Le succès aux Etats-Unis de Ne le dis à personne
Edward Arentz est un homme heureux.
Ce modeste distributeur américain est le seul à avoir accepté de sortir aux Etats-Unis le thriller de Guillaume Canet Ne le dis à personne : en un mois et demi d'exploitation, le film a déjà récolté 3,3 millions de dollars, pour un investissement modique de 50 000 dollars !
Pourtant, Arentz ne partait pas gagnant : l'unique production française, OSS 117. Le Caire, nid d'espions, que sa petite société, Music Box Films, a distribuée n'a pas dépassé 300 000 dollars de recettes.
Et, quand il présente Ne le dis à personne à la presse, il utilise, faute de moyens, une vieille copie. Présent à la projection, Guillaume Canet est effrayé.
Il sera vite rassuré par les critiques dithyrambiques, dont celle du New York Times, qui considère le film comme un mélange de Sueurs froides, du Fugitif et du Grand Sommeil (!). Le bouche-à-oreille fait le reste. De 8 écrans début juillet, Ne le dis à personne est passé à 96 fin août.
Du coup, on parle d'une possible nomination aux Golden Globes.
Après La Môme Cotillard, ce serait donc au tour de son compagnon Canet. Un couple heureux
Par Christophe Carrière, mis à jour le 04/09/2008
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