dimanche 31 août 2008

Margaret Atwood - La Femme comestible

rentrée littéraire septembre 2008


Depuis qu'elle est fiancée à Peter, Marian McAlpin vit une étrange expérience, celle de ne plus pouvoir manger.


Moins elle peut avaler, plus elle se sent dévorée comme si elle se retrouvait dans la peau d'un des produits de la société de consommation.


biographie




Margaret Eleanor « Peggy » Atwood (18 novembre 1939, Ottawa, Ontario - ) est une romancière, poètesse et critique littéraire canadienne.
Elle est l'une des écrivaines canadiennes les plus connues.
Née à Ottawa, Ontario, Atwood est la fille de Carl Edmund Atwood, zoologue, et de Maragaret Dorothy Killiam, nutritionniste. Du fait du métier de son père, Margaret Atwood a passé la majeure partie de son enfance entre les forêts du Nord du Québec, Sault Ste. Marie et Toronto.

Atwood a commence à écrire à l’âge de 16 ans. En
1957, elle débute ses études au collège Victoria à l'Université de Toronto. Elle a notamment suivi les cours de Jay Macpherson et Northrop Frye. Elle obtient un baccalauréat ès arts en anglais (avec des mineures en philosophie et en français) en 1961.

Après avoir reçu la médaille E. J. Pratt pour son recueil de poème Double Persephone, elle poursuit ses études à Harvard, au
Radcliffe College, dans le cadre d’une bourse Woodrow Wilson.
Elle est diplômée en 1962 avant de continuer ses études à Harvard, pendant quatre ans.

Elle enseigne à
University of British Columbia (1965), à Sir George Williams University à Montréal (1967-1968), à University of Alberta (1969-1979), à York University à Toronto (1971-1972), et à l'Université de New York.

En 1968, Atwood épouse Jim Polk, mais divorce quelques années plus tard, en
1973.
Elle se marie ensuite avec le romancier Graeme Gibson.
Elle donne naissance à sa fille Eleanor Jess Atwood Gibson en 1976.

Le
Prix Arthur C. Clarke lui a été décerné en 1987 pour son roman The Handmaid's Tale, publié en français sous le titre La Servante écarlate.

Elle a remporté le
Booker Prize en 2000 pour son roman The Blind Assassin, publié la même année au Canada et en 2002 en France sous le titre le Tueur aveugle.
Quelques titres
Le Tueur aveugle
Quatre histoires troublantes, emboîtées comme des poupées russes :
les derniers jours d'une vieille dame lancée dans l'écriture de ses Mémoires,
une tragédie familiale dont les répercussions meurtriront quatre générations,
les extraits d'un roman à scandale,
un récit de science-fiction baroque, enfin, inséré dans ledit roman...
Et des coupures de presse plus ou moins fictives, qui font le lien entre les époques et les différents modes de narration.
Le roman-fleuve de Margaret Atwood joue avec l'imagination du lecteur jusqu'à ce que le dénouement, merveille de perfidie, vienne jeter le doute sur tout ce qui précède. Seul regret, mais de taille : la traduction piétine parfois les règles de la concordance des temps, et laisse surnager çà et là des anglicismes (ou canadianismes ?) gênants. Amateurs de versions originales, c'est le moment de lire l'anglais dans le texte.
Présentation de l'éditeur
Un roman à tiroirs magistralement construit dans lequel s’expriment trois voix principales :
Celle d’Iris Chase, qui entreprend le récit de la saga familiale ;
celle de Laura Chase, sa sœur, par l’intermédiaire d’un roman posthume au parfum de soufre ;
celle de la “ société ”, par des articles de journaux relatifs à l’histoire de la famille.
On lit chaque section le souffle court, impatient de revenir à l’autre, de relier les nombreux fils de ce roman.
Le Tueur aveugle a été couronné par le Booker Prize en 2000. L’arrivée au catalogue 10/18 d’un écrivain canadien au talent immense. Sortie en simultané de Captive, précédemment paru chez Pocket.
La servante écarlate
Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré.
L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Evangile revisité.
Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues.
L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission.
Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom. Une œuvre d'une grande force, qui se fait tour à tour pamphlet contre les fanatismes, apologie des droits de la femme et éloge du bonheur présent.
L'odyssée de Pénélope
" Depuis toujours nous étions tous deux, de notre propre aveu, des menteurs émérites et éhontés. "
Ainsi Pénélope évoque-t-elle le couple qu'elle formait avec Ulysse - Pénélope qui, comme son époux, recourut à la ruse et à l'artifice pour sauver sa vie.
Selon Homère, Ulysse à son retour de Troie massacra tous les prétendants à son trône qui, en son absence, avaient courtisé son épouse.
Mais il fit aussi pendre les douze servantes de Pénélope qu'il accusa de l'avoir trahi.
Dans cette relecture originale du mythe grec que nous propose Margaret Atwood, Pénélope, hantée par la mort de ses servantes, raconte depuis les Enfers sa propre version de l'histoire, celle d'une femme, d'une épouse, d'une mère et surtout d'une reine bien plus lucide et plus forte que ce que les hommes ont voulu croire jusqu'à aujourd'hui.
revue de presse : le nouvel obs
La Canadienne Margaret Atwood, prix Prince des Asturies des Lettres

La romancière canadienne Margaret Atwood a remporté le prix Prince des Asturies des Lettres, prestigieuse récompense espagnole.

Le jury a salué mercredi l'oeuvre de l'écrivain âgée de 68 ans, qui couvre différents genres littéraires avec "acuité et ironie".

Dans un communiqué, il observe que Margaret Atwood "défend la dignité des femmes et dénonce des situations d'injustice sociale".

Atwood a publié des recueils de poésie, des romans et des essais. Elle a obtenu de prestigieuses distinctions dont le Booker Prize en Grande-Bretagne en 2000 pour "Le tueur aveugle".

On lui doit aussi
"La servante écarlate", "Lady Oracle", "L'odyssée de Pénélope", "Le dernier homme", "Cibles mouvantes", "Faire surface", "La voleuse d'hommes" et "Captive".

Huit prix Prince des Asturies sont décernés chaque année dans des catégories touchant aux arts, à la recherche scientifique, aux sports ou aux lettres. Les récompenses doivent leur nom au prince héritier Felipe. AP
Note :
Très peu de renseignement sur ce nouveau livre...
Comme de juste, rien lu de l'auteur...
il faut dire aussi que je regarde rarement le catalogue 10/18 ! comme quoi, j'ai tord, encore une fois.
Je le visiterai donc dans la semaine...
après tout, il n'y a pas que la série "les grands détectives"... que je n'apprécie pas trop... pour en avoir lu quelques uns.

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