dimanche 28 septembre 2008

sélection définitive pour les prix Erckman-Chatrian

Liste définitive des ouvrages sélectionnés pour les Prix Erckmann-Chatrian 2008 (“Goncourt Lorrain”).


Catégorie Roman


Un homme bien tranquille de Yves Jacob


Au cours de la bataille de Normandie, Nicolas Fischer, un jeune Mosellan incorporé contre son gré dans la Wehrmacht, perd tout contact avec son unité.
Sa vie bascule lorsque, égaré dans la campagne, après de multiples péripéties dont sa rencontre avec la poche de Falaise, sa route croise celle de Rose-Marie.
Après avoir déserté, il rejoint la jeune femme dans la ferme de sa mère, où il apprend le rude métier de paysan.
Mais, au village, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur le passé du nouveau venu...
Biographie Avec Un homme bien tranquille, Yves Jacob, Breton né à Dinan, signe son quatorzième roman. Romancier, nouvelliste, essayiste et historien, auteur de vingt-deux livres, il s'adonne avec un bonheur égal à tous les genres littéraires.
Ses précédents ouvrages aux Presses de la Cité, Marie sans terre, Les blés seront coupés et Une mère en partage, ont été de grands succès en librairie.


Le choix des âmes de Olivier Larizza

1915. La guerre fait rage en Europe et sur l'un de ses symboles, le Vieil-Armand, une montagne d'Alsace menaçante surnommée HWK.
Envoyé là-bas, loin de Nantes où l'attendent sa famille et sa fiancée antillaise, qui est enceinte, le narrateur a pris la plume. Pour survivre.
Poilu malgré lui, à trente-deux ans, cet horloger de son état ne veut plus perdre son temps: il est pressé de revivre.
Si l'amitié des tranchées le console, surtout celle de Louis, colosse fragile venu de Lorraine, il se rêve écrivain... et père!
Devant les copains qui tombent, la montagne qui s'embrase, il faut forcer le destin.
Premier roman consacré à ce haut lieu hallucinant de la Grande Guerre, longtemps resté tabou, Le Choix des âmes est une œuvre bouleversante sur le cœur des hommes, où le pire se confronte à la poésie du monde et à notre fureur d'exister
Biographie
Né en Lorraine en 1976, Olivier Larizza vit à Strasbourg et en Martinique. Maître de conférences en littérature anglaise, il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages

L'Ordre des jours

1946. Dans la France de la Libération, on réapprend à vivre.
Solange espère, dans une petite ville lorraine, le retour d'Isy, son père, déporté.
Au Lutetia, elle retrouve Max, qui a été le compagnon d'Isy à Auschwitz. Max affirme qu'Isy ne reviendra pas, mais visiblement il en sait plus long.
Tout en cherchant à percer ses secrets, Solange va travailler avec lui dans une entreprise de vente ambulante.
Elle y fait la connaissance de Simon, lui aussi enfant de déportés. Un amour se tisse entre eux, en partie assombri par l'impuissance de Simon.
Les années passent. Simon va chercher en Indochine la guerre qu'il n'a pas pu mener et en filigrane, la virilité qui lui manque.
Solange part pour Israël où vit un certain Lev Kerner qui, au lendemain de la guerre, a dirigé des opérations de sauvetage de survivants du génocide. Il lui révèle qu'Isy a bien survécu au camp mais été assassiné en 1945 au cours d'un pogrom mené par des milices polonaises.
Solange rentre en France où Simon la rejoint, démobilisé après Diên Biên Phu. Elle tente de construire sa vie avec lui, entourée de sa famille et de ses amis, pourtant l'idée de retrouver son père à travers ses assassins la tenaille.
Un enfant naît. Mais le destin se manifeste une nouvelle fois : grâce à d'anciens camarades de combat, Simon apprend l'existence d'une liste d'anciens miliciens ayant participé aux pogroms d'après-guerre en Pologne.
Solange le convainc de subtiliser cette liste. Les événements s'enchaînent alors, implacables… Une composition admirable, un univers proche de Quoi de neuf sur la guerre, servie par une magnifique écriture, à la fois surprenante et simple.
L'Auteur :
Auteur de deux romans, dont Le Geste (EHO, 2005), d'une pièce de théâtre, Trois pièces faciles (L'Harmattan), de contes et de nouvelles, Gérald Tenenbaum est professeur de mathématiques à l'université Henri Poincaré. Il vit à Nancy.
Elise Fontenaille L'aérostat Grasset

1783, année folle.
Le marquis de Sade est emprisonné à Vincennes sans espoir d'être libéré ;
au Palais-Royal la conversation légère l'emporte sur les souffrances du peuple : les frères de Montgolfier veulent échapper aux lois de la pesanteur.
L'attraction terrestre est aussi celle des cœurs comme des esprits.
Juliette, chroniqueuse au Journal de Paris, dont le cœur balance entre le scientifique Pilâtre de Rozier et le gastronome fantasque Grimod de la Reynière, veut être la première femme à survoler Paris en aérostat.
Et pourquoi pas libérer Sade ? Parviendra-t-elle à ses fins ? La révolution des nuages annonce bien la Révolution française Elise Fontenaille réinvente en riant le libertinage et le roman historique.
Biographie
Elise Fontenaille, romancière. est l'auteur chez Grasset de La gommeuse(1997). Le palais de la femme (1999) demain les filles on a tuer papa (2001), L'Enfant rouge (2002) Brûlements (2006).

Brigitte Kernel Fais-moi oublier Flammarion

Quatre amis, deux couples, dînent sur une terrasse. Ce soir d'été, Louise, la compagne de Léa, se prépare à partir en reportage dans un pays en guerre.
On parle de l'éclipse qui passera bientôt sur la France.
Personne n'imagine alors que ce sera la dernière soirée avec Louise. Personne n'imagine alors qu'il faudra affronter le deuil et ses lames de fond, la violence de l'actualité et le revirement des passions.
Un roman d'amour, celui d'une femme tiraillée entre l'homme de sa vie et le charme troublant d'une amie qui vient de perdre sa compagne, celui d'une femme confrontée au plus grand des tabous...
Que devient le désir quand un drame survient ?
Biographie
Productrice-animatrice d'émissions littéraires sur France Inter, Brigitte Kernel présente "Noctiluque" et "Un été d'écrivains". Elle a déjà publié plusieurs romans, dont Autobiographie d'une tueuse, Tout sur elle ou Ma psy, mon amant.


Note
Pas trop inspirée par la littérature romanesque... je note tout de même "L'aérostat" de Elise Fontenaille .
Envoyé par Juan dans Prix-Litteraires : Le blog


le 9/28/2008 12:28:00 P

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