljenitsyne, L'Archipel du Goulag, 1973
Varlam Chalamov, Récits de la Kolyma, Editions Verdier
Tadeusz Borowski, Le Monde de pierre, 1948
"la ferme des animaux"
et "1984"
sont les seuls livres de Orwell que j'ai lu...
et relu.
Impressionnant
et passionnant !
*
site à voir :
*
site à voir :
Voir également : http://fr.wikipedia.org/wiki/Totalitarisme:
Pour lire le texte intégral : Texte intégral de La Ferme des animaux en français
Sur le film : http://www.filmsduparadoxe.com/fermecat.html
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