roman fantastique, horreur,
Après une histoire d’amour malheureuse, Ben Mears, écrivain à succès, revient dans sa ville natale pour écrire son prochain roman.
En passant devant une vieille maison abandonnée, Marsten House, il envisage de s’installer.
Mais le vieux manoir vient d’être vendu à un mystérieux monsieur Straker. Dans le parc, Ben rencontre une belle jeune femme, Susan Norton.
Il s’installe dans une chambre en ville et se met à écrire, sans pouvoir se dégager d’un étrange sentiment que les choses ne sont pas tout à fait à leur place.
Quand le petit Ralphie Glick disparaît et que son frère sombre dans un coma inexplicable, le regard de Ben se tourne de nouveau vers Marsten House et ses étranges habitants, Straker et Barlow. Mais il ne parvient pas à retrouver confiance, et l’horreur se poursuit.
Stephen Edwin King est né dans une famille modeste le 21 septembre 1947 à Portland dans l’Etat du Maine.
Son père, Donald Edwin King, travaille dans la marine marchande alors que sa mère, Nellie Ruth née Pillsbury, s’occupe du foyer et de son frère adoptif, David Victor King, de deux ans son aîné.
En 1949, son père les quitte laissant seule sa mère élever ses deux enfants et l’obligeant à prendre tous les petits boulots qui se présentaient.
Enfant solitaire et marginal, moqué par ses camarades de classe par son excès de poids, il se réfugie dans la littérature fantastique laissé par son père dans une malle du grenier de sa tante. Sa vocation était né, et dès l’âge de 12 ans, il se met a écrire des petites histoires courtes, influencé notamment par H.P. Lovecraft.
En 1970, il est diplômé de l'université du Maine, obtenant une licence de littérature et un certificat d'aptitude à l'enseignement, ainsi qu'une mention en élocution et en art dramatique.
Pendant la dernière année d'université, il rencontre sa future femme, Tabitha Jane Spruce, qui lui donnera son premier enfant Naomi.
Il commence, alors, à travailler en tant que concierge puis comme professeur d'anglais, sans jamais cesser d’écrire malgré les nombreux refus des éditeurs. Manquant toujours d'argent, il vit dans un mobil-home et sombre petit à petit dans l'alcoolisme.
C’est à 26 ans et grâce au soutien de sa femme qui le força à terminer son roman Carrie qu’il avait jeté à la poubelle, que le succès arriva.
En 1973, l’éditeur Doubleday accepte de produire ce roman. Il abandonne, alors, l'enseignement pour se consacrer uniquement à l’écriture.
Depuis Stephen King a écrit une quarantaine de romans dont quelques recueils de nouvelles. Il a écoulé plus de 100 millions de livres dans le monde et est traduit en 32 langues, ce qui en fait le plus populaire des écrivains du genre.
Il est l’un des rares écrivains dont les droits sur les livres sont achetés avant même leur publication. Plus de 35 films ont été tirés de ses œuvres dont certains par de célèbres réalisateurs comme Brian De Palma, Stanley Kubrick, George A. Romero, David Cronenberg ou John Carpenter.
Son style d’écriture se situe dans le concret de la vie de tous les jours où il aime faire surgir le surnaturel, la peur ou l'horreur dans des lieux familiers et rassurants.
Cette confrontation entre l’anodin et l’anormal est aujourd’hui classique, mais personne ne l’avait exploité de cette façon c’est à dire dans les décors de l’Amérique profonde.
Prolifique, en trente ans de carrière, il a revisité tous les standards du genre : vampires, fantômes, loups-garou… il aime faire incarner le mal là où on l’attend le moins, comme sous les traits d’une fillette, d’un chien, d’une voiture ou d’une fanatique de roman à l’eau de rose…
Stephen King s’essaya dans d’autre genre comme la science-fiction avec le roman Running Man, au roman-feuilleton avec La Ligne verte, à la fantasy avec le cycle de La Tour Sombre ou au roman noir sous le pseudonyme de Richard Bachman.
Depuis 1980, Stephen King habite avec sa femme et ses trois enfants dans une demeure victorienne dans le quartier historique de Bangor dans l’Etat de son enfance, l’Etat du Maine.
Quelques titres lus :
Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d'un pénitencier dans les années 1930, entreprend d'écrire ses mémoires. Il revient sur l'affaire John Caffey - ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes - qui défraya la chronique en 1932.
La Ligne verte décrit un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisée par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore, et Caffey, prisonnier sans problème.
Assez rapidement convaincu de l'innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique. Aux frontières du roman noir et du fantastique, ce récit est aussi une brillante réflexion sur la peine de mort. Un livre de Stephen King très différent de ses habituelles incursions dans l'horreur, terriblement efficace et dérangeant.
A Little Tall, on ne sais toujours pas exactement ce qui s'est passé il y a trente ans, et si l'accident qui, le jour de l'éclipse, a coûté la vie au mari de Dolores Claiborne était vraiment un accident...
Aujourd'hui, la vieille dame indigne est à nouveau soupçonnée : la riche et sénile Vera Donovan, dont elle est la gouvernante depuis des décennies, vient d'être découverte morte dans sa demeure.
Seul témoin et seule héritière, Dolores fait figure de coupable idéale. Elle n'a désormais plus le choix : elle doit passer aux aveux. Raconter les étranges phobies qui habitaient sa maîtresse, se souvenir de l'horreur qu'elle a vécut il y a trente ans. Dire toute la vérité : une vérité terrifiante
La famille Creed (Louis, médecin, sa femme Eileen, leur fille Rachel, le bébé Gage et leur chat) viennent emménager dans la petite ville de Ludlow, dans une grande maison ancienne.
