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A 80 ans Günter Grass (prix Nobel en 1999) publie un nouveau livre, «Die Box. Dunkel Kammergeschichten» («La Boîte. Histoires de chambres noires»), aux Editions Steidl. 
Cet ouvrage est la suite de «Pelures d'oignon», paru en 2006, première partie de son autobiographie dans laquelle il révélait qu'il avait été enrôlé à 17 ans dans une unité SS. Il lui avait été alors beaucoup reproché son long silence sur cet épisode de sa vie.
«La Boîte», qui sort cette semaine dans les librairies, ne se présente pas comme une autobiographie classique: le livre est un dialogue imaginé par Grass entre les huit enfants de ses quatre femmes réunis autour d'une table sur laquelle se trouve la fameuse «boîte», un appareil photo de la marque Agfa.
Le livre commence comme un conte: «Il était une fois un père qui, devenu vieux, convoqua ses fils et ses filles – quatre, cinq, six, huit – jusqu'à ce qu'ils se plient à sa volonté après de longues hésitations.»
L'auteur s'y donne le beau rôle: patriarche à la tête d'une famille recomposée, il est au centre de la discussion, recevant force louanges et peu de critiques de la part des enfants.
La presse allemande n'a, pour sa part, pas lésiné sur les critiques, raillant cette auto-hagiographie. *
source : http://bibliobs.nouvelobs.com/2008/08/27/la-nouvelle-boite-de-gunter-grass#Diane Bondareff/AP/Sipa
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note
pas génial pour un si grand écrivain de terminer ainsi...
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