Louis fait la connaissance du vieux Jud Crandall, son voisin d'en face, qui lui montre le quartier et particulièrement un petit cimetière aux animaux avec sa pancarte mal orthographiée créé par les enfants de la ville.
Un jour, le chat se fait écraser. Creed décide de l'enterrer avant que les enfants ne découvrent le désastre, et demande de l'aide à Jud. Pendant qu'ils enterrent le chat, le vieil homme lui raconte à demi-mots une légende qui court sur ce cimetière.
Puis le chat revient. Vivant. Mais pas tout à fait le même. Et c'est alors qu'un nouveau drame surgit.
Simetierre est sans aucun doute le livre le plus terrifiant que King ait jamais écrit, et c'est, dans ce sens, son livre le plus réussi. Parfaitement insupportable, c'est un roman en forme de cauchemar absolu.
Il a suffi que l'ordinateur d'un laboratoire ultra-secret de l'armée américaine fasse une erreur d'une nanoseconde pour que la chaîne de la mort se mette en marche.
Le Fléau, inexorablement, se répand sur l'Amérique et, de New York à Los Angeles, transforme un bel été en cauchemar. Avec un taux de contamination de 99,4 %. Dans ce monde d'apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés.
Ils ne se connaissent pas, pourtant chacun veut rejoindre celle que, dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël : une vieille Noire de cent huit ans dont dépend leur salut commun.
Mais ils savent aussi que sur cette terre dévastée rôde l'Homme sans visage, l'Homme Noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg. L'incarnation des fantasmes les plus diaboliques, destinée à régner sur ce monde nouveau.C'est la fin des Temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.
Élevée par une mère fondamentaliste intégriste, Carrietta White, adolescente et collégienne dans le Maine, découvre dans un moment de douleur terrible qu'elle détient des pouvoirs télékinésiques d'une rare force.
Rejetant les obsessions religieuses et l'éducation sévère de sa mère, Carrie tentera désespérément de s'intégrer au groupe de jeunes gens composé de beaux joueurs de football et de joli pom-pom girls du collège.
Elle croira même, un court instant, avoir réussi. Malheureusement pour la ville de Chamberlain, un concours de circonstances va pousser Carrie à se servir de son don pour se venger des humiliations que lui auront fait subir ses camarades de classe.
Premier roman publié de Stephen King, Carrie reste un chef d'œuvre du fantastique. Rapide, rythmé, le récit avance comme un bulldozer vers un dénouement annoncé comme inéluctable, et que l'on sent s'approcher comme un cauchemar. D'autant plus effrayant que très près du réel.
En sortant d'une pharmacie où elle venait d'acheter un test de grossesse, Johanna s'écroule, morte.
Suite à ce choc, son mari, Mike, romancier à succès, perd sa capacité d'écrire. Vivant en reclus, il cherche à percer les brumes qui entourent le décès de son épouse et découvre que pendant les mois précédant l'étrange accident, Johanna se livrait à d'obscures recherches sur son passé familial et sur la maison qu'ils avaient achetée. Mike, en désespoir de cause, reprend l'enquête à son compte, sans soupçonner que sa vie va basculer dans l'horreur.
Oscillant entre policier et fantastique, passant de l'un à l'autre avec allégresse, Sac d'os est l'une des œuvres les plus abouties de Stephen King. Outre une intrigue tricotée avec une délicatesse machiavélique, ce maître du fantastique livre également à ses lecteurs une profonde réflexion sur l'être étrange qu'est un romancier, la mécanique de l'écriture et les exigences éditoriales. Une parfaite réussite !
"La chaleur tuera cet été ! Ça va être terrible", avait prédit Evvie Chalmers, la doyenne de Castle Rock.
Elle ne se trompait pas : l'été 1980 fut effectivement le plus chaud que Castle Rock eût jamais connu. Ce fut aussi un été sanglant.
En fait, tout commença le matin du 16 juin, lorsque Cujo, un saint-Bernard aussi impressionnant que débonnaire, se fit mordre par une chauve-souris.
Mais au fond, cela avait peut-être commencé dès le mois de mai, lorsque Tad Trenton avait cru voir un monstre, dans le placard de sa chambre... Bien sûr, ses parents l'avaient rassuré, il avait fait un cauchemar, les monstres n'existent pas, voyons ! Ils se trompaient : même dans les petites villes paisibles, les monstres guettent, tapis dans l'ombre...
Quelques titres que j'ai aimé, mais impossible de faire le tour de Stephen King en un article...
juste quelques bons souvenirs de lecture...
Le pitch est digne des grandes heures des séries B : les téléphones portables transmettent un signal qui formate le cerveau des gens qui l’entendent et en fait des zombies assassins.
Après 50 pages assez jouissives - orgie de zombie, moults membres arrachés, yeux crevés, carotides déchiquetées - on suit le périple à travers le Maine d’une poignée de "normaux" qui se dirigent vers une réserve indienne dans laquelle le signal des téléphones ne passent pas.
Pas d’une finesse à toute épreuve, aucune trace de la poésie des livres de la fin des annèes 90, ici tout n’est que carnage et hémoglobine.
Après 50 pages assez jouissives - orgie de zombie, moults membres arrachés, yeux crevés, carotides déchiquetées - on suit le périple à travers le Maine d’une poignée de "normaux" qui se dirigent vers une réserve indienne dans laquelle le signal des téléphones ne passent pas.
Pas d’une finesse à toute épreuve, aucune trace de la poésie des livres de la fin des annèes 90, ici tout n’est que carnage et hémoglobine.
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Très décevant... si bien que je n'ai pas eu envie d'en lire un autre...
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Quelques sites à voir...
http://www.stephenking-fr.net/index.php?lng=fr)
